Disparu depuis 84 heures

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Je suis assise sur mon lit en faisant défilé le profile Instagram de Marina. Aucun de nous n'a pensé à le supprimé à sa mort. Je suis sûr certaine de ses photos. Elle sourit alors que je lui lèche la joue. Je voulais pas prendre cette photo. Maintenant je le regrette. Je voudrais revenir en arrière et faire exploser ma carte mémoire à force de remplir ma galerie avec nous deux. Je vois Guzman et Marina dