Chap 15: La bizarroïde

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Quand je relevai la tête, Lisa me regarda d'un regard si sensible et attentionné, c'est à ce moment que je me suis dit que c'était vraiment la fille parfaite pour moi. Elle m'aida à me relever et, proposa son aide pour soigner ma plaie, celle du couteau, évidemment j'ai accepté. Elle m'avait dit de m'allonger sur le lit et de serrer les dents. Elle versa un liquide désinfectant dessus, et honnêtement, j'avais pas eu si mal que ça. Peut-être à cause de l'habitude de souffrir de mon œil... Puis elle prît une ficelle ainsi qu'une aiguille dans le but de recoudre la plaie. Là par contre, j'ai eu super mal, malgré sa délicatesse je ressentis une assez grosse douleur à chaque fois qu'elle transperçait ma peau pour faire passer l'aiguille. Une fois terminée, elle m'avait m'appliqué une espèce de gros bandage autour. Pour la remercier, par surprise, je l'ai prise dans mes bras et je l'ai jeté sur le lit avant de l'enlacer encore une fois... Soudainement, la porte s'ouvrit et Charles m'avais demandé de venir avec lui. Alors, je suis parti avec lui après avoir embrassé Lisa. L'endroit où nous étions, était en fait un grand camping du nom de Quimper en Bretagne. J'étais extrêmement troublé, comment je suis atterri à cet endroit ? Le long du trajet, Charles m'expliqua que leurs base principal était ici. Charles avait suggéré venir chez moi car notre bande pourrait être un bon élément. Si nous avions été emmenés ici, c'est pour deux raisons, d'une part parce que Lucas s'était fait capturer, lui et sa bande, au cours des six derniers mois, avaient tué plusieurs personnes du groupe de Charles. Au départ, leur groupe était de douze, et à présent il ne compose plus que quatre membres. Et d'autre part, juste après nous avoir récupérer, Charles avait raconté ce qu'était devenu les membres cassés de Lucas suite à notre affrontement.
Le directeur demanda à l'équipe de Charles de nous amener à lui pour "des tests et des expériences"... Apparemment je ne serais pas le seul à avoir commis ce genre d'horreur, à avoir une capacité du genre... Au camp, nous sommes à peine sept, cette information me rassura un peu, mais pas au point d'être ravi de l'apprendre, dans le sens où le monstre que j'étais peut-être devenu ne me laissa pas indifférent... Seul... Lorsque nous sommes arrivés devant une double porte blanche, il m'avait dit qu'il fallait que je rentre seul. Le bâtiment avait une grande façade grise, sans fenêtre, on aurait dit une pharmacie sans logo. Lorsque j'ouvris la double porte, un homme d'une trentaine d'années s'approcha de moi...

-Je te remercie pour ta venue Gabriel. Est-ce que l'endroit te plaît ? Charles t'as raconté la raison de ta présence ?

-J'aurais loin d'imaginer que j'étais en Bretagne lors de mon réveil, et oui Charles m'a tous raconté à propos de ma venue.

-Et tu en penses quoi ? Je parle de ta participation pour les expériences.

-À vrai dire, je ne sais pas trop quoi penser de tous cela, lorsque c'est arrivé, je n'avais été plus moi même, alors comme vous vous imaginez, je cherche des réponses.

-Ne t'inquiète pas, ici tu n'es pas un rat de laboratoire, tu es simplement différents et nous voulons savoir les raisons qui t'ont poussé à agir comme tu l'as fait.

-Je me suis senti super bizarre tout à l'heure.

-C'est à dire ?

-Je me suis senti comme vidé de mon énergie. Et puis mes blessures m'ont fait ressentir quelque chose de bizarre, je ne saurez vous expliquer.

-Nous essayerons de régler cela à notre prochaine rencontre. Là je dois m'occuper de Léa. C'est une patiente tout comme toi, d'ailleurs, de tout tes semblables, c'est toi qui est au stade le moins avancé. Pour te donner une idée, Léa a réussi à broyer un corps humain dans son intégralité, ça paraît impressionnant n'est ce pas ?

-Et bien oui j'imagine...

-Parmi vous, il y en a une qui sort du lot. Zoé arrive à contrôler les messages nerveux de ceux qu'elle fixe. Une sorte de télépathe pour faire simple. Là je dois te laisser, alors je te conseille d'aller au centre de la troisième avenue, tu y trouveras un rassemblement d'une centaine de personnes, c'est une sorte de grand repas en commun. Tu y trouveras tes amis. Et si tu as besoin de quoique ce soit viens dans la sixième avenue, le bungalow numéro quatorze c'est le mien.

-Je te remercie et ne t'inquiète pas je n'hésiterai pas à venir te voir si j'ai la moindre question.
Sur ce je te laisse, je pense que tu dois être suffisamment occupé.

-Oui c'est gentil, je te souhaite un bon repas avec tout le monde et on se retrouve demain.

Je suis sorti par ces même double portes, et je décida d'aller me changer avant de rejoindre la communauté. Lorsque j'étais entré dans la maison, je ne saurais expliquer, mais j'avais ressenti quelque chose d'étrange. Je cria le nom de Charles et Lisa, mais personne ne répondit. Alors, je me suis avancé pièce par pièce, sans faire le moindre bruit... Lorsque j'étais entré dans la chambre, le placard se ferma sous mes yeux... Alors, je pris le poignard sur la table de chevet... Je m'approcha doucement, prêt à planter la personne qui se cachait... Je saisis la poignée... La tourna lentement... Et...! J'étais figé, je ne pouvais plus bouger ! La personne est sortie du placard... C'était une femme, elle devait avoir la vingtaine. Son regard se mélangeait au mien, ces yeux d'un violet proche du mauve m'engloutit tout entier... Elle commença à m'adresser la parole tout en me fixant du regard...

-Ravie de te connaître Gabriel, je m'appelle Zoé, mais tu peux m'appeler la bizarroïde si tu préfères, comme ils le font tous...

-Qu'est ce que tu fous là ?! Pourquoi tu te cachait ?! Où est passé Lisa ?!

-Je t'ai vu parler avec le doc, il t'a dit quoi à mon sujet ?

-Rien du tout ! J'te connais pas ! Maintenant lâche moi ou j'te...

Comment était-elle capable de faire ça ? Elle m'avais empêché d'ouvrir ma bouche, c'était quoi son pouvoir ?! Alors que je me débattais pour reprendre le contrôle de mon corps, elle m'avais adressé une dernière phrase...

-Tant que je te fixerais du regard... Ton corps est à moi !
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À partir de là, il va falloir que je fasse entrer un peu d'érotisme dans mon histoire. Si je veux être un bon écrivain, il faut que je sois bon dans un maximum de domaine littéraire. Alors, n'hésitez pas à me donner des conseils ou même à écrire des critiques constructives. Je suis preneur !

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