Les familles astrales

Chapitre 3

Une petite lueur vient sortir Éris son long sommeil. Celle-ci gligne d'abord des yeux et après les avoir totalement ouverts, elle reconnait le lit dans lequel elle était à l'infirmerie.
Elle pousse un grognement quand elle se rend compte qu'elle restera sûrement encore une bonne semaine coincée dans cette chambre blanche, même si celle-ci n'est pas vide, il est sûr qu'elle prendra un retard considérable face à ses camarades pour les cours et verra ses chances d'intégrer la classe d'élite à néant.
Elle veut appeller l'infirmier, cependant, elle se rend compte n'arrive à pousser que de drôles de bruits.
Sa langue paraît plus pointue et plus grande.
Elle commence à paniquer, mais au moment où le co-directeur arrive avec son collègue qui s'occupe de l'infirmerie, tout semble être revenu à la normale.
La jeune fille pensa simplement qu'elle avait dû alluciner à cause des étranges effets qu'elle avait depuis plus d'un mois.
Mr Baizan commence alors:

"Tu as eu un malaise au milieu de l'école, tu ne ressens rien d'anormal? Petit mal de ventre, à la tête ou autre?
- Tu n'aurais pas dû sortir, qu'est-ce qui se serait passé si ton camarade n'était pas là?! Continue l'infirmier, Mr John.
-Et bien à se propos, tout allait bien avant que je le vois, vous êtes sûrs que ce n'est pas lui qui m'a drogué?" Demande insolemment Éris, énervée par tant d'affection soudaine.

Elle ne porte pas particulièrement les personnes qui, comme elle pense des deux hommes en face d'elle, ne se soucient pas réellement d'elle ou d'un autre élève lambda: tout ce qui les intéressaient, c'est qu'ils ne reçoivent pas de mauvaises rumeurs comme quoi ils auraient poussé une élève jusqu'au surmenage et qu'ils ne l'auraient même pas soignée correctement.
Elle est cependant prête à supporter Mr Baizan pour pouvoir avoir une chance dans sa vie future, mais à ce moment, la fatigue ne lui faisait pas office de bon résonnement.
Mais à sa grande surprise, ils semblent gênés du fait qu'elle ait dit que c'était la faute de sa rencontre avec le jeune étudiant, comme si elle avait mis le couteau dans la plaie.

"Non, je dois me faire des idées, je dois sûrement imaginer n'importe quoi parce que je suis fatiguée. Pense-t-elle.
Je m'excuse de ce que je viens de dire, je suis juste sur les nerfs à cause des symptômes récent que j'ai eu. Reprend elle.
-Bien, nous allons donc te laisser. dit Mr. Baizan.
-Si tu as un quelconque problème, appuis sur le bouton à côté de lit, je suis dans la pièce d'à côté. Termine l'infirmier.

Alors que les deux hommes allaient sortir de la pièce, Éris les retients:

"Juste! Comment s'appelle le garçon que j'ai vu?
- Aaron Fischer, nouvel élève, il sera dans la classe spéciale." Dit le co-directeur.

Sur ces mots, ils la laissent, dubitative, devant l'erreur qu'elle a fait.
Elle répondu au professeur de la classe qu'elle espérait rejoindre, accusé celui qui l'a sauvé qui est également son peut être camarade de cette même classe.
"C'est mort, je n'ai plus aucune chance de réussir quoi que ce soit pour réussir à m'inscrire avec eux, ils doivent me haïr." Ses pensées négatives ont continué toute la soirée...

À suivre...