☆Elite ☆[Lost Iso]☆[2]☆

Disparu depuis 66 heures

Inspectrice : je regrette qu'on est à se revoir Isobel
Isobel : pas autant que moi, Madame. J'ai rien fait, je vois pas pourquoi je suis ici.
Inspectrice : Vraiment ? Pourtant toi et Samuel vous...
Isobel : rien du tout, on était pas amis, demandez au élèves.
Inspectrice : c'est déjà fait, ils disent tout la même chose, tu l'as giflé, tu l'as menacé.
Isobel : j'ai rien avoir avec ça. Je leur parlais jamais. Ni à propos de Nano, ni de Samuel. Je peux y aller ?
Inspectrice : non

......................

Je me réveille au son d'un horrible bip bip. Mes yeux s'ouvrent difficilement. Je suis toute seule dans une chambre blanche à l'odeur horrible. Une infirmière entre alors que ma tête tourne légèrement.

Infirmière : bonjour mademoiselle Vega. Vous vous sentez comment ?
Isobel : comme de la merde.
Infirmière : vous avez fait une overdose. Sans votre ami, vous seriez morte.

Mes sourcils se froncent. Mon ami ? Quel ami ?

Infirmière : quels sont vos dernières souvenirs ?
Isobel : je suis allé à la fête d'halloween d'une copine, j'ai bu et je suis remontée dans le jardin. Après ça, c'est le trou noir.
Infirmière : je ne sais pas ce qui c'est passé dans ce jardin mais un de tes amis a appelé une ambulance parce que tu lui es tombé dans les bras. Il est resté ici toute la nuit attendre que tu te réveille.
Isobel : et comment il s'appelle mon ami au juste ?
Infirmière : Guzman je crois.

Je laisse ma tête tomber sur mon oreiller en pestant.

Isobel : mierda.
Infirmière : cela veut dire que je ne le laisse pas entrer ?
Isobel : si, s'il vous plaît, je veux le voir.

Elle me sourit doucement et sort. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre et il est là. Devant moi à jouer avec ses doigts nerveusement.

Isobel : tu peux t'asseoir, je suis une junkie, j'ai pas la peste.

Il s'exécute et prend ma main.

Guzman : ne dis pas ça Iso
Isobel : pourquoi pas ? C'est ce que je suis Guz. Je suis une droguée. Mais je suis désolée que tu m'ai vu comme ça.
Guzman : ne le sois pas. J'avais besoin de le voir. Que tu étais aussi mal.
Isobel : je le suis pas, je suis addict c'est tout.
Guzman : tu as oublié alors?
Isobel : oublié quoi ?
Guzman : hier soir, ce qu'on s'est dit ?

Je cherche dans ma mémoire mais rien ne me viens à part une migraine atroce à force de réfléchir.

Isobel : peut importe, j'étais défoncée, c'était rien, oublie toi aussi.
Guzman : non, et tu devrais.....

Je coupe court à la discution en changeant de sujet. J'ai oublié ce dont il me parle de toute façon. Et je crois que c'est pour le mieux.

Isobel : elle t'a dit quelques choses l'infirmière ? Quand est-ce que je peux sortir ?

Il souffle.

Guzman : elle préconise plusieurs jours avant que tu ne sortes d'ici. Pour commencer une désintox
Isobel : et si je n'y vais pas ? Combien de temps je restes dans ce blanc de merde ?
Guzman : tu pourras sortir demain.
Isobel : et je fais quoi aujourd'hui ? Je restes ici ?
Guzman : oui.

Je souffle bruyamment. La blague. Sûrement pas. L'infirmière rentre à son tour et finalement ce n'est pas une blague. Je reste ici jusqu'à demain.

.................

Je sors du bâtiment escorté par Guzman qui est resté à l'hôpital avec moi tout le week-end. Il crois que je suis en sucre depuis samedi.

Isobel : arrête de me regarder toute les deux minutes comme si j'allais m'effondrer.
Guzman : c'est pas ce que je fais.
Isobel : bien sur que si. La preuve tu refuses que je conduise jusqu'à lycée.
Guzman : en parlant de ça, je pense que tu devrais rester chez toi quelques jours. Pour éviter Valerio tu vois.
Isobel : j'ai pas 3 ans, je saurai dire non
Guzman : vraiment ? Même s'il te sort un sachet de drogue ?