𝟏𝟑. Cachotteries

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Je me battais contre toutes mes pensées, quand une voix interrompit ma tempête mentale ;

- Mikasa.

- Major ?

- Viens, j'ai à te parler.

Je le suivis en silence jusqu'à son bureau. Arrivée, il m'invita à m'assoir et commença à engager la conversation.

- Tu veux te réconcilier avec Livaï pas vrai ?

- Oui je crois que ça serait bien...

Il regarda ailleurs quelques secondes, il semblait réfléchir aux mots qui allaient suivre.

- J'ai cru comprendre que tu affectionnes beaucoup ta jument, il fit un léger sourire en coin

- Effectivement mais comment le savez vous ? Dis-je un peu gênée

- J'ai un petit informateur blond

- J'aurais dû m'en douter...

- Comment s'appelle-t-elle ?

- Cæsonia

- Très bon goût, dit-il toujours avec son sourire éclatant

- Merci.

- Alors pour en revenir à nos moutons ! Ce soir essaye d'aller aussi aux écuries.

Son sourire s'élargie

- Mais- je vais devoir avoir une discussion avec Armin

- Bonne idée !

- Si je peux me permettre pourquoi je dois y aller ?

- Tu verras, voit ça comme un ordre.

- D'accord...

- Bien ! Tu peux disposer, merci.

Je sortis de son bureau. Armin va passer un sale quart d'heure.

Pdv Livaï :

Erwin arriva vers moi le sourire aux lèvres. Il a l'air très enthousiaste aujourd'hui.

- Livaï ! J'ai une mission pour toi !

- Quel genre de mission au juste ?

- Tu vas devoir aller aux écuries ce soir

- Pourquoi faire ?

- Tu verras sur place ne t'inquiète pas.

- J'espère que tu m'as pas préparé un coup bas

- Non, je te rassure

- Ok mais j'ai pas l'impression que se soir il va pas faire très beau, dis-je en regardant les nuages gris et épais qui commençaient à se former.

- Avec un peu de chance tu auras le temps d'y être avant qu'il pleuve

Je lui fit un signe de tête et reparti dans mon bureau.

**

Nous étions en train de manger, pour ma part je n'ai touché qu'un petit peu de mon assiette. Je réfléchissais à ce que Erwin m'avait dit plus tôt dans la journée.
Qu'est-ce qu'il a bien pu mijoter encore ? Je ne vois vraiment pourquoi je devrais aller là bas...

- Tu n'as pas à te torturer l'esprit comme ça, Livaï.

Mon attention se focalisa sur mon interlocuteur. Ses pupilles bleues me scrutaient intensément. Cela fait longtemps qu'il ne m'a pas regardé de cette façon, il continua :

𝑼𝒏𝒆 𝒎𝒆𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒆𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant