Stardust

Chapitre -6-

Dans une maison plongée dans le noir, se trouvait un groupe d'amis, affolés. Glenn et sa compagne, prénommée Maggie avaient étés sauvés de justesse par leur groupe, guidé par Michonne.

- Comment vous nous avez retrouvés ? Questionna Maggie.

- Tes blessures c'est grave ? s'inquit Rick.

- Non, ça devrait aller, répondit Glenn.

Les questions fusèrent, tout le groupe paraissait paniqué d'être trouvés. Un sentiment assez logique lorsque qu'on s'introduit chez quelqu'un et qu'on reprend ses prisonniers. Rick, chef de ce groupe de secours, essaya tant bien que mal de remettre de l'ordre.

- On doit sortir d'ici, et vite !

Glenn se sentait obligé de parler de ses précédentes rencontres.

- Daryl, c'est Merle qui nous a capturés, c'est lui qui m'a fait ça. Et le truc le plus dingue, c'est que c'est Raphael qui m'a sauvé la vie. Elle est ici aussi.

Daryl, profondément secoué de cette nouvelle, devait coûte que coûte revoir sa fratrie. Le fait qu'ils soient tous les deux en vie relevait d'un certain miracle, même si l'arbalétrier ne croyait pas du tout en ce qui était miracle et destin.

- Si Merle et Raph sont ici, il faut que je les voit, c'est ma frangine et mon frangin.

- t'a vu comment ton « frangin » a tabassé Glenn ? Lâcha le shérif.

- Ce que t'oublie c'est que si Raphael avait pas était là pour moi aujourd'hui, je serais mort. Les gars de cette ville l'ont embarqués quand ils ont découvert qu'elle les avait embobinés

- Si ta gamine est encore en vie, c'est uniquement grâce à mon amie. Je retourne la chercher, expliqua Michonne.

La principale concernée était dans une pièce sombre, accrochée par les bras avec une chaîne en métal. Ces souvenirs étaient flous, elle savait pourquoi elle était là, mais pas comment elle y était arrivée. Une porte claqua et la lumière fut. Martinez, était présent, il prenait du plaisir à la regarder pendre.

- Salut Chaton....

Ce surnom horripilait Raphael qui mourrait d'envie de lui cracher au visage. Elle était beaucoup trop faible pour tenter quoi que ce soit. Le Gouverneur l'avait personnellement rué de coups de pieds à la tête et au ventre. Martinez, lui, avait pris un malin plaisir à l'enchaîner en hauteur. La vision qu'il avait d'elle était jouissif, uniquement vêtue de ses sous-vêtements, totalement ensanglantée. Son corps dénudé, était quand à lui, parsemé de bleues et de coupures profondes. Martinez s'avança vers elle, et frappa d'un coup franc et puissant, dans le ventre de la brune. Elle lâcha un gémissement plaintif, malgré elle. Raphael refusait de laisser voir ou entendre qu'elle pouvait souffrir, mais elle savait qu'elle n'était pas invincible, loin de là. Les cicatrices anciennes causés par son paternel, n'arrangeait en rien la chose.

- C'est le chaos dehors, et mon petit doigt me dit que t'a un rapport avec ça, lâcha Martinez.

- Je ne vous dirais rien.

- Peut être que si on attrape un de tes petits camarades tu te montreras plus coopérative.

Le gouverneur entra avec fracas dans la petite pièce. Son expression affichait uniquement de la haine, de la haine à l'état brute. Il n'avait jamais haïs quelqu'un à ce point. Tout ce qu'il avait créé, était en train de tomber en ruine à cause d'une malheureuse gamine. En se munissant d'une hache, il fendait la chaîne qui retenait prisonnière Raphael. Cette dernière tomba lourdement sur le sol bétonné et froid de la cave. Elle toussa plusieurs fois et regarda droit dans les yeux le Gouverneur. Il prit durement la brune par les hanches, pour lui mettre un vieux t-shirt noir. Toujours aussi violemment, il attrapa un poignet de la benjamine pour la sortir de la cave et de la jeter au milieux d'une arène. Beaucoup d'habitants de Woodbury étaient présent et l'encerclaient, en lui aboyant dessus. Elle remarqua aussi que son frère aîné était là. Malgré ses oreilles bourdonnantes, elle comprit que les soldats du Gouverneur avait attrapé un des « terroristes » ayant attaqués la ville. C'est là que la vérité la frappa. Celui que le Gouverneur avait capturé, n'était nul autre que son deuxième frère. La fratrie était au complet. À ce moment, le chef de la ville prit la parole.