Quand on s'y attend le moins: Tome 2( Casanova Family)

Chapitre 1

Sicile/Italie

PDV Alfredo

Debout devant la grande baie vitrée, je fixais la cour. Le ciel s'obscurcissait petit à petit, annonçant l'orage et les feuilles des arbres dansaient sous la force du vent.

Elle s'avança vers moi au bras d'un homme en me regardant droit dans les yeux.

- Ne pense pas que j'ai accepté toutes les conditions du divorce par amour, me dit Jocelyne, mon ex-femme.

- Pourquoi as-tu accepté dans ce cas ?

- Je n'ai pas envie d'avoir affaire à ta timbrée de famille, juste ça, dit-elle avec mépris.

Mon frère revint dans la pièce avec des verres en main, il me tendit un verre et s'assit sur l'un des fauteuils en posant son verre sur la table basse.

- Félicitations, me félicita Eduardo en me regardant et son regard parlait à sa place.

Six mois, c'était le temps que mon mariage avait tenu. Après six mois, Jocelyne m'a demandé le divorce sans me fournir une explication qui tienne la route, " je ne t'aime plus" n'est pas une raison valable pour demander le divorce après six mois de mariage. Je sentais au fond de moi qu'elle me cachait des choses.

Je pensais être heureux en partageant ma vie avec quelqu'un comme mon frère, mais on peut dire que c'est raté.

- merci, dis-je en levant mon verre.
- ça va continuer jusqu'à quand ?

- jusqu'à ce que je sois fatiguée de croire en l'amour
- c'est une bonne attitude beau-frère, me dit Stella en mettant sa main sur mon épaule droite.
- bonne chance dans ce cas, mais pitié essayer de faire plus attention, tu es une personnalité publique, tu ne peux pas te permet d'accumuler des scandales. J'en ai marré de toujours intervenir pour te sortir de la merde.

Stella me fit un tendre sourire et s'assit près de mon frère.

- chéri, soit un peu tendre avec lui, dit-elle en lui tapant à la nuque.
- Il le mérite et il ne fait qu'accumuler des bêtises.
- bêtise ou pas, on doit le soutenir et éviter qu'il sombre, un choc amoureux peut détruire une personne.
- t'inquiète Belle-sœur, je suis solide, dis-je en lui faisant un clin d'œil.
- hum, je te crois
- Stella t'es la seule à croire en moi, même mon colocataire d'utérus n'a pas confiance en moi
- si tu avais un minimum de bon sens et que si tu pouvais utiliser ce qui te sert de cerveau, alors oui, je te ferai un peu confiance, dit Eduardo énervé.
- Qu'est-ce que je dois faire pour que la confiance se réinstaller
- déjà commence par utiliser ton cerveau
- juste ça, dis-je sous un ton moqueur.

- la prochaine femme que tu trouveras, soit celle avec laquelle que tu vas finir ta vie

- J'ai compris, mais tu sais on ne gérer pas les sentiments des gens. On peut t'aimer aujourd'hui et te détester demain, dis-je en m'asseyant.
- Alfredo t'a toujours été impulsif. Tes décisions à quatre-vingt-dix pourcents sont irréfléchi et dangereux.
- Chéri, soit moins dur; intervient Stella en essayant de détendre l'atmosphère.
- ça ne fait même pas deux ans que maman est morte, tu sais très bien que les circonstances autour de sa mort ont fait couler beaucoup d'encre et notre famille était sous les feux des projecteurs.

J'ai mal vécu le décès de ma mère. Voir sa mère perdre ses forces dans ses bras et être incapable de lever le petit doigt, c'est la pire sensation qu'il soit.

- Je ne vois pas le rapport avec mon divorce.
- tu organises le mariage du siècle sept mois après toute cette turbulence et tout ça pour divorcer après six mois
- Eduardo, je ne pouvais pas imaginer que Jocelyne était juste avec moi pour mon titre
- Si tu avais pris la peine de mieux la connaître ou de te renseigner sur elle, tu nous aurais évité d'être à la une de la presse.

- Je ne pouvais pas imaginer que ces journalistes de malheur avaient les yeux sur les faits et geste de notre famille.

- Tu ne pouvais pas le savoir, me dit Stella. Soit plus prévenant la prochaine fois.
- J'espère que tu ne nous sortiras pas un jour que tu as eu des enfants dont non ignorons l'existence, dit Eduardo.

- Je n'en ai pas si ça peut te rassurer. Je sais que t'es énervé, mais tu n'as pas le droit de m'accuser de tous les péchés du monde quand même.
- D'accord.

Nous restions calmes pendant un long moment lui pianotant son téléphone et moi contemplant la pluie qui tombaient.

- Je vais m'occuper des enfants, soyez sage, dit-elle en se levant et quittant la pièce.

Le silence fut rompu par la sonnerie du téléphone d'Eduardo.

Il soupira longuement, hésitant de répondre.

- C'est Alex, j'espère qu'il ne m'appelle pas pour ton cas; me dit mon frère.

Après que la presse est rendue public mon divorce, je pensais qu'il en a déjà été informer et cela doit être à la raison de son appel.

- Bonsoir Alex.

Une petite minute s'écoula avant qu'Eduardo ne le mette sur haut-parleur.
- Je n'arrive pas à y croire, il est encore divorcé, dit mon cousin
- Oui, c'est le cas, affirma mon frère.
- Il est à son quantième divorce ?

- j'en suis à mon deuxième Majesté, répondis-je
- Alfredo sérieux, cria Alexandro. Est-ce-que rend, tu comptes que nous sommes une famille influente et qu'il suffit d'un petit scandale pour qu'on soit sur les feux des projecteurs.
- Je le sais, dis-je.
Mon frère ne parlait pas, il me fixait juste.

- Suite à ton deux divorces, la presse s'est permis de remettre le dossier de la mort de Tata Hamada sur la table en faisant le lien son décès et la précédente guerre.
- Navré, je pense que ça prendrait une telle ampleur, dis-je en me massant la tempe.
- Alex, lâche le un peu, on a tous fait déjà déconner. Ce vrai qu'il est le roi des conneries, mais je reste persuader que s'il a divorcé c'est pour une bonne raison.

Oui, j'avais pris cette décision après mûre réflexion. Je croyais que Jocelyne était amoureuse de moi mais apparemment, c'était un leurre. Mon argent et mon titre l'importaient plus que moi, elle m'a montré qu'elle m'avait jamais aimé. Vu que, je venais de perdre ma mère, je me suis fait avoir par son jeu de séduction et je suis tombé la tête la première dans le panneau.

- Alf, tu peux me faire une faveur ?, me demanda Alex.

- Oui, laquelle ?

- Je sais que tu voudras te remarier, mais s'il te plait, soit sûr de ton choix cette fois. Tu peux avoir toutes les relations que tu souhaites et si tu as l'ambition de la présenter à toute la famille et à tout le royaume comme étant ta fiancée officielle s'il te plait, soit sûr que c'est celle qu'il te faut.

Eduardo se massa la tempe en me fixant.

Si je ne trouve pas l'amour, peut-être que l'amour de mes enfants pourra combler ce vide.

Je ne veux plus avoir affaire à une famille des timbrés

Qui voudrait d'une famille pareille ? Tout le monde souhaiterait être dans la famille royale, mais personne ne voudra être dans une famille aussi dérégler que la mienne.

Je pense que je dois me rendre à l'évidence, l'amour n'est pas fait pour moi.

- Je vous promets d'être beaucoup plus prévenant, de mettre plus de sérieux dans le choix de la future madame Dantès, dis-je.