Chapitre 8: la liberte a un prix

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Père: *respire*, et tu crois que ça va t'apporter quelque chose de me tenir tête comme ça ?
Chris: ben quoi ? T'es déjà épuisé ? Ou bien tu as peur de me frapper de nouveau ?
Père: SALE PETIT CON !!
*le père de Chris s'apprêta a le frapper de nouveau, quand soudain, quelqu'un frappa à la porte*
Père: hein ? Qui vient frapper à une heure pareil ?
*son père se dirigea vers la porte d'entrée*
Père: Hé, cache ton visage, je veux pas d'emmerdes
*le père ouvrit la porte d'entrée, mais en regardant dehors, il ne vit personne, lorsqu'au même moment, la porte de la chambre de sa mère s'ouvrit*
Mère: Chris, par ici (dit elle en chuchotant)
*lorsque Chris vit sa mère lui faire signe, il s'approcha a petit pas vers sa porte pour ne pas attirer l'attention, mais son père ne tarda pas à refermer la porte*
Père: putain, je hais les gosses qui toquent aux portes...
*son père se retourna*
Père: HÉ, REVIENS LA !!!
Mère: CHRIS, COURS !
*Chris ne pouvait pas courir, il boitait de la jambe gauche, alors sous un élan du désespoir, il se jeta en avant a l'aide de sa seule jambe encore valide vers la chambre de sa mère, lorsqu'il entra, elle s'empressa de refermer la porte à clé*
Père: HÉ, OUVREZ !
*son père frappa à plusieurs reprises dans la porte, celle ci semblait sur le point de céder*
Chris: maman, derrière moi...
Mère: tu ne tiens pas debout !
Chris: je peux encore encaisser
*Chris se releva avec difficulté et se plaça devant sa mère de sorte à la protéger, mais son père arrêta d'enfoncer la porte, des bruits de pas s'éloignèrent*
Chris: hein ? Il a arrêté...
Mère: on dirait bien, mais pour combien de temps ?
Chris: je sais pas, mais je compte bien...
*Chris s'écroula avant qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase, il entendit la voix sourde de sa mère crier son nom à plusieurs reprises, mais au bout de quelques secondes, il s'évanouit*
*quelques heures plus tard*
Chris: qu'est ce que j... aie, merde !
Mère: Ohh Chris, tu es réveillée...
*A son réveil, Chris constata qu'il avait des bandages sur sa jambe gauche, son poignet et son front, ainsi que quelques pansements*
Chris: combien de temps je me suis évanoui ?
Mère: environ une heure, mais ça m'a parut plus long
Chris: je suis désolé... et papa, il a recommencé ?
Mère: non, et je ne l'ai pas entendu revenir
Chris: bon, tant mieux...
*il regarda ses bras, l'air déprimé*
Mère: qu'est ce qui ne va pas mon garçon ? (Dit elle d'un air inquiet)
*il mit quelques secondes à répondre*
Chris: je suis encore faible, je... je n'ai pas réussi à rester debout, je me suis évanoui et je t'ai laissé seule, je peux pas le battre et ça me fout la rage (dit il en serrant le poing)
Mère: tu n'as rien à te reprocher, c'est normal et ce n'est pas une preuve de faiblesse, tout le monde a ses limites
Chris: ouais et ma limite c'est de m'évanouir sous quelques pauvres coups de poings d'un connard, pff, tu parles d'une limite
*sa mère ne savait pas quoi lui répondre*
Chris: et aussi, ça m'énerve de ne pas pouvoir te convaincre de venir avec nous, t'as bien vu ce qu'il m'a fait, et toi tu préfères rester ici, pourquoi...
*Chris serrait son poing de plus en plus fort*
Mère: je ne reste pas ici par plaisir, je reste parce que je veux pouvoir t'aider du mieux que je peux, en sortant, je ne pourrai pas t'aider, alors qu'ici je peux faire couler ton père avec moi
Chris: même si tu viens il coulera, c'est pas une raison valable, dis moi sincèrement pourquoi tu veux pas venir...
Mère: ce n'est pas que je ne veux pas, mais je ne peux pas, je suis bien trop faible, et tu n'as pas à me protéger tout le temps, tu dois penser à peu plus à TON avenir
Chris: ce que je veux c'est penser à NOTRE avenir, on peut s'entraider, j'en suis certain
Mère: alors protège tes amis, tu en es capable
*Chris dessera son poing et se mit à parler plus lentement*
Chris: et si je sors, qu'est ce qu'il adviendra de toi ?
Mère: je ne sais pas, l'avenir est plein de mystère mon chéri (dit elle en lui caressant les cheveux)
Chris: je veux pas que tu meurs, sans toi je serai perdu, tu es la seule famille qu'il me reste et je veux pas être seul encore une fois...
