Chapitre 4

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- Bonsoir Mademoiselle

De part mon titre, j'ai toujours eu des gardes pour veiller sur moi mais depuis que j'ai fait mon entrée dans la Liga ma sécurité a été de plus en plus renforcée.

- Bonsoir, dis-je en entrant dans le hall en hocha la tête au garde qui venait de ma saluer.

Seul les bruits de mes talons brisèrent le silence dans la  maison, il m'arrivait de songer à prendre un animal de compagnie pour me sentir moins seule quand je franchis le pas de ma porte mais au vu de mes absences répétés cela serait égoïste de ma part.

Depuis un plus de deux ans la solitude me rongeait et derrière ce visage souriant  je n'étais plus que l'ombre de moi-même, une vraie épave.

- Ari pourquoi?, me dit-il en m'attrapant par le bras.

- Tu connais bien les raisons mais tu veux jouer à l'ignorant.

- Moi je suis prêt à assumer notre relation aux yeux et au vue de tous.

- Moi non

- T'es sérieuse?

- Arrête de rendre les choses compliqué chéri. On est bien ainsi pourquoi vouloir se compliqué

- Tu veux qu'on reste un couple entre quatre murs et être ami en public

- Oui

- Et si je veux plus de ça?, me dit-il en me fixant profondément.

- Dans ce cas on se sépare, dis-je sans trop réfléchir.

- Ari t'es vraiment sûr de toi?

Son regard me suppliait, ses yeux étaient si captivant que je m'y perdais sans y faire des efforts.

Il me serra dans ses bras en murmurant des mots reconfrontant.

- soit on continue notre relation ainsi soit on se sépare , dis-je pour en le mettant au défi.

Son visage qui n'exprimait rien de nature devint tout blanc. Il recula en créant de l'espace entre nous et soupira plusieurs fois.

- Je ferai en sorte de te rendre la vie moi dure dit-il en quittant l'appartement.

Les larmes qui se mirent à couler sur ma joue en repensant à cette nuit. Si je savais, murmurai je en mis mon visage dans le coussin pour étouffer les sanglots qui s'échapper de ma bouche.


Pdv Alfredo Dantès

Assis dans le jardin  je profitais de la journée ensoleillé pour me bronzer un peu.

- Bonjour Alfredo, lança une voix douce à mes coté.

- Ah Stella

- Je te dérange ?

- Non vas-y mets toi

Elle s'assit en face de moi en souriant.

- Comment tu vas?, demandai je

- Je vais bien et toi?

- Je vais bien.

- Comment tu vas? Est-ce que tu digères ton divorce?

- Un peu affecté mais ça va 

- Pourquoi tu le dis pas à ton frère?

- Il ne comprendra jamais. Il a eu son lot de soucis et il n'est pas venu pleurer dans mes bras je ne vois pas pourquoi je lui ferai le plaisir de me voir me morfondre.

Quand on s'y attend le moins: Tome 2( Casanova Family)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant