Chapitre 3 : Le cauchemar

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On dit toujours que les enfants ressemblent à leurs parents mais pour moi ce n'est pas le cas. Pas du tout même. Mon père n'est pas du tout comme moi. Il m'a fait beaucoup trop de mal pour que je l'oublie mais il reste un parfait étranger à mes yeux. Je n'ai en aucun cas envie de lui parler. A chaque fois qu'il essaye de me recontacter, c'est toujours le même refrain : il essaye de m'endormir avec des mots doux, puis il finit par me demander "un service" comme il aime bien dire ça. Je lui répond tout de même :

- Qu'est-ce que vous me voulez encore ? lui demandais-je pour la seconde fois, sur un ton plus sec.

- Je veux juste savoir comment tu vas et ce que tu fais de ta vie, me dit t-il sur un ton qui -je suis pose-ce voulu doux mais en réalité est un peu dur.

Je ne sais pas quoi lui répondre alors je décide de lui raccrocher au nez. J'en ai marre de toutes ses promesses qui ne sont que du vent.

Je décide d'appeler Maé pour lui raconter ce qu'il vient de se passer.

- Si ça se trouve, il veut vraiment renouer avec toi, me suggéra-t-elle.

-Venant de lui ce serait vraiment bizarre, il à toujours tout fait pour ruiner ma vie.

- Mais justement, peut-être qu'il s'en veut et qu'il a des remords.

- Ce qui est fait est fait, il n'avait qu'à y penser avant, ce n'est plus mon problème !

- Ok, j'ai compris, il faut qu'on passe notre aprem ensemble et il faut que je te change les idées.

- Dans l'idéal; ouais. Ce serais super gentil de ta part la suppliais-je.

- OK, va pour un aprem ensemble.

Je décide de ne pas lui parler de la personne qui était avec mon père lorsqu'il m'a appelée.

Trois heures après cet appel mouvementé, je suis dans un centre commercial avec Maéline et on est en train d'essayer des robes de bals. Elle veut soit disant m'emmener faire la fête mais je ne suis pas d'humeur pour ça.

On rentre en début de soirée et on commande à manger des pizzas qui devraient être livrées dans un peu moins d'une demie heure. On s'habille pour aller à la soirée et on part, il doit être environ 22 heures.

Quand on arrive, la boîte de nuit est bondée. Je m'amuse bien mais je n'ose pas trop boire d'alcool car il faut bien quelqu'un qui conduise pour ramener tout le monde chez soi. Et étant donné que Maé à tendance à ne pas rester sobre bien longtemps, je me dévoue.

La soirée est déjà bien entamée quand je décide de céder. Céder au mec qui n'arrête pas de me draguer depuis une heure au moins il veut que j'aille danser avec lui. Je n'aime pas spécialement ça et le fait que son haleine soit chargée d'alcool. Je décide de lui accorder sa danse pour qu'il me laisse tranquille.

On danse depuis 10 minutes déjà et il commence à me tripoter de partout. Je veux lui dire d'arrêter mais les mots restent coincés dans ma gorge et aucun son ne sort de ma bouche. J'essaye de me débattre mais en vain, il me pousse contre un mur et retient mes poignets si fort que je suis sûre que demain j'aurais des hématomes. Je me met à pleurer mais ça ne l'empêche pas de continuer, loin de là. Puis, d'un seul coup, je ne sens plus rien. Je crois qu'il s'est arrêté. Le temps que je reprenne mes esprits j'ai l'impression de tomber dans un gouffre sans fin. Puis j'entends une voix, une voix d'homme. Je me recroqueville sur moi même, je suis presque sûre que c'est encore lui.

-Non, pitié, murmurais-je prise de panique;

-Je ne veux pas te faire de mal me répondit l'homme.

Mafia avec un grand AOù les histoires vivent. Découvrez maintenant