Anaïs Carter - Mémoire de Sixième année

Préface par Anaïs Carter

Je me nomme Anaïs Carter et cette histoire, c'est la mienne. Par où commencer, j'ai le sentiment d'avoir vécu une dizaine d'années en une seule et en même que septembre était simplement hier. D'après Violette je devrais mettre mes pensées par écrit, et pourquoi pas les brûler par la suite. Une sorte de travail sur moi. Je suis moyennement convaincue de mes capacités d'écriture mais je vais essayer. J'ai deux mois de vacances pour parvenir à mettre sur papier nos mémoires de sixième année. Nos mémoires de sixième année, je trouve que cela sonne bien. J'ai pas envie que cela ne tourne qu'autour de ma petite personne. Ce serait sûrement bien ennuyant si je le faisais. Maintenant que j'y pense, Louis a accaparé la majorité de mon temps cette année. D'ailleurs même quand il ne le faisait pas je ne parvenais pas à le laisser totalement partir. Les seules variantes de ma vie sentimentale se trouvent dans ma relation en dents de scie avec James. Rien de très glorieux. C'est une des raisons qui me pousse à écrire. Il faut que je me recentre sur moi, que je dresse le portrait des choix et des actions qui m'ont fait attérir où je suis (seule, célibataire, et en construction), et principalement que je pardonne et me pardonne pour peut être arriver à avancer avec moi (car finalement ce qui reste toujours c'est moi, simplement moi). Enfin, c'est un bien beau discours. Je reste experte en "je commence pleins de chose mais je ne finis jamais rien". La différence principale c'est que cette fois je ne suis simplement pas seule. Cette fois ce sera différent. Cette fois, Violette, Morgan et les copains ne me laisseront pas tomber. Je ne suis plus seule contre tous. Nous sommes tous ensemble. Je sais que cela fait beaucoup de slogans des mousquetaires, mais j'y crois. Les sorciers, les moldus, nous sommes fait pour vivre ensemble. Le groupe rend plus fort chaque individu qui le compose. Si vous lisez ces lignes, c'est que je suis parvenue à écrire.

A vous mes amis, il n'y pas besoin de mots.