_Chapitre 4🌻​_

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                    Elle m'avait giflée comme ça, sans raison apparente,j'avais fait, sans vraiment le vouloir, ce qu'elle m'avait dit defaire, je n'ai donc pas compris pourquoi elle me giflait, et d'abordpourquoi avoir voulu que je vienne. Elle a dit, après cettemerveilleuse façon de dire bonjour;

                   ''- Tu vois je crois qu'il commence à t'aimer et puisbien comme il faut.

                      - Et qu'est-ce qui vous fait dire ça, Flora?'' A la prononciation de son prénom elle avait changé de regard, de visage, et a commencé à sortir son flingue. Avec celui-ci elle m'a frappée. Tant qu'elle ne tirait pas ça allait, à peu près.

                    ''-I-Il ne fait que parler de toi avec le bibliothécaire, t-tu t'es même mise à l'observer et chercher quelques informations sur l-lui donc ne nie pas l'aimer, et puis lui, ces regards qu'il te lance, je veux plus te voir, je peux plus te voir. Ni Henry... il ne doit plus te voir...'' Alors que je commençais à prendre peur, un peu plus qu'au début, un bruit à attiré notre attention, celui-ci provenait de là d'où nous venions. Flora sur ses gardes avait brandit droit devant, en direction du bruit, le flingue, prête à actionner la gâchette.

                   ''- Pas un son ne doit sortir de ta putain de bouche'', m'avait-elle chuchoté. Et c'est là que le fou est sorti, tout tremblant, un couteau de cuisine dans une main et un téléphone dans l'autre, prêt à appeler.

- Bars toi de là et laisse-la tranquille ou j'appelle les flics!

- Alex, Alex, Alex... A répété la folle comme un mantra, au bout d'une dizaine de fois, ou Alexandre tremblait de plus en plus mais toujours avec un regard sure de lui, on a entendu une détonation. Un cri. Et Alex s'est écroulé. Une main à l'épaule. Il a quand même réussi à dire ceci;

-J'ai tout filmé, et hop... c'est envoyé au commissariat... Mme Lavigne..'' Il a sourit et s'est relevé. Quelques personnes s'étaient rassemblées autour de lui et dévisageaient la folle dingue. Flora était foutue. Prise de peur elle a balancé le pistolet par terre et a tenté de s'enfuir mais trop de monde était autour et bloquait le chemin, c'est la police qui est venue la chercher, tout le monde avait appelé et ils avaient reçus la vidéo. Alex a été emmené à l'hôpital pour lui retirer la balle qui s'était logée dans sa clavicule. Ensuite on a été faire une déclaration et porter plainte au commissariat. La police a voulu perquisitionner son appartement, ils nous ont laissés le voir, Alex et moi, car il y avait plusieurs clichés de nous, mais plus précisément d'Henry. Nous avons strictement refusé qu'il prenne connaissance de cela de peur que ça le rende fou. Nous savons que ce n'est pas la chose à faire mais on attendra. Un jour il saura mais pas pour le moment.

                    Elle avait en fait une pièce entière de clichés delui. Dans le train. Au supermarché. A la brocante. Partout. Toutesces dédicaces étaient aussi exposées. Ses livres, elle les avaitdans presque chaque édition. Des DVD de ses interviews, très peunombreuses. Allez savoir comment elle s'était procuré tout ça. Surun mur du salon, moi, une photo de moi, entourée et barrée aufeutre rouge. On peut facilement deviner ce qu'elle comptait faire.Je n'ose imaginer ce qu'il se serait passé si Alex n'avait pas étélà.»

                    Le lendemain je suis parti voir Alexandre pour luidemander des explications, comment avaient-ils pu me cacher tout ça,et comment n'ai je pas remarqué cette Flora Lavigne? Alex m'avaitassuré que c'était en aidant sa sœur qu'il s'était blessé.Comment aurais-je pu me douter que c'était faux.

                     Et Alice. Pourquoi n'être pas venue me voir et me dire,tout ça? En passant par ses sentiments et puis cette folle dingue,comme elle l'appelle. Et puis comment j'ai fait pour ne pas remarquerque cette femme me suivait comme mon ombre?

                     En arrivant à la médiathèque, à l'heure d'ouverture,j'ai trouvé Alex, et Alice. J'ai rendu le carnet à Alice et aitdemandé des explications. Elle a donc compris que j'avais tout lu.Que je savais. Ils se sont regardés et n'ont pas osés parler, nil'un ni l'autre.


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                      En effet, tout cela aurait du se passer ainsi. Siseulement il en avait eu la le courage et la curiosité. Mais cejeune homme a préféré rendre le carnet, il a préféré lapolitesse.

                    Désormais, il est dans un restaurant, Chez Nico, ilvient de commander une pression pour lui, et une menthe à l'eau pourcette jolie fille. Cette fille qui accours vers lui.

                    Un carnet à la main.

La Fille Du Train.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant