Balkissa: Un chemin périlleux

prologue

Je continue de laver ces vêtements en me demandant quand est ce que ca sera fini. J'ai mal aux doigts mais je n'ai pas le droit de me plaindre. Oh mon Dieu quand est ce que je verrai le bout du tunnel. J'ai passé plusieurs heures a faire la lessive et au moment ou il ne me restait plus trois vêtements a laver elle sort avec un autre lot de vêtements. Moi qui espérai reposer mes doigts mais visiblement ce n'est pas pour maintenant.

la sorcière: Pourquoi tu me regardes comme ca? tu veux me frapper peut être ?

moi: ce n'est pas ca c'est juste que je suis fatigué j'ai mal aux doigts. Je pourrais au moins faire une pause ?

elle: pause? ou ca? Ici? tu te crois ou?

moi: je fais la lessive depuis ce matin...

Elle: a quoi d'autre sert tu dans cette maison? Tu as même de la chance d'avoir un toit

C'est vous qui vivez dans ma maison car ici c'est chez ma mère et c'est moi qui ai hérité de cette maison.

moi: je veux juste me reposer

Elle: Je te donne dix minutes pour finir cette lessive si tu ne le fais pas tu verras de quel bois je me chauffe.
Aller Balkissa supporte, un jour ca ne sera qu'un souvenir. Mais quand? Dieu seul le sait. Cette sorcière passe tout son temps a me maltraiter. Je fais la lessive de tout le monde dans cette maison toutes les semaines. Parfois pour me faire chier elle est capable de me faire laver des vêtement propres

**Quelques heures plus tard**

Je n'ai rien compris j'ai juste senti la paume de sa main sur ma joue. Et comme d'habitude je connais déjà la raison.

papa: Si tu es incapable de respecter ma femme tu te casses d'ici

moi: pardon

papa: sale conne. J'ai du mal a croire que je suis ton père.

oooh moi aussi crois moi. Parce que je peux comprendre que ta femme se considère comme la rival de ma mère et que c'est la raison pour laquelle elle me déteste mais mon père? Pourquoi?

papa: Tu dormiras dehors aujourd'hui

moi: mais... Tu sais que cette ville est très dangereuse. Même dormir dans la cours de la maison c'est dangereux

papa: vois tu ca je n'en ai rien a faire. Prends ton matelas tu dors dehors.

Tout ceci uniquement parce que j'ai dit a sa femme de me laisser prendre une pause parce que j'avais mal aux doigts .
Je ne dis rien et vais prendre mon matelas pour l'étaler dehors et me coucher.
je regarde les Etoiles dans le ciel en me pausant toutes sortes de questions. Pourquoi ces gens me détestent? pourquoi mon père? Qu'est ce que ma mère lui a fait de son vivant pour qu'il maltraite sa propre fille? Mon petit ami est venu demander ma main en mariage ils ont refusé. Parce que si je me marie et que je quitte la maison il n'auront plus personne pour entretenir l'entretenir pour eux. Alors espèrent ils que je passe toute ma vie comme leurs esclave? Non je dois m'en sortir... Oh mais attendez si je sors maintenant personne ne suivra après moi. Il y'a un couvre feu et si je sors je prends le risque soit de tomber sur une voiture de patrouille des militaires soit tomber sur cette maudite secte. Seigneur pas eux s'il te plait.. Non c'est trop dangereux.. Mais je ne peux vraiment plus continuer a rester ainsi non je vais sortir. Je tomberai sur les militaires par la grâce de Dieu. J'ai alors pris le risque et je suis sorti de la maison, le cœur battant je tremblais. J'avais peur et j'avais commencer a regretter. Je me suis retourné pour faire demi tour puis je me suis encore rappeler de la maltraitance. Non tout ce qui m'arrivera aujourd'hui sera du Khair (bienfait). Je me retourne encore et me met à marcher dans la ville sans savoir exactement ou j'allais. Qu'est ce que tu fais Balkissa? Tu n'as rien sur toi comme argent. Ou iras tu ? Me disais une voix dans ma tête. Mais je m'entêtais, je refusais de faire demi tour et retourner à cet enfer. Quoi qu'il advienne j'irai de l'avais répondis je a cette voix.

Une voiture s'arrête devant moi et Dieu merci je vois un homme en tenue militaire descendre et s'approcher de moi

lui: jeune fille que fais tu dehors a cette heure? Ne sais tu pas que c'est dangereux?

Moi: je suis entrain de fuir chez moi. On me maltraite et j'ai pris le risque en me disant que je ne tomberai pas sur ces malfrats mais sur vous et Dieu merci c'est ce qui arriva

lui: allez monte dans la voiture.

je me dépêche de rentrer dans la voiture et justement je tombe sur mon copain. Ca faisait des mois que je ne l'avais pas vu

moi: Boulama? tu as rejoint l'armée je ne savais pas

un des hommes: hahahahaha

qu'est ce que j'ai dit de drôle.

lui: Nous, nous sommes plus fort que l'armée

moi: y'a t'il plus fort que l'armée? J'ai du mal a vous saisir. Vous êtes une force Spéciale?

Lui: Si tu veux... Tu peux nous appelez comme ca. Mais on nous connait plus sous le nom de Boko Haram.

Innalillahi wa'ina ilayhi raj'aune. Na shiga uku na lalace (je suis foutue)