Le silence étrange durant le trajet t'interpella. Tu t'es arrêté pour regarder derrière toi et à tes côtés. Personne. Sans comprendre, tu as étendu ta zone d'observation pour voir plus loin. Des passant marchaient tranquillement, accompagnés ou seul, d'autres se dépêchaient pour ne pas arriver en retard au match. Vous n'étiez pas spécialement pressées, cependant, vous n'aviez pas non plus une heure devant vous. C'est alors plutôt paniquée que tu as commencé à chercher ton amie. L'impossibilité de la trouver dans la bâtisse te fit faire tous les alentours des grands gymnases. Hélas, la patience n'était pas ton point fort. Ça devait bien faire à présent vingt minutes que tu la cherchais.
Seulement, de l'agitation finit par attirer ton attention. Un garçon, habillé d'un survêtement de l'équipe de volley-ball du lycée Seijo, était entouré par au moins cinq voir six filles. De l'agacement pointa le bout de son nez. Ton amie se voyait être présente. Cette fille n'arrivait pas à résister aux beaux garçons, c'est alors souvent que tu lui faisais la moral. A chaque fois que s'était le cas, elle riait mal à l'aise en disant qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher. Tu t'es alors approchée du groupe. Derrière elle, tu as posé ta main sur l'épaule de ton amie. Celle-ci s'est retournée, surprise. Elle te vit avec un sourire qui semblait sympathique aux yeux de certains. Mais en réalité, il faisait bien peur, ce sourire-là. Elle sursauta et se mit à suer et à rire nerveusement.Toi : Tu m'expliques, ce que tu fais là ?
Tu avais attiré l'attention de tout le reste du groupe. Comptant le seul garçon et les autres filles. Ils semblaient tous un peu désolé pour ce qui attendait la jeune fille.
- (T-p)...C-C 'est pas ma faute...
Toi : Je me demande si t'arriveras à te retenir d'aller voir un garçon après ce que je te réserve.
- C-Ce que tu me réserves..?
Toi : Une bonne séance de ménage, ça te tente ? Oh ! Et je parle bien sur des vestiaires du club masculin de notre lycée !
Elle se raidit de nouveau. Son air effrayé face à ton sourire calme et flippant pouvait être plutôt drôle à voir de l'extérieur.
- Non ! Pas ça !
Tu souries d'autant plus en resserrant ta prise sur son épaule causant une plus grande pression chez la jeune fille. Tu finis par relever la tête avec un petit sourire plus polie et désolé.
Toi : Excusez-la, elle ne sait pas se tenir quand elle voit un garçon qui lui plait.
Le jeune homme face à toi, que tu connaissais en tant que passeur du club de volley Aoba Josai, Oikawa Tooru, sourie en retour.
Oikawa : Tu peux te joindre à nous, on ne faisait que discuter.
Toi : Désolée, je ne suis pas intéressée, au revoir !
Sans qu'il puisse en placer une, tu poussas ton amie pour partir le plus rapidement possible. Étonné de ta réaction, il vous regarda vous éloigner. Plus tard, lorsque le volleyeur se retrouva avec son meilleur ami, Iwaizumi, celui-ci lui parla de cette rencontre plutôt bizarre à son goût.
Oikawa : J'ai rencontré une fille étrange. J'étais encore avec des filles qui m'admiraient et m'offraient des choses puis elle est arrivé pour sermonner une des filles. Elle s'est excusé de l'attitude de son amie et elles sont vite parties...
Iwaizumi : Qu'est-ce qu'il y a d'étrange dedans ?
Oikawa : La jolie fille qui est venue chercher son amie n'était pas folle de moi.
Iwaizumi qui écoutait jusqu'à présent se mit à essayer de camoufler son rire. Son ami et capitaine le regarda sans comprendre. Celui-ci lui parlait tout de même d'un sujet qui le préoccupait réellement ! Alors, pourquoi riait-il ?
