Chapitre 8

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Je retournai dans mon coin de la cour et continua ma lecture.

Voisine : Tu te laisses faire ?

Moi : . . .

Voisine : Tu devrais . . .euh. . .désolé !

Elle se retournât et partie.

Moi : Je devrais. . . ?

Elle s'arrêta et se reretournât.

Voisine : Te défendre, te battre, être libre et arrêter de te faire humilier et insulté toutes les secondes !

Moi : ça ne fonctionne pas comme ça !

Voisine : Je sais !

Je fermai mon livre d'un coup, je me relevai et la regardât en face !

Moi : Tu sais, tu sais quoi ? Tu sais comment ça fait de se faire insulter matin, midi, soir, tous les jours de la semaine, tous les mois de l'années, toutes les années d'une vie ?

Tu sais ce que sait de vouloir se pendre toutes les heures et toutes les minutes ?

Et est-ce que tu sais ce que ça fait de pleuré toute l'eau de ton corps, sachant que cela ne changerait rien et que tu n'oses le dire à personne car tu sais que rien ne va s'arrangeait en un claquement de doigts et que ça va peut-être même empirer ?

Je ne pense pas, alors tire-toi !

Je me rasseyais dans mon coin et réouvrit mon livre.

Voisine : Oui. . ., oui je sais ce que ça fait !

Je levai mes yeux et la vit partir !

Quelle conne ! Je ne pouvais pas le savoir mais j'avais l'impression de l'avoir poignardé sans couteau mais avec juste des paroles, mes paroles, mes paroles blessantes et injustes !

Je pris une feuille et un crayon et essaya de formuler une phrase, je cherchais, je cherchais mes mots, je cherchais mes mots pour m'excuser !

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