l'homme de ma vie Tome 2

Chapitre 3

Khady ouvrit lentement la porte en jetant un œil, Anta tourna la tête dès qu'elle aperçu Khady et essuya quelques larmes avant de se redresser un peu.

Khady se précipita vers elle suivie de près par sa mère.

Khady : Non non non, ne te redresse pas, reste allongée. Tu as besoin de repos alors profites en, tout le monde est dehors et te souhaite un bon rétablissement.

Anta : Merci

Khadija : Comment tu te sens ? Tu vas bien ?

Anta : Je ne sais pas, je ne pourrai pas décrire ce que je ressens

Khadija : Ndeysane xalei magueu na way  ( eh bien, l'enfant à grandi)

Anta : Toi la ferme

Khadija : Je suis heureuse de vous voir heureuses comme ça, ne pense pas au passé Anta, pense au futur et au bonheur qui t'attend, tu es très forte ma chérie, je suis fière de toi.

Anta : Merci, tu as vu ton petit chéri ? Il dort paisiblement.

Khadija : Oh mon petit amour, je n'ai même pas fait attention à lui qu'elle chérie négligeante je fais hein ?! Il te ressemble beaucoup

Anta : C'est vrai ? tu trouves ?

Khady : Oui c'est vrai, on ne dirait même pas que c'est Malick son père, regarde comme il est clair par rapport à vous, c'est incroyable.

Khadija et Anta la dévisagèrent

Khadija : Imbécile pourquoi tu es bête comme ça ? Tu ne vois pas que c'est un nouveau né c'est pour cela qu'il est clair ?

Khady : Maman moi aussi j'ai des enfants je te signale, je te dis que ce bébé est vraiment clair et tu verras avec le temps je sais de quoi je parle et tu le sais aussi très bien

Anta : Khady a raison maman, il est plus clair qu'il ne le devrait mais ce n'est pas ce que vous croyez. Le père de Malick était très clair lui aussi, d'ailleurs, Malick dit qu'il lui ressemble, il le tient peut être de lui.

Khadija : Voilà une explication crédible, tu devrais réfléchir avant de parler

Khady : C'est toi qui t'es tout de suite imaginé des choses maman mais je n'ai rien dit de mal.

Anta : (en se moquent de sa mère) C'est vrai maman

Khady : Sinon ? Comment tu te sens ? Tu gère ?

Anta : Oui ne t'inquiètes pas, une des sage femme dit que d'ici quelques temps, je n'aurai plus mal

Khady : Oui mais je ne te parlais pas de l'accouchement

Anta : Ah tu parles de quoi alors ?

Khady : De ce que tu as fait à Khalifa est ce que tu...

Khadija : Ça suffit, sors d'ici Khady, je t'avais prévenue sors

Khady : Je reviendrai te voir plus tard Anta, nous devons parler tous les deux. Repose toi bien, je te ramène de la soupe.

Anta : De quoi elle parle maman ? Qu'est ce que j'ai fait à Khalifa ? Il est où d'ailleurs ? Il doit être dans tous ses états là dehors.

Khadija : Tu es folle ? Tu penses encore à lui dans des moments comme ça ?

Anta : Non, c'est juste que le connaissant, il ne restera pas tranquille avant de m'avoir vu saine et sauve, il s'inquiète toujours pour moi, il avait l'air apeuré tout à l'heure quand je l'ai vu. Il a vraiment beaucoup de tendresse à mon égard et je ne veux pas qu'il se fasse du mauvais sang pour moi.

Khadija : Tu ne peux même pas imaginer, il a créé un tel boucan ici mais ne t'inquiètes pas, je me suis occupée de lui et il est parti

Anta : Il est parti ?

Khadija : Oui, ça te pose un problème ?

Anta : Non, tu as bien fait, c'est la meilleure chose à faire, je ne voudrais pas causer plus de problèmes et Malick ne mérite pas ça.

Khadija : Je suis fière de toi Anta, tu sais ça ?

Anta : Tu crois que maman aussi est fière de moi là où elle est ?

Khadija : Bien sur Anta, tu es une fille exemplaire toutes les mères voudraient avoir une fille comme toi. Tu es forte et tu viens de donner naissance à un magnifique petit gars qui va t'en faire baver pendant un bon bout de temps alors crois moi. Tu vas très vite oublier tout ça et tu l'oubliera aussi, ce n'est qu'une question de temps.

Anta : C'est ça le problème maman, je ne suis pas sûre de vouloir l'oublier je... Je ne sais pas, je suis confuse là tout de suite je ne sais pas quoi faire

Khadija : Ce n'est pas le moment de penser à tes sentiments pour lui, pense à ton mari et à votre fils. Ce n'est plus que vous deux, maintenant tu as une vraie raison de rester avec ton mari. Tu dois le faire pour ton fils, pour qu'il ne grandisse pas sans son père

Anta : J'ai bien grandi sans le mien non ?

Khadija : Ce n'est pas pareil

Anta : Tu sais très bien ce que je veux dire

Khadija : En parlant de père, je l'ai aperçu dans le couloir, il était très inquiet pour toi

Anta : Ousmane ?

Khadija : Oui, C'est ton père Anta tu veux une autre gifle peut être ?

Anta : Haha je t'en veux toujours tu sais ?

Khadija : Tu es impolie, ton père t'a trop gâté à mon avis, tu te mets à parler mal des gens

Anta : Non, ce n'est pas la faute à papa, je crois que c'est mes fréquentations

Khadija : Ah oui ?

Anta : Ouais

Khadija : Merci de me l'apprendre

Anta : Au moins, je sais comment je devrais m'y prendre avec mon petit Katim

Khadija : Katim ? Comme ton oncle ?

Anta : Oui Katim

Khadija : Oh Anta, c'est une merveilleuse chose mais ce n'est pas à toi de prendre cette décision... C'est à ton mari de le faire

Anta : Quoi ? Mais c'est mon fils

Khadija : C'est aussi son fils

Anta : Je sais mais je lui ai donné naissance alors j'ai plus de droit sur lui

Khadija : Non, tu te trompes, iow nite nga? Malick sa borom keur la, mola ilif ilif sa dôme, louko nekh moy am bou sobé yallah. Iow Key gnane ko rek nahtaneko ba am linga beug ( Tu es insensée, Malick est ton mari et tu dois te soumettre à sa volonté. Ce que tu peux faire, c'est essayer de le convaincre de t'autoriser à lui donner le nom de ton oncle)

Anta : Gnane? Xalatoumako ( le convaincre ? Jamais) mon oncle Katim fait parti des personnes que j'aime le plus et je veux donner son nom à mon fils point.

Khadija : Nous en reparlerons plus tard mais pour le moment tu dois te reposer.

Anta : Où est papa ?

Khadija : Il est resté à la maison mais il n'a pas cessé de m'appeler pour prendre des nouvelles.

Anta : Je n'en doute pas

Khadija : Et pour Ousmane ? Tu ne vas pas le laisser te voir ?

Anta : Si, mais pour le moment je suis un peu fatiguée et j'aimerais me reposer. Il n'aura qu'à venir me voir à la maison.

Khadija : Je le lui dirai, repose toi un peu, je suis là je ne pars pas

Anta : Non maman s'il te plaît, vas te reposer

Khadija : Tu comprendras ce que je ressens quand ta fille accouchera

Anta : Haha j'imagine

Khadija : Je te laisse maintenant

Anta : Merci maman, je suis très contente d'avoir donné la vie

Khadija : Je sais, je sais, beaucoup d'autres s'en suivront inchallah.