Manga x reader

Atsumu Miya x reader (Haikyuu)

- Commande de CeliaBenureau

J'espère que l'os vous plaira !
~

Figée face à ton téléphone qui affichait le même message depuis deux minutes, ton corps tout entier tremblait. Le vide s'était fait dans ta tête jusqu'à ne plus pouvoir réfléchir durant un instant. Puis soudainement, tu pris conscience de la situation.

« Je suis en couple ! Je savais qu'elle allait m'accepter ! Tu me rejoins au resto ce soir pour fêter ça ?! »

Ce message emplit de joie que tu ressentais même à travers un écran t'écrasas le coeur en un rien de temps. Les premiers signe de tristesse envahirent ton être. Les larmes que tu retenais dans tes yeux devenaient trop intenses pour ne pas céder. Les larmes ont dévalés tes joues à une vitesse folle. Bien vite, les pensées parasites vinrent assombrirent ton esprit.

« Pourquoi n'ai-je pas osé plus tôt ? »
« Qu'a-t-elle de si spéciale ? »
« Pourquoi ce n'est pas moi ? »

Tu t'autorisas à t'effondrer totalement et à t'abandonner pleinement à tes émotions. Tu étais détruite. Littéralement broyé. Tu délaissas ton téléphone, n'ayant pas le coeur à lui répondre d'un message plein de joie pour lui. Tu aurais voulu être la personne avec qui il partagerait son temps et son amour. Seulement, tu n'étais pas aussi spéciale que cette fille à ses yeux apparement. Tu t'engouffras dans ton lit sous les couvertures sans t'arrêter de pleurer. Pleurer, pleurer et encore pleurer. Tu ne t'arrêtais pas, cette douleur devenait insupportable. Les jours se suivaient et tu n'avais répondu à aucun messages depuis. Tu prenais de plus en plus de distance tout en te renfermant sur toi même.
Ton ami ne comprenait plus rien. Plus les jours passaient, plus ta présence lui manquait. Cependant, que pouvait-il faire quand sa copine demandait de l'attention à côté. C'est un jour de pluie, plus précisément un dimanche, que tu te décidas à sortir. Tu n'avais pas prit de parapluie. Sentir la pluie ne te dérangeait pas. Comme tu t'y attendais, il n'y avait personne dans les rues. Le parc verdoyant en face de chez toi demeurait vide également. Tu finis par t'assoir sur un des bancs de ce parc. Tu avais tant pleuré et pourtant...Les larmes revenaient de plus belles. Tu attiras tes genoux contre ta poitrine en les encerclants de tes bras. Tu baissas la tête vers le sol en lâchant un lourd soupire. Soudainement, la pluie qui ruisselait le long de ton corps s'arrêta.

- (T-p) ? Qu'est ce qui t'es arrivé ?

En levant la tête avec ton regard vide de joie de vivre vers cette voix familière. L'inquiétude sur son visage de base si nonchalant se lisait parfaitement. Ce sentiment ne fit que croître lorsque qu'il vit ton visage.

Toi : O-Osamu ?

Son parapluie au dessus de ta tête te protégeait des dégâts que faisait la pluie. Cependant, tu étais déjà bien dans un sale état. Sans attendre et sans prononcer une parole, il attrapa ta main et te força à te lever. Il te passa sa veste à capuche que tu enfilas sans réelles conviction. Il garda ta main dans la sienne comme par peur que tu ne réussisse pas à avancer toute seule. Aucune questions ne fut posés durant votre voyage à pied. Pas une seule pensées se bousculaient dans ta tête. Tu te contentais de poser un pas après l'autre avec le néant complet. Finalement, vous arrivez face à une maison que tu ne connaissais que trop bien à présent. Tout s'est passé très vite. Osamu t'as fais rentrer chez lui en t'expliquant qu'actuellement ses parents travaillaient et que son frère était partit chercher de quoi cuisiner laissant la maison uniquement habité par leurs deux chiens. Osamu t'as obligé à prendre une bonne douche chaude en te passant un de ces teeshirt et un short. Lorsque tu as quitté la salle de bain, tu réussis à passer ce moment de vide mentale pour revenir à la triste réalité. Ton meilleur ami t'attendait dans sa chambre. Sur une petite table au milieu de la chambre, il y avait un plateau avec tous types de gâteaux que tu aimais. Le brun s'était assit sur un petit coussin posé au sol autour de la table. Tu remarquas un autre coussin en face de lui qui ne demandait qu'à être utilisé. Malgré ces petites attention, tu ne souries pas. Tu n'avais pas le coeur à te forcer. C'est alors le plus simplement du monde que tu pris place face à lui en murmurant un petit merci.