_Chapitre 2🌻_

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Une semaine plus tard, elle continue;

«J'ai ressassé l'épisode de la semaine dernière et ai finalement décidé de jouer. Parce que; ''qui ne tente rien n'arien'' et j'aime tenter. Et puis il M'INTRIGUE. Je veux savoir qui il est. Le connaître. Voir si mes hypothèses était correct. Savoir s'il peut m'être cataclysmique.

                    Mon jeu commence aujourd'hui, ce 27 juin, 6 mois après qu'il soit apparu dans ma ''grande'' vie. Et il commence par une observation. Je suis bien sortie à mon arrêt mais suis entré dans la navette par le coté où il ne pouvait pas me voir. J'ai guettée sa sortie, et le suivis. A noter; son arrêt est 15 minutes après le mien. Je l'ai donc suivit une bonne dizaine de minutes, au bout du chemin : une médiathèque. Pour me ''camoufler'', un minimum, j'ai retiré mon sweat et l'ai mis à ma taille. Attaché mes cheveux, mis un masque qui trainait dans mon sac, rappel de l'épidémie, et mis mes lunettes de vue, ma paire à montures assez épaisses. Je suis au courant que à moins de 4 mètres on me reconnaitra forcément. Mais mon but était de l'observer d'assez loin, à plus de 4 mètres. Je l'ai donc suivis dans ce lieu où je suis entrée 5 minutes après lui. Plus précisément 3 minutes, ma patience n'allant pas jusqu'à 5minutes. Bref. Il était en pleine discussion avec le bibliothécaire j'en ai donc profité pour m'installer un peu plus loin derrière des rangées de livres et ..»

           - Mec t'as l'air à fond dans ta lecture, qu'est-ce tu lis? Bon tu m'en parleras Chez Nico, d'ailleurs laisse tout là tu reprendras ça après.

                    Alexandre me tira instantanément de ma lecture, qui paraissait plus que passionnante et remarqua par la même occasion un plâtre, depuis combien de temps l'avait-il?. En temps normal, après être descendu du train je traine dans les rues ou au parc et quand il prend enfin sa pause, je rejoins Alex Chez Nico, le café au bout de la rue. Nico, c'est Nicolas, un vieil ami à nous qui à voulu ouvrir son propre café avec sa conjointe. Notre QG.

                    Je prends mon sac et glisse de nouveau le carnet, comme s'il allait se volatiser, et mets casque et téléphone dedans également. Arrivé là-bas, on rigole, on discute, on débat pendant une bonne heure avant de se dire aurevoir à Nico. Sur le chemin pour retourner à la médiathèque. Alex me regarde, vous savez, avec ce regard qui veut dire « toi t'as des choses à raconter que tu n'oses pas raconter».

           - Nan.

           - J'ai encore rien dit!!! me lance-t-il.

           - Et beh ne dis rien.

           - Plus sérieusement. T'as quelque chose.

           - D'accord monsieur et qu'est-ce qui vous fait dire ça?

           - MEC! Commence Alexandre, t'as même pas remarqué que derrière nous il y avait la fille du train!

           - Attends attends! M'exclamais-je en m'arrêtant, littéralement, sur ces mots.

           - Sérieux t'avais pas remarqué? Dit-il en s'arrêtant face à moi.

                    Deux questions me taraudaient, premièrement; comment ne l'ai-je pas remarqué? Et deuxièmement; comment peut-il l'avoir reconnue sachant qu'il est censé ne jamais l'avoir et que je ne lui ai pas montré de photo – que je n'ai pas- d'elle?

           - Mon très cher ami, je crois que tu me dis pas tout.

           - Ce qui, ce qui est normal, c'est normal que même les amis aient, hum, aient..

           - Tu es sure que tu ne connais pas Alice? Le coupais-je.

           - Alice?

           - La fille du train.

La Fille Du Train.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant