Nos a-coeurs parfaits [Eddie Munson]

Chapitre 7 : Un reveil brutal

Un mal de crane horrible m'avait réveillé. J'ouvris les yeux fasse à un plafond que je ne reconnaissais pas. Les meubles et la décoration non plus ne me disaient rien. Je me trouvais dans une sorte de petit salon mal rangé. Visiblement j'avais dormi sur le canapé et mes vêtements étaient posé sur le sol comme si quelqu'un les avaient balancés a travers la pièce.
Je tentais de rassembler mes esprits, embrumés par tout l'alcool que j'avais ingurgité la veille.
Je me frotta les yeux avant de me donner quelques claques pour me forcer à me réveiller complètement : je devais analyser la situation.

Je tenta de me lever mais quelque chose m'empochait de bouger. Je fronçais des sourcils et vit un bras déposé autour de ma taille. Je ne l'avais même pas sentie en me réveillant. Paniquée, je me figeai sur place et me tournai lentement vers la personne qui se trouvait derrière moi. Et quand mon regard se se déposa sur l'individu allongée juste derrière moi, mon cœur s'arrêta de battre. Mes yeux s'élargir lorsque je reconnu les traits d'Eddie, complètement endormi. Un autre détail me perturba ; il était déshabillé. Seule une petite couverture le recouvrait mais j'arrivais malgré tout à deviner qu'il ne portait plus rien.

Et alors je compris. Je compris ce qu'il serait passé la veille parce que moi aussi je n'avais plus de vêtements sur moi. Angoissée, je tirai la couverture sur moi pour me couvrir en tremblant et en sanglotant. Était-ce vraiment arrivée ou était-ce un simple cauchemar ? Avais-je vraiment perdu ma virginité avec lui hier soir ? Je n'avais aucun souvenir de la veille au soir, j'étais trop soul pour m'en souvenir. Tous ce que je sais, c'est que j'étais à la soirée avec Jason, que je m'étais disputé avec Nate avant de me retrouver sur la route pour me faire enlever par Eddie. Oui oui, enlevée !

A partir de là, je ne me souvenais plus de rien. Jamais j'aurais osé me déshabillé devant lui ! Jamais j'aurais osé le touchée ni faire l'amour pour la première fois avec un mec comme lui ! Est-ce qu'il m'aurait... violé ? Instinctivement je regarde mon corps nu à la recherche de blessures ou autre. Mais rien. Je ne ressentais aucune douleur sauf sur mon bas ventre. Je commençais à me relevé pour m'assoir avant de ressentir une grosse douleur. Impossible de m'assoir, j'avais trop mal. Je décide donc de me rallonger et de rendre ma main vers le premier vêtement qui se trouvait à ma disposition. Mon teeshirt.

Alors que je commençais à m'habiller dans une position inconfortable, j'entendais un déclic provenant de la porte d'entrée. La porte s'ouvrît et éclaira la pièce tapis dans l'ombre. Un homme âgé d'une quarantaine d'année soupira et entra en essayant ses chaussures sur le tapis avant de relevé les yeux vers le fauteuil. Lorsque nos regards se croisèrent, je n'osa plus respirer, tellement j'étais gênée d'être à moitié nu face à un homme que je n'avais jamais vu de ma vie. Alors, je me mis à crier.

« - AAAAAAAAH ! Criai-je en tirant la couverture sur moi. ALLEZ VOUS-EN ! OUST !
- Merde ! Lâcha l'homme, étonné de me voir. Qui es-tu, toi ?
- PARTEZ ! MERDE !
- Eddie ?! Eddie qui c'est ça ? »

L'homme lança un regarde vers la chambre d'Eddie avant de l'apercevoir sur le fauteuil derrière moi. Il fronça des sourcils et jeta un œil sur le sol là où se situait nos vêtements. En analysant la scène, il comprit. Alors il soupira et déposa une main sur son front. Tandis que je continuais de crier, Eddie se réveilla en sursaut et balança son regard à droite à gauche avant de voir son oncle debout devant la porte d'entrée, épuisé.

« - Oh ! Salut Wayne ! T'as passée une bonne nuit ? Ricana Eddie en se grattant les cheveux en pagaille.
- Eddie... on avait dit pas le fauteuil ! Soupira son oncle. T'as ta chambre pour ça, fiston ! Mais le fauteuil est à moi ! Où est-ce que je vais dormir maintenant ? Sur le canapé, dehors ?
- Désolé mais ce n'était pas prévu ahaha ! Je suis désolée Wayne, j'ai pas pu m'en empêcher et j'avais pas la force de tenir pour me rendre jusqu'à ma chambre !
- Pffff... Bon... je vais fumer une clope en attendant que vous vous rhabillez et que vous nettoyez tous ça, d'accord ? A tout de suite. »