Chapitre 3

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Moi : Il s'est passé quoi pour que tu restes enfermée dans les toilettes ?

Elle décida de m'ignorer, alors je continuai !

Moi : Si tu n'as pas envie de m'expliquer, je comprends mais tu devrais aller à l'infirmerie pour ta blessure, elle peut être grave !

Voisine : Ce n'est pas nécessaire !

Je décidai de me taire et nous continuions de marcher en silence.

Lorsque nous arrivions à la porte d'Histoire-géo, je vis que ma camarade avait une très grosse angoisse.

Elle m'a regardé et je frappai à la porte. Une réponse a été donnée de l'autre côté !

La prof : Entrez, (soupire) elles aiment se faire remarquer !

Je n'avais pas envie d'entrer et de recevoir les mêmes moqueries que tout à l'heure !

J'avais sûrement l'air dépité et j'étais extrêmement déçue.

Voisine : Maintenant toi aussi on te parle mal et ça juste parce que tu es nouvelle ? Désolé.

Je la regarde, choquée, puis je lui souris.

Ensuite je décidai d'entrer dans la salle où tous les regards étaient posés sur nous dès l'instant où nous entrons.

C'était gênant et la prof décida nous ignorer, nous avançons à notre place, j'avais remarqué que sur la table de ma voisine, il y avait toute sorte de nouvelles insultes écrites !

Nous nous asseyons et nous sortions nos affaires de notre sac ! Puis la prof demanda quelque chose à ma voisine.

La prof : Mademoiselle, je suppose que vous n'avait pas oublié votre exposé sur Voltaire. Aller donc au tableau.

Elle se lève et avance pour se placer devant le grand tableau noir.

Elle regarde le fond de la classe puis ses pieds !

La prof : En qu'elle année est-t-il née ?

Voisine : . . .

La prof : Mort ?

Voisine : . . .

La prof : Aller à votre place en silence !

Elle se dirige vers sa table entre celle des autres.

La prof : N'oubliez pas votre heure de colle à 16h !

Elle s'arrête et tourne seulement sa tête.

Voisine : Je n'ai pas d'heure de colle aujourd'hui !

La prof : Incroyable ! Elle parle !

La classe se met à rire et je remarque que je suis la seule qui ne rit pas, au contraire, je la soutiens énormément, ce qu'elle vit en ce moment est injuste, la preuve est sur son front. Je la regarde et lui fait un signe qui est censé lui dire : Courage !!!

La prof : Vous avez raison vous n'avait pas une mais 2 heures de colle, pour devoirs non fait pendant 1 semaine et insolence !

Elle se remet à marcherdans la salle jusqu'à sa chaise et elle se rassoit !

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