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Hortense n'est pas venu aujourd'hui donc je fais mon petit déjeuner, j'ai les nerfs en pelote même le plus petit des bruits me met dans une rage affreuse. Je dépose des toasts sur la table, je vais faire du café dans la cuisine, quand je reviens avec ma tasse je trouve cayden  debout près de la table entrain de me regarder. Je l'ignore complètement,  je m'assoie et commence à manger, il vient s'assoir en face de moi

- Fernanda? M'appelle t'il
Je ne le réponds pas, je prends une gorgée de mon café,
- je ne voulais pas te mettre en colère, écoute je...
- Non, le coupé je , garde tes mots pour une autre, t'as envie de jouer ok mais joue tout seul
Je me lève pour remettre mes affaires dans la cuisine, en sortant je lui rentre dedans je ne mettais pas aperçu qu'il m'avait suivie

- bouges de là ! Le menacé je
Mais il ne fait rien, il m'énerve, je recule mais il me retiens pas la taille
Il me lance un sourire taquin, il croit vraiment que je rigole, je le fusille du regard

- Tu-me-lâche ... tout de suite
Il s'exécute, je passe au salon sur le fauteuil, il me suis
- laisse moi au moins t'expliquer ! Me supplie t'il
- m'expliquer quoi? Pourquoi tu me mets des vents sans raison?
Il se masse les tempes
- j'ai peur voilà,
Je ricane avec colère
- écoute fernanda, depuis qu'on se connaît j'ai toujours mal fait les choses, je t'ai brutalisé, j'ai abusé de toi, je t'ai frappé et que tu me crois ou non je regrette vraiment tout ça

Je m'assoie sur le fauteuil, il me rejoint, puis continue son récit

- je ne t'en ai pas voulu quand tu es parti parce j'étais conscient du mal que je t'ai fait et je me suis fais la promesse de ne jamais... plus jamais te faire souffrir, en tout cas de faire de mon mieux
Je pose ma main sur sa joue,
- je comprends ce que tu me dis mais en ce moment présent ce que je veux c'est être avec toi, laissons l'extérieur où il est, profitons de ce moment de calme ensemble
Il rive son regard vert dans le mien comme pour détecter le piège dans mes mots !
- tu en es sûre?
- certaine c'est ce que je décide !!!
Il m'embrasse, puis embrasse mon cou,il me fait des suçons, je l'arrête, il me regarde perdu

- prends moi ... l'ordonné je, sans filtre, sans avant première, sans hésiter, fais moi hurlé
Il se mordille la lèvres puis dit
-je ne veux plus te faire mal
Je l'attrape le cou avec force

—FAIS-LE CAYDEN... Fais moi mal, lui dis je en l'ordonnant presque
Il m'embrasse de nouveau et avec plus de conviction qu'il ne l'a fait depuis nos retrouvailles , je n'ai pas le temps pour les préliminaires, je suis tellement mouillé que ça n'a pas d'importance, je le débarrasse de son haut , je retire mes vêtements comme une furie, il a un sourire appreciateur, je me mordille la lèvre avant de glisser ma main dans la culotte.  Je me caresse doucement sous ses yeux de dévoreur, il a envie de me bouffer, j'accélère mes mouvements, c'est très troublant, je sens l'orgasme arrivé de plus en plus fort, juste au moment où j'ai failli m'écrouler de plaisir il m'attrape et me retourne férocement sur fauteuil, sans protocole il s'immisce profondément dans mon entre. J'ai le souffle coupé, il me secoue tellement fort avec ses vas et viens que j'appréhende les courbatures du lendemain... j'ai tout simplement l'impression de renaître, de retrouver une partie de moi, comme un truc qui s'était échappé et qui se remet tout seul à sa place. Il est à la fois doux et brutal, je me perd entre douleur et bonheur, je suis à chaque fois à un pas de me perdre dans un plaisir immense mais il trouve le moyen de repousser l'échéance, il se déchaine en moi c'est si intense que j'oublie de temps en temps de reprendre mon souffle. Prise de fatigue je m'allonge sur le fauteuil sur le ventre, il ralentit

- ça va?
Je hoche la tête, il se remet à faire des mouvements, il serre mes cuisses avec ses mains, puis il accélère ses mouvements. Une secousse inattendue s'empare de tout mon corps, je hurle carrément tellement c'est fort, je tremble de partout,j'hoquète. Il me retourne, écarte mes jambes et se met à titiller mon clitoris, je ne retiens pas mes gémissements, il continue jusqu'à ce que pour la première fois de ma vie je vive le plus gênant de ma vie, une envie d'uriner me vient ensuite tout mon corps se contracte. Une énorme giclée se dégage de moi, je mouille tout le fauteuil, je deviens carrément rouge cramoisi. Il se libère à son tour pour ensuite s'allonger près de moi sur ce fauteuil.
On reste silencieux un bon moment,
- tu n'as pas à te sentir gêné pour ça, dit il en comprenant mon malaise, c'est normal que ça arrive, ça veut juste dire que je suis le meilleur coup du siècle !
Je lui tape doucement l'épaule
- crâneur, arrogant
Puis je me lève en ramassant mes vêtements, il me regarde perplexe
-tu fais quoi ?
Je roule des yeux, comme si j'allais me volatiliser,

- prendre une douche
Il se lève et fait pareil,
- je viens avec toi
Je ris au éclat avant de répondre
- si tu veux

On se lave, on se met du savon, on s'embrasse, on se taquine, on rigole. C'est la plus belle douche que je prends de ma vie
On se rhabille chacun dans sa chambre, je mets une robe bohème rose et des claquettes. Je sors de ma chambre et me dirige devant la sienne, il sort à son tour habillé d'un t-shirt et un jean et des tongs. On descend au salon, on trouve un homme entrain de nettoyer le fauteuil où nous avons fais l'amour, je me cache derrière lui morte de honte, je voulais le faire toute seule maintenant il sait ce qu'on a fait.

- tu croyais qu'on était seule dans la villa? Se moque t'il
Je rougis encore plus , quel merde ce cayden, je le tape sur l'épaule
- tout les gardes sont là! Ajoute t'il en rien
Je le fusille du regard avant de me diriger dans la cuisine pour prendre un verre d'eau, il me rejoint,

-arrête de bouder je rigole, il vient juste d'arriver on était seuls,
Je le regarde avant de sourire

Ça m'a manqué, autant de sourire ...

Ce que je décide Où les histoires vivent. Découvrez maintenant