Mère: tu n'es pas seul, tu as tes amis, et tu as une famille, et elle se trouve juste ici
*sa mère pointa du doigt la partie gauche de la poitrine de Chris, là où se trouvait son cœur*
Mère: tes grands-parents, tes oncles, et peut être bientôt moi, on se trouve tous ici, toute notre famille se trouve en toi, et tu seras le dernier
Chris: ils se trouvent tous... en moi ?
Mère: oui, en toi, survivre, là haut, sera le meilleur cadeau que tu puisses faire à notre famille, tu es très fort pour ton âge, n'en doute jamais
*Chris recommençait à avoir les larmes aux yeux*
Chris: si je survis... est ce que ça te rendra heureuse ?
*sa mère aussi commençait à avoir les larmes aux yeux*
Mère: oui... très heureuse
Chris: alors d'accord, je te promets de survivre, et de prendre soin de ma famille (dit il en souriant et en pleurant en même temps)
*devant le sourire de son fils, sa mère ne put s'empêcher de pleurer à son tour, Chris tendit les bras vers elle et se firent un câlin*
Mère: je suis fière de toi...
Chris: merci... je t'aime maman
*Chris resta dans les bras de sa mère durant plusieurs minutes, il ne vit pas le temps passer*
Mère: allez, n'oublie pas, tu dois aller voir tes amis ce soir
*Chris fit surpris sur un point*
Chris: attends une minute, comment tu sais ça ?
Mère: une maman a des yeux et des oreilles partout tu sais ?
Chris: ça... n'explique pas vraiment comment tu le sais
Mère: bon ok, tu marmonnais dans ton sommeil alors j'ai juste déduis
Chris: Ohh... vraiment, faut que j'arrête de marmonner moi
Mère: ce serait mieux oui, bon maintenant repose toi, je te réveillerai quand il sera minuit
*sous la demande de sa mère, Chris se rendormit aussitôt, l'esprit encore confus*
*quelques heures plus tard*
Mère: Chris, réveille toi... tu dois y aller
*Chris eut du mal à se réveiller, les douleurs de la veille continuait lui faire mal*
Chris: il est quelle heure ? (Dit il les yeux encore fermés)
Mère: presque minuit
Chris: Mmh... d'accord
*il finit par se lever et s'avança vers la porte de la chambre*
Chris: maman, si jamais... je survis et que j'arrive à monter un groupe là haut, je veux que tu me promettes de rester en vie d'ici là, et de sortir avec nous...
*sa mère comprenait parfaitement pourquoi son fils s'obstinait sur cette idée, et elle ne put l'en empêcher, mais une réponse lui vint*
Mère: si je suis toujours vivante, oui... je sortirai, mais il y a une chose que tu ne dois jamais oublier, « chaque choix impliquent des sacrifices », on ne peut jamais sauver tout le monde...
Chris: alors je casserai cette phrase et je te prouverai qu'on peut
Mère: tu verras bien...
Chris: je reviendrai te voir avant notre départ, pour te dire au revoir
Mère: j'attends ton retour alors
Chris: bonne soirée
Mère: à plus tard
*Chris ferma la porte derrière lui et se dirigea vers le couloir du bunker*
Chris(dans sa tête): bon... j'aurai tout essayer, mais rien n'a changé, j'ai encore perdu et maman ne veut pas partir, si elle ne vient pas, pourquoi on cherche à partir au final ? Tout est flou, et plus rien n'à de sens...
*ses pensées furent interrompus lorsqu'il entendit des bruits de pas s'approcher à un tournant à gauche*
Chris(dans sa tête): merde !
*pris de panique, il se cacha derrière une caisse qui se trouvait sur le chemin, il attendit jusqu'à voir la personne présente, c'était les jumeaux, qui semblaient en route vers la chambre de Mei*
Chris: putain les mecs, vous m'avez fait peur !
Tod: Chris ? C'est toi ? Mais qu'est ce qui t'est arrivé ?
Rod: pourquoi tout ces bandages ?
Chris: euh... c'est une longue histoire, je vous raconterai plus tard
Tod: non non non, dis nous ce qui s'est passé
Chris: je vous le dirai quand tout le monde sera là, arrêtez de me les briser (dit il d'un ton agacé)
Tod: désolé, on voulait pas forcer
Chris: roh, c'est moi désolé, je devrais m'agacer pour ça, sans rancune ?
Tod: sans rancune
*Chris leva les deux bras en l'air et les jumeaux tapèrent chacun dans une main*
*tout trois reprirent la route jusqu'au point de rendez-vous, une fois arrivé, Chris toqua à la porte, Carl l'ouvrît*
Carl: Ahh, vous voilà... vous êtes les derniers, allez entrez !
*les trois ados rentrèrent dans la chambre, en arrivant, ils constatèrent que Mei était allongé dans les bras d'Amy*
Carl: asseyez vous, bon maintenant qu'on est tous là, parlons de notre plan, il faut qu'on le peaufine ce soir
Tod: le détonateur est prêt, encore une fois, il ne nous manque que l'acide et on pourra commencer à construire la bombe
Carl: bon bonne nouvelle, quant à moi, j'ai quelque chose qui pourrait vous intéresser
Rod: dis nous tous
Carl: mattez ça
*Carl sortit de l'intérieur de sa veste une arme à feu*
Amy: me dis pas que...
Carl: si si, c'est bel et bien un pistolet
Rod: WoW, où tu l'as déniché ?
Carl: je réussis à entrer dans une salle de garde, et dans une armoire il y avait ça, c'est un chargeur à sept balles, il faudra qu'on l'utilise à bonne escient
Tod: tu sais t'en servir ?
Carl: on peut dire ça, j'ai fais du tir avec mon beau père quand j'étais plus jeune
Rod: mais c'est super, avec ça on aura de quoi se défendre là haut
Carl: exactement, mais on ne l'utilisera quand cas de dernier recours, ça risque de les rameuter et on se retrouverait vite dans de beaux draps
Tod: c'est bien vu, mais il nous faut une arme individuel, si on a un pépin, il faut que chacun ait de quoi se défendre
Rod: on va en trouver, il doit y avoir des battes, des couteaux, des tournevis ou autres ch...
Chris: les gars !
*Chris, qui n'avait pas prit la parole depuis le début du rendez vous, se leva soudainement et interrompit les jumeaux*
Chris: je peux vous poser une question un peu idiote ? Au fond, pourquoi on cherche à s'enfuir ?
*face à cette question, le groupe demeura silencieux, ne sachant pas quoi répondre*
Chris: c'est vrai quoi, au fond, vous n'avez aucune raison de partir, vous avez plutôt une belle vie ici, et là haut, le monde tombe en ruine, alors pourquoi tenter le diable ? On devrait rester ici non ? (Dit il en regardant avec insistance le sol)
*environ 2 minutes passèrent, et Carl se décida à prendre la parole*
Carl: j'ai décidé de partir, parce que je voulais essayer de retrouver la vie que j'avais avant avec toi...
*devant cette phrase, Chris ne put s'empêcher de relever la tête et de contempler le regard de son ami*
Carl: quand on est allés au dôme de ver, voir le ciel m'a rappelé tellement de choses sur ma vie passé, des choses que j'avais complètement oublié, tu sais comment on les appelle ses choses, « les choses de la vie », c'est pour ça que j'ai pleuré à ce moment là, et ça m'a redonné envie d'y croire, croire que cette vie n'est pas totalement disparus, ce dôme m'a redonné de l'espoir, et cette espoir, je veux le conserver à le partager avec vous
*devant ce discours, Tod se leva et prit la parole*
Tod: si j'ai accepté de te suivre Chris, c'est parce que tu es le seul en ma connaissance, qui a vu en nous deux un potentiel pour la science, avant, les « adultes » nous disaient qu'on était trop jeune pour ça, qu'il fallait abandonner ou qu'on ne réussirait à rien, alors que toi, depuis le début tu n'as pas arrêté d'être impressionné et de nous pousser à continuer, c'est toi notre source d'inspiration, c'est toi et toi seul qui nous pousse à nous dépasser sans cesse, alors je veux continuer à me dépasser à tes côtés, avis côtés mêmes
Rod: je suis exactement du même avis, c'est grâce à toi si on en est là aujourd'hui
*après ce discours, Amy prit la parole*
Amy: quant à moi, si j'ai accepté de te suivre, c'est parce qu'il n'y a qu'avec toi que j'ai passé ce genre de bons moments, avec mes parents c'est pas la grande éclate, ça fait un moment qu'ils sont dans une sorte de « dépression » à forcer de rester enfermer ici, à tel point que ça me plombait le moral, mais depuis que je t'ai rencontré, tu m'as donné le sourire, et tu m'as accueilli à bras ouverts auprès de toi, tu es en quelque sorte mon rayon de soleil, et je veux rester à tes côtés, c'est pour ça que je viens
*Chris, très surpris et impuissant face à chacun de ses discours, ne put s'empêcher de commencer à pleurer*
Carl: ah non, t'y mets pas, sinon moi aussi je vais pleurer idiot !
Tod: moi aussi
Rod: et moi donc
Amy: pareil pour moi
*Chris fut si ému qu'il tomba à genoux et éclata en sanglots, ainsi que ses amis mais qui eux, continuait à avoir le sourire*
Chris: merci... merci beaucoup les amis... je sais pas ce que je ferai sans vous
Tod: ne nous remercie pas, c'est nous qui te remercions pour tout
Rod: on t'en dois une, vois ça comme notre dette
Carl: allez mon pote, perds pas espoir maintenant, on y est presque, notre liberté n'est plus très loin (dit il en tendant une main vers lui)
*Chris hésita à prendre cette main, mais il était poussé par une énergie d'espoir qui lui fit reprendre ses esprits*
Chris: ouais... on va s'enfuir, nous aussi on a le droit à la liberté, alors je vous promets qu'on y arrivera, tous ensemble !

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