Sous ses pleurs, ses vices

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Dans cet température fort appréciable, Geny courait vers sa maison et déversait des larmes qu'elle tentait de dissimuler de ces mains.

À quelques mètres de là, Hanastasia assistait à la scène avec choc. Les battements de son cœur se faisait de plus en plus violent tandis qu'elle vit Geny fermer avec fougue sa porte d'entrée.

Elle n'avait même pas besoin de quelques millisecondes de réflexion qu'elle sauta de son balcon, sans se soucier de son poème qui vola au vent. Elle coura d'une telle vitesse que sa respiration devînt aussi vite saccadée.

Elle arrêta enfin sa course, ce qui la permit de distinguer la petite créature se retrouvant devant la porte, un champi.

La scène de ce petit champignon toquant avec désespoir de sa petite main jouait devant le regard abbatu d'Hanastasia. Elle s'approchait lentement et sa petite tête, elle le caressa rapidement, avec douceur :

—Ne sois inquiet petit, j'entrerai pour voir son état

Le petit champi se détacha de l'entrée et Hanastasia en profita pour rentrer en vitesse.

L'intérieur fût très poussiéreux et bordélique qu'elle glissa sur un vêtement au sol.

Sa tête prit un énorme choc, mais elle n'en portait pas trop attention, puisque quelque secondes après, elle était déjà dans la chambre de Geny et cria sans retenu :

—Est-ce que tu vas bien ?!

Geny leva ses yeux aspergés de tristesse et d'incompréhension en direction d'Hanastasia, désormais si choqué qu'elle coulait dans ce regard triste. C'est Geny qui, cinq secondes après, la ramena dans cette dure réalité :

—Mais que faites-vous chez moi ?! Cria-t-elle avec colère

—Je t'ai vu, à l'extérieur, tu...

—Laisse-moi !

Hanastasia baissa sa tête et dit d'une voix douce qu'elle l'attendrait à l'extérieur de sa chambre, qu'elle sorti par la suite, sans oublier de fermer la porte derrière elle.

Entre les pierres et les feuillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant