𝐅𝐀𝐊𝐄 𝐋𝐎𝐕𝐄 | haruchiyo sanzu [𝐓𝐫𝐚𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬]

5.

murs peints à la bombe

Senju: Pourquoi tu n'acceptes pas simplement sa demande ? Peut-être que la vie serait plus facile pour toi.

J'avais immédiatement décliné l'offre.

- Et comment la vie elle serait plus facile ?

Elle haussa les épaules.

Senju: Qui sait ? Et si Haruchiyo était en fait un bon partenaire et que tu tomberais tellement amoureuse sans même le savoir ?

J'ai laissé échapper un rire sans enthousiasme face à ses attentes.

- Sanzu ? Comme le Sanzu Haruchiyo ? Lui étant un bon partenaire ? Dans mes rêves peut-être.

Roulant des yeux, j'ai verrouillé mon casier après avoir jeté la dernière lettre d'amour mal écrite faite par le seul et unique.

En revenant dans ma classe, Senju n'a pu que sourire narquoisement à ma dernière déclaration.

Senju: Alors il est dans tes rêves.

Je grogne d'agacement.

- Pas comme ça, Sen.

Une fois qu'on a atteint la salle de classe, on s'est assise toutes les deux et le professeur était déjà là, exceptionnellement tôt.

Profe: D'accord, la classe ! Il y avait des garçons nommés Kokonoi Hajime, Rindou et Ran Haitani, et Sanzu Haruchiyo qui ont vandalisé les murs de l'école, et j'ai besoin d'un élève pour le nettoyer, des volontaires ?

Pas de surprise, personne ne s'est porté volontaire. 'Qui voudrait nettoyer un gâchis qu'ils n'ont pas fait ? Cette professeur aurait dû choisir au hasard.'

C'était comme si la professeur avait lu dans mon esprit.

Profe: Personne ? D'accord, laissez-moi choisir.

Senju et la classe suppliaient littéralement dans leur esprit qu'elle ne les choisisse pas, et ça m'incluait aussi.

Le professeur a établi un contact visuel avec moi, oh non.

Je savais que ça n'allait pas bien se passer pour moi quand elle a fait ce sourire doux mais sadique.

Profe: D'accord, que diriez-vous de.. Celle qui m'a causé tant de problèmes hier, L/n Y/n. Je te retrouve à l'arrière de l'école.

Tout le monde soupire de soulagement, mais je ne pouvais que soupirer d'agacement, je souhaitais ne pas suggérer de choisir au hasard dans mon esprit.

-ꨄ︎-

Prof: D'accord, nettoie ceci et cela, là-bas aussi. Assure-toi que je ne verrai pas un grain de peinture en aérosol d'ici demain, ou tu seras suspendu, compris ?

J'ai hoché la tête, fermant les yeux pour que mon professeur ne puisse pas me voir rouler des yeux.

Alors j'ai commencée à nettoyer pendant des heures, Sanzu et ses amis ont vraiment laissé un gros bazar qu'il fallait nettoyer. J'ai eu envie de déchirer le mur en morceaux.

Lorsque le coucher du soleil s'est enfin montré, j'étais sur le point de terminer. Tout ce dont j'avais besoin était de frotter une partie de plus et tout allait bien.

Avant même que je ne puisse m'approcher du gommage dont j'ai besoin pour obtenir la paix, j'ai été surprise par une voix, la voix que je voulais le moins entendre ce jour-là.

Sanzu: Bon travail Y/n ! Merci d'avoir nettoyé nos dégâts !

Je me suis retournée pour lui adresser, à lui et à son groupe, un sourire aux yeux fermés, un sourire qui signifiait 'je te déteste.'

- Je vous demande gentiment, à toi et à ton groupe, de ne plus faire de bêtises, ça me gênerait vraiment si vous continuiez.

Lorsque j'ai ouvert les yeux, ils faisaient exactement le contraire de ce que j'avais demandé.

Ils peignaient au pistolet les murs que j'avais déjà nettoyés.

- Sa- hey ! Je viens de nettoyer ça !

Je les aie tous repoussés, mais ils étaient tous dans un gouffre de rire lorsque j'ai commencé à nettoyer agressivement.

Sa compagnie est partie après quelques secondes de rire, et il n'y avait que moi et Sanzu.

Sanzu: Je te l'ai dit, si tu ne dis pas oui alors ça va continuer, maintenant tu as changé d'avis ?

- Tu sais, ce que tu as fait ces derniers jours me donne encore plus envie de refuser, tu sais, si tu avais continuais à jouer au gentil garçon, peut-être, juste peut-être, j'aurais pensé à dire oui. Et si tu m'a acheté plus de ces cho-

Je me tournai pour lui faire face, mais il était introuvable, c'était seulement Senju qui me regardait bizarrement.

Senju: A qui tu parles ?

En me frappant la tête contre le mur, sans me soucier de la quantité de peinture en aérosol que j'allais mettre sur moi, j'ai gémi d'irritation absolue.