Telle avait été votre rencontre. Plus tard, il ne s'attendait certainement à te retrouver dans votre lycée. Tu étais la fille discrète mais pas trop non plus. Tu n'étais pas populaire non plus, tu avais plusieurs amis par ci par là dans le lycée et ça t'allais. Seulement, depuis qu'Oikawa t'avais revu dans votre lycée, il ne t'avais pas lâché. Tous les jours tu avais le droit à des conversations animés avec le volleyeur. Un soir d'hiver, durant une soirée où vous pouviez entendre la musique battre fortement depuis l'extérieur, Oikawa prit une mine affreusement sérieuse que tu avais appris comme : "une expression ne lui allant pas" avec le temps.
Oikawa : Dit, pourquoi tu n'es pas folle de moi ? Tu pourrais l'être comme les autres...
Face à cette question dites d'une voix sérieuse et à moitié râleuse, tu souries d'un sourire mi tendre mi exaspéré. Ne t'avait-il pas déjà posé cette question la semaine dernière ? Naturellement tu ne lui avais pas répondu. Ton rire avait été la seule réponse de l'autre fois.
Toi : Peut-être que je n'ai pas envie de leur ressembler.. Finis-tu avec un peu d'amusement dans la voix.
Oikawa : C'est à dire ?
Toi : Je n'ai pas envie d'avoir l'air d'une folle à courir derrière un garçon qui pourra très bien me jeter plus tard. Mais je dois bien avouer que sans cette crainte je laisserais mes sentiments prendre le dessus.
Jusqu'alors affaissé sur la barrière, il se redressa pour te regarder grandement surprit. Les yeux comme des soucoupes, la bouche ouverte et bouche-bée un instant, le jeune homme ne s'attendait vraiment pas à ça. Il se reprit très vite pour adopter un ton fort.
Oikawa : Attend ! T'es entrain d'insinuer que t'as des sentiments pour moi mais que tu as peur que je te jettes donc tu ne fais rien ?!
Avec un sourire plutôt gêné et timide, tu as simplement hoché la tête. Un de tes avant-bras posé sur la barrière et l'autre posé sur celui posé dessus l'accoudoir, tu viens ajouté ta tête par-dessus. Toujours la tête tourné vers le brun, tu observais calmement l'homme que tu aimais. Le temps où tu apprenais à le connaître personnellement avais fait grandir ton amour à son égard.
Toi : Je n'ai rien fais pour ne pas être déçu, c'est simple. Annonças-tu d'une voix très calme et posée. Mais je dois avouer qu'au début je ne pensais jamais t'aimer. Finis-tu avec un petit rire.
Oikawa ne pouvait pas se sentir plus heureux. Il était venu t'aimer à un point qu'on se demandait qui était le plus fou de l'autre. Ses sentiments ne savait plus tenir en place. Il prit un sourire rayonnant et adopta la même position que toi. Il s'était beaucoup plus approché de toi. Doucement, il se rapprocha un peu plus pour coller ses lèvres aux tiennes dans un simple baiser léger.
Oikawa : Je suis à un point où même si je le voudrais, je ne pourrais pas te jeter.
Tu l'as regardé un peu surprise avant de sourie et de lui faire un baiser sur la joue. S'en était trop pour lui, il se redressa et enroula tes hanches de ses bras te collant à lui pour t'offrir le baiser le plus passionnelle que tu n'aies jamais vu. Après plusieurs échanges enflammés, le souffle court, vous vous regardiez content.
Oikawa : Je savais qu'aucune fille me résistait !
Tu roulas des yeux. Il ne changeait pas, ça s'était sûr.
Toi : Si tu préfères, je peux continuer à tresser dans mon coin. Dis-tu en te détachant de lui avec un petit sourire.
Oikawa : Tu n'y arriverais pas.
Toi : Oh ? Tu es si confiant. Bien si tu le prend comme ça.
Tu allais repartir au cœur de la fête. Tu ne pus que sourire en le sentant t'arrêter en t'étreignant de derrière.
Oikawa : Je me rend !
Accompagné d'un rire, tu as profité pleinement de votre petit moment. Tout comme lui.
-
Hello ! J'espère qu'il vous aura plu. Je suis pas plus fan que ça d'Oikawa mais l'idée d'Os lui correspondait bien !
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Manga x reader
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