Chap 4: L'expédition

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Il était temps de partir, il le fallait autrement nous serions à court d'eau. Nous avions préparé un plan bien élaboré pour sortir de la maison. Nous devions d'abord éloigner l'infecté du portail pour sortir par celui-ci. Je me chargea de faire diversion pendant que Charles ouvrirait le portail et Lucas devait le couvrir. Ça y est ! Il est 17h ! Plus de temps à perdre... Alors, j'ouvris délicatement la porte pour voir où il était passé. Je m'empressa de sortir le premier. Il était juste là... En train d'agoniser dans l'herbe de mon jardin... Il y avait du sang partout et des lambeaux de chairs à quelques endroits du jardin... Notamment sur la porte du cellier... Le temps que je dégaine mon arme , il s'était déjà relevé, prêt à me foncer dessus pour me bouffer ! Et d'ailleurs... Il ne rata pas un instant... Comme si sa faim dominait son humanité. Par réflexe, j'esquiva son coup, je me retrouva derrière lui et trancha sa tête avec mon sabre d'un simple revers. Le corps, sans tête, tomba raide sur le sol tel une pierre percuta le sol. "Leurs points faibles sont donc la tête, ce clichés sur les zombies était donc vrai..." Je me suis dit juste après la décapitation. À vrai dire, de ce que je me souviens, je crois avoir prit du plaisir à tuer mon premier infecté. Nous nous sommes dépêchés de sortir du jardin. À présent, une attaque de n'importe quels endroits était désormais possible. Il fallait que nous soyons très discret et à l'écoute du moindre bruit pour minimiser les chances de nous retrouver avec d'autres gens. Pendant la première heure, tout s'est déroulé à la perfection hormis deux infectés que nous avions croisé sur notre chemin. Mais je vous laisse deviner ce qu'ils sont devenus... Pour la deuxième partie du trajet, nous devions traverser un champ pour contourner la ville, le champ longeait les bâtiments, mais je me suis dis qu'il valait mieux passer par les champs qu'au milieu des bâtiments. Ainsi, nous avions donc commencé notre chemin. Nous avions du mal à voir et à nous localiser, le champ était plus haut que nous. Et puis... Soudain... Lucas nous a hurlé... "Ils sont dans le champ ! Courez !" Nous n'avons pas perdu un seul instant et nous nous sommes dépêchés, comme si nos vies en dépendaient, d'ailleurs si nous avions continué notre chemin... Nous serions sûrement tous morts... Heureusement que Lucas les a aperçu à temps. Je suis arrivé le premier, du moins c'est ce qu'il me sembla puisque j'étais le seul sur la route. À ce moment précis, deux choix s'offraient à moi. Soit partir à leurs recherches et retourner dans le champ. Soit aller au terminus, c'est à dire chez mon père. J'avais pris le temps de briefer Lucas et Charles au cas où il arrive ce genre de situation. Nous devions tous nous rassembler au point d'arrivé. C'est donc ce que j'ai fait, j'ai marché en toute discrétion le long de la route, j'avais peur d'avoir a me mettre dans une situation où, un infecté m'aperçevrait  au loin et en attire d'autres. Il était 18h38, du moins, c'est ce qu'affichait mon téléphone quand je suis arrivé chez mon ancien chez moi. Je ne voyais personne. J'avais eu peur qu'ils leurs soient arrivés une galère de leurs côtés. J'ai donc décidé de leurs envoyer un message pour leurs dire que j'étais arrivé et que je devrais commencer à organiser la maison. J'avais reçu un "Ok, moi je suis derrière la supérette, j'arrive dans pas longtemps" de Lucas et je n'ai rien reçu de Charles. Même pas un "vu"...
J'ai donc commencé à rentrer dans la maison, mon sabre à la main. Heureusement il n'y avait personne, ce qui m'a permis de commencer à bloquer les accès. Je devais caller un meuble à la porte de devant, et je cloua quelques planches pour bloquer l'accès aux fenêtres du rez de chaussée. Puis... Un gros bruit, suivi de nombreux coups sur la porte de devant eurent lieu... Je me munis de mon poignard, afin d'éviter de montrer mon existence dans la maison, je me suis déplacé à petits pas vers la porte arrière. La porte continuait d'être frappée et ruée de coups. Et puis un hurlement ! Et j'ai hurlé à mon tour "Lucas putain t'es con tu m'as fait peur !" Puis de nombreux rires suivirent. Cela m'a rassuré, Lucas était rentré, mais le problème était... Où est Charles ? Nous lui avions donc envoyé des messages et encore des messages pour savoir où il était. Mais pas de réponse... Son téléphone devait être cassé ou ne plus fonctionner. Avec Lucas, nous avions trouvé un peu de bouffe dans des boîtes de conserves et de l'eau. Nous avions donc mangé, bu, et dormi ici...
Cette nuit là, Charles se réveilla dans une salle qu'il ne connaissait pas... Et fît la terrible découverte qu'il ne lui restait plus qu'un seul bras... Et puis, terrifié il vit la silhouette de deux personnes s'approchant de lui couteaux et haches à la main...
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J'ai mis plus de temps à écrire ce chapitre par manque de motivation. Ça prend du temps à avoir les bonnes idées. Des fois ça prend 2-3 jours, parfois 2-3 semaines.

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