Chapitre 4em

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J'ouvre les yeux mais je suis toujours dans la pénombre, ça sens mauvais endirait un mélange de pisse et de vomi, c'est le noir complet, je ne vois absolument rien. Ma tête me fait mal, qu'est-ce qui s'est passé bon sang, j'essaie de m'en souvenir. Tout à coup j'entends des voix d'hommes
- tu l'as emmené ? Dit le premier qui à une voix assez hargneuse
- oui patron, elle est là dessous avec les autres filles
La voix de celui ci me dit quelque chose, j'essaie de me déplacer mais mon pied est bloqué par une chaîne, j'y crois pas je suis enchaîné, on m'as sûrement kidnappé. Je me souviens alors de tout, j'ai la gorge nouée, je retiens mes larmes de toute mes forces
Il ne faut pas pleurer
- bon ramène là dans une chambre et qu'elle soit propre, mon client sera là dans quelques minutes
- d'accord
J'entends des pas s'éloigner, la porte s'ouvre, enfin un peu de lumière, je reconnais le mec des Maldives, il s'approche de moi et m'enlève la chaîne, mon pied est tout rouge, il m'attrape le bras et me demande de le suivre, on entre dans une autre pièce vide, une chambre, cette fois ci elle est propre et y'a une douche
- qu'est-ce tu veux de moi? Lui demandé je
- tais toi et vas te laver
Je le fixe
- NON ... Hurlé
Il soupire
- écoute ne m'énerve pas, vas te laver
Mon premier réflexe lorsqu'il s'approche de moi est de courir vers la sortie, j'ai à peine fait deux pas qu'il me rattrape et m'asene une gifle tellement forte que je crache du sang, il me pousse dans la salle de bain et ferme la porte
Je reste à même le sol pendant au moins dix minutes, il ne faut pas pleurer, ça ne sert à rien
Je prends une douche rapide, m'attache les cheveux, en me regardant devant le miroir je remarque un énorme bleu là où il m'a giflé, c'est enflé, mince!!!
Je sors de la salle de bain et je trouve un jean assez long pour cacher la rougeur de mon pied, un débardeur blanc et des baskets de sport, je les porte et m'assoit sur le lit pour attendre, je pense à mon fils, vais je le revoir ?
La porte s'ouvre à nouveau, le même homme me demande de le suivre je le fais sans rechigné cette fois, il me conduit dans une sorte de bureau où y'a au moins cinq hommes, je ne connais aucun d'eux, il me fait assoir sur une chaise, j'ai tellement peur que j'en tremble. Ils vont sûrement m'obliger à me prostituer ou me  vendre au plus offrant, l'envie de vomir me prend tout à coup.
Dix minutes sont passées sans qu'on ne me calcule, c'est toujours mieux que d'être le centre de leur attention
Quelqu'un entre, le fameux « client », j'ai tellement peur que je n'oses pas lever la tête pour le regarder, mon cœur se serre, ils vont me vendre .
- on a ce que vous nous aviez demandez!
- bien ,tenez ! réponds le nouveau venu en lui tendant une mallette,
Je reconnais cette voix, je me fige, je peine à le regarder mais il le faut. Nos regards se croisent et il me sourit, mon pire cauchemar se réalise, il m'a retrouvé. Son regard s'assombrit soudain et voilà c'est reparti, je me prépare à l'impact mais rien
Il se retourne vers ces hommes,
- qui lui a fait cette marque sur la joue ?
Sa voix est effrayante, presque diabolique j'en ai froid dans le dos
- je ne vais pas reposer la question, ajoute t'il
Le coupable s'avance de lui en essayant de cacher sa peur
- c'est moi.... Aaaaaarrrrgh
Son cri de douleur est perçant, il lui a littéralement bousillé la main droite avec un marteau qu'il y'avait dans un coin de la pièce
Il s'approche de moi et m'incite à me lever, je suis tétanisé, il attrape mes deux jambes et me porte. Les larmes que je retenais depuis tout à l'heure dévale à présent mes joues
Il me fait assoir dans une voiture avant de se mettre à côté de moi. Où m'emmène t'il ?
La voiture démarre, j'ai du mal à respirer, je tremble, je transpire, me retrouver près de lui me terrorise, comment ça pu m'arriver, j'aurais du être plus prudente, et maintenant je ne pourrai pas revoir mon fils.
On s'arrête à un aéroport privé, il me porte à nouveau jusqu'à dans le jet privé, je penses qu'il veut m'empêcher de m'enfuir. Il n'a pas prononcé un mot, je ne sais pas où il m'emmène et ça me rend nerveuse.
Après m'être endormie, je me réveille dans une voiture, toujours à côté de lui, on s'enfonce dans les bois, de plus en plus loin, je serre les poings essayant de mémoriser tous les détails possibles pour lorsque je trouverai un moyen de m'enfuir.
On s'arrête devant une villa, une magnifique villa, si je n'étais pas si effrayée j'adorerais qu'on m'emmène ici. Il me porte jusqu'à l'entrée, un homme très costaud ouvre la porte avant de la refermer derrière nous, il monte les marches toujours en me portant, ça m'agace

- je sais marcher, pose moi tout de suite! Ordonné je

Il m'ignore complètement et continue de marcher, il ouvre une chambre au fond du couloir et me déposer sur le lit, je me lève précipitamment pour me mettre dans un coin de la chambre
- qu'est-ce que tu me veux ? Pourquoi tu m'as emmené ici ?
Il sourit et sort de la pièce, ARH j'ai envie de hurlé, je sonde chaque recoin de la chambre à la recherche d'un moyen de communication, mais rien, pas de téléphone, pas d'ordinateur, rien pour me permettre de sortir d'ici, je me recroqueville dans un coin, comment je vais faire ? Je dois partir ? Je dois protéger lasney?
- mon bébé !!! Dis je en sanglotant
Mes larmes dévalent à nouveau mes joues, je pleure de toute mes forces, je ne peux même pas prévenir Saïd,
- je suis dans la merde... je dois m'enfuir
Je me dirige vers la fenêtre, il n'y a rien au alentours, que des arbres, des arbres encore des arbres. Je me dirige vers le lit et je m'allonge, je commence à avoir faim mais hors de question que je touche à quoi que ce soit venant de lui
Je passe près de trois heures sans le revoir, je fini par m'endormir en essayant de préparer mon mental à souffrir dans les heures qui suivent

Ce que je décide Où les histoires vivent. Découvrez maintenant