𝑼𝒏𝒆 𝒎𝒆𝒓𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒆𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓

𝟏𝟐. Visite médicale

Je regagnai ma chambre en vitesse, je pris mes affaires et je me fis couler un bain. L'eau chaude détendait mes muscles, je repensais automatiquement à ce qui s'était passer hier soir...

Son souffle chaud sur ma nuque, ses mains sur mes hanches, les baisers qu'il deposait sur ma peau, ses légers grognements dans le creux de mon oreille, sa peau chaude contre la mienne et son odeur enivrante...Toutes ces sensations me revenaient, j'en avais eu envie, j'en ai envie. Goûter à ces sensations une deuxième fois, une troisième, encore et encore avec lui et seulement lui.

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Pdv Livaï :

3 semaines...3 semaines et rien n'a changé. La situation est restée la même mais quelques détails ont retenus mon attention, Eren reste dans son coin, il ne cherche plus à se battre il est extrêmement silencieux et bizarrement Ackerman ne reste pas avec lui...

- Erwin j'ai à te parler

- Oui ? Il tourna la tête vers moi

- Bouge toi et viens, dis-je en me levant

Il me rejoint quelques secondes plus tard dans les couloirs.

- Je te rappelle que je suis ton supérieur

- Ouais commence pas

Il leva les yeux au ciel

- Qu'as-tu à me dire ?

- Le suicidaire, va le voir et demande lui pourquoi il fait la gueule. 

- Et pourquoi tu ne le fais pas toi même ?

- J'en ai pas envie.

- Ne viens pas me le demander alors, je ne le ferais pas.

- Putain tu fais chier c'est ton rôle aussi de savoir si tes recrues vont bien.

- Tu marques un point mais on est bien d'accord que tu t'inquiètes pour lui..

- Je ne m'inquiète pas ! Je trouve juste bizarre le fait que lui et...Ackerman soient si distant depuis un moment.

- Ah ! Mikasa, je commence à me demander si tu n'est pas amoureux d'elle !

- Tch mais ça va pas, je suis pas une tapette.

- Ça fait 3 semaines, tu n'est plus énervé maintenant

- Si.

- Je ne comprend vraiment pas ta réaction c'est elle qui devrait être énervée, pas le contraire.

- Si c'est pour me faire la morale laisse tomber.

- Écoute, en vous parlant vous pourriez régler vos différents. 

- Ça ne servirait à rien.

- La communication dans une relation c'est primordial sinon ça ne pourra pas marcher. 

- Il n'y a pas de relation,je fronça les sourcils

- Bon admettons, mais on ne pourra supporter cette sorte d'atmosphère pesante quand vous êtes dans la même pièce.

- Arrête de dire de la merde.

- Non je t'assure c'est comme si on revenait d'expédition c'est horrible !

Ses mots me firent repenser à notre dernière expédition. Le dernier jour où j'ai vu mon escouade, un goût amer me vint à la bouche, le poids de la culpabilité faisait à nouveau surface.

Le jour où elle était venu me voir je lui avais laissé entrevoir sous cette carapace solide que j'ai formé. Près d'elle ce masque se fragilise sans que je ne sache pourquoi. Nos corps se sont retrouvés un soir je n'avais jamais ressentis de telles sensations. Tout ça est devenu flou en quelques secondes le jour où elle a prononcer cette phrase...