Numéro un.

{14} Toi aussi, pourquoi ?

Nous étions si proche, tout à coup. Je sentis son parfum, délicat, son coeur, battre à toute vitesse, puis ralentir, son souffle sur ma joue, puis dans mon cou.

Moi : - Pardon.

Je ne sais pas trop pourquoi je m'excuse, peut-être pour l'avoir fait tomber.
Il me regarde dans les yeux, moi aussi. Puis il sourit. Je tourne la tête pour éviter son regard.
Je la retourne pour savoir si il me regardait toujours... Ses lèvres toujours légèrement sèches, mais à la fois délicates, se posèrent sur les miennes. Et c'est ainsi que nous nous embrassâmes. Mes joues s'empourprèrent. Nous ne respirons plus, c'était comme si le temps c'était arrêter quelques secondes. Ces lèvres s'éloignèrent des miennes. Il prit mon visage de ses mains, et m'embrassa le front, cette fois-ci.

Téo : - Je ne pouvais plus me retenir, tu es si jolie, si joyeuse, je voulais me faire pardonner pour tout à l'heure, tu avais l'air de m'en vouloir, de me haïr. Alors pardon, pardon si ce n'est pas...

Je lui coupa la parole.

Moi : - Téo ne t'excuse pas. Tu es pardonné.

J'étais tellement heureuse. Notre baiser, mon premier, était inattendu, spéciale. J'ai beaucoup aimé. Mais je ne comprenais pas bien qui était dont cette fille.. Cette Elena. Je décida de ne rien dire pour ne pas gâcher ce superbe moment.
Il me ré-embrassa délicatement.

Je me réveilla le lendemain matin, j'étais seule, dans le lit de Téo. Il devait être sur son balcon car de l'air frais me parvenait. Je repensa à hier soir, je ne savais pas ce que je devais faire en le voyant. L'embrasser ? ou juste lui faire la bise ?

Je décide de me lever, même si j'aurai pu rester dans son lit toute la journée. Et là, je le vois bien dehors sur son balcon, quelque chose à la main. Non ce n'est pas vrai. Il fume! Bon d'accord ce n'est pas si grave, mais bon je croyais qu'il était différent, que lui au moins ne bousiller pas sa santé comme tout les gens du lycée. Je de vais le regarder avec des gros yeux, parce que il me dit :

Téo : - Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : - Euh rien, c'est juste que... Que je ne savais que tu fumais..

Téo : - Et ça va changé quelque chose entre nous ? (il s'est énervé)

Moi : - Euh non, non pas du tout. C'est juste que, je pensais que toi au moins tu ne faisait pas comme tous les jeunes d'aujourd'hui : fumer, que tu ne voulais pas bousiller ta santé avec cette merde. Mais tu fais bien ce que tu veux.

Téo : - Rohh ma petite Amel' c'est trop mignon, tu te préoccupe de ma santé.. Dit- il avec moue, en se rapprochant de moi, qui avait commencé à tourner le dos.

Moi : - Beurk, tu pus maintenant.

Téo : - Pff tu crois que tu pus pas toi ? Dit-il ironiquement.

Moi : - Peut-être mais moins que toi ! Dis-je avec un sourire en coin.

Téo : - Ok j'ai compris, j'vais me laver.

Moi : - Vaudrait mieux, dis-je en rigolant.

Pendant ce temps, je décide d'aller préparer le petit déjeuner. Mais comme je ne connais pas la maison, je mets un temps fou à trouver tous ce qu'il faut. Au bout de quelques minutes il sort de la salle de bain, juste vêtu d'un short, (qu'est-ce qu'il est beau) et vient me rejoindre dans sa cuisine, pour y déjeuner.

Téo : - Wouaouh ! Trop bien tu as préparé le p'tit déj'.

Moi : - Et oui tu as vu !! Fallait bien que quelqu'un le fasse.

Il exprima un sourire et alla s'assoir en face de moi. Il se met à me fixer, et moi je commence à rougir.

Moi : - Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai quelque chose sur la figure ou quoi ?

Téo : - Non, non pas du tout, c'est dingue tu es jolie même au réveille, me dit-il avec une voix grave mais à la fois si douce.

Je rougis, une nouvelle fois et me contente de sourire.

Téo : - Je suis sérieux Amel'.

J'aime tellement, lorsqu'il emploie mon prénom. Il le dit avec tendresse.

Moi : - Si tu le dis..

Quelqu'un sonne à sa porte. Et nous interromps.

[:} Point de vue de Téo. {:]

Je regarde la pendule, 10h. C'est bizarre il est tôt quand même. Je me lève et va ouvrir.

..... : - SURPRISE !! Coucou, mon p'tit Téo d'amour.

Téo : - Oh Eléna !!

Eléna : - Quoi tu n'es pas content de me voir ??

Téo : - Si bien sur !

Roh non pourquoi est-elle venue, Amel' va me haïr..

Téo : - Viens alors, rentre, je déjeunais.

[:} Fin du point de vue de Téo. {:]

Je me suis décomposée, intérieurement, lorsque j'ai entendu "coucou mon p'tit Téo d'amour". C'était cette Eléna. Je les entends se rapprocher.
Elle est là, devant moi, Téo à côté. Elle est vraiment très jolie ! Téo s'apprête à nous présenter.

Téo : - Amel' je te présente ma .........