l'affaire kikimanjaro

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Kikimanjaro s'approche de toi.
_Eh bah, mon vieux, ça va ?
_Désolé je me suis emporté. Il m'agace à parler sans savoir.
_Bon détends toi puis viens me rejoindre.

Kikimanjaro se lève, et tu le regardes partir.

Bon, je vais attendre un peu ici moi.

Tu commences à réfléchir à tout ce qui c'est passé ces derniers jours et t'égares dans tes propres pensée.

Je dois me changer les idées,

Tu te lèves et marche en direction de deux individus qui discutent. L'un est plutôt grand et un peu maigre, il porte une sorte de bandeau sur le front. Tandis que l'autre est plus petit mais plus musclé, ça se voit au premier coup d'oeil.
Ils ont l'air de bien s'entendre alors tu décide de les rejoindre.

_Bon... Bonjour
_Alors c'est toi le fameux Paul, te réponds l'homme au bandeau. Moi c'est nossala.
_Le petit se lève à son tour et te tends la main.
_Et moi frank, ravi de te connaître.
_De même.
La situation est un peu gênante et personne ne dis rien jusqu'à ce que nossala te demande.
_Bon et d'où connais tu notre hôte ?
_Oh, euh, c'était il y a plutôt longtemps, on s'est connu en école primaire tout d'abord puis on s'est revu plusieurs fois quand nos études se sont terminés. Mais là ça faisait plus de 6ans qu'on ne s'était pas vu. Et vous ?
_Pour ma part, je suis son -ce qu'on pourrait appeler- partenaire dans les affaires, te réponds Frank.
_Et moi, je suis l'avocat de Kikimanjaro.
_D'accord d'accord... Bon je vais saluer ceux que je n'ai pas encore vu, à plus tard messieurs.

Bon qui est ce que j'ai pas encore vu ?

Tu n'as pas besoins de chercher longtemps puisque Kikimanjaro se dirige vers toi, accompagné d'une femme aux pupilles d'un rouge vif, ce qui rends à la fois beau, mais à la fois effrayant.
Elle a les cheveux mi-longs qui lui cachent la moitié du visage. Malgré tout, elle paraît amicale.
Ils arrivent en face de toi et Kikimanjaro prend la parole.
_Paul, voici Mlle.Jeanne, elle est ma principale adversaire pour le poste de maire.
Il ajoute en chuchotant:
_Jeanne est son prénom mais elle préfère qu'on ajoute mademoiselle.

Non mais, elle s'est cru où celle la, hors de question que je l'appelle comme ça.

Elle a l'air pensive, ailleurs, alors tu décides de briser le silence, et tu lui tends la main.
_Ravi de vous rencontrer, Jeanne.
_Mademoiselle Jeanne.
_J'appelle les gens comme je veux pigé ?

Après ces mots, elle arrête de rêvasser et te lance un regard froid, sombre. Tu peux lire du mépris dans ses yeux.

_Arrêtez de faire le malin, je déteste ce type de personne. Vous risquerez de le regretter.

Sur ce, elle se retourne puis s'en va, tu la regardes partir et soupire.

_Elle m'agace déjà celle ci,
_Eh, calme toi, te répond Kikimanjaro, essai d'apprendre à la connaître avant de la détester.
_Si tu veux, au fait je savais pas que tu voulais être maire !
_C'est vrai que je ne te l'avais pas encore dis, c'est pour ça que j'ai invité Jeanne. Pour éviter que l'on soit en d'encore plus mauvais termes après les élections.
_Oui je comprends.
_Bon Paul, je reviens il faut que j'aille chercher le manger !
_Tu veux de l'aide ?
Non ça ira, à tout à l'heure !

Bon tu dispose d'un petit moment seul avant d'aller manger.

Qu'est ce que je peux bien faire en attendant...

Soudain, toutes les lumières s'éteignent.

À ce moment, tout le monde se met à parler, chacun plus fort que son voisin pour se faire entendre. De ton côté tu essaies de retrouver la chaise où tu étais tout à l'heure.
Une bonne minute s'écoule avant que les lumières ne se rallument. Tes yeux peinent à se réhabituer à la lumière. Tu, les réouvres petit à petit, mais tu te demande surtout pourquoi les lumières se sont elles éteintes. Cela n'a aucun sens, si cela avait été prévu, Kikimanjaro nous aurait forcément mis au courant.
Tu as un mauvais présentiment, comme quelque chose qui vient appuyer ton ventre.
Soudain, un cri vient déchirer le silence.

Oh non c'est pas vrai, c'est pas vrai...

Tu cours en direction du cri, suivit par Ethan, juste derrière toi. Tu arrives dans une salle moins éclairés que les autres. Sûrement la cuisine. Tu entends une respiration forte. Au sol. C'est Jeanne, et à côté d'elle...
Kikimanjaro est mort.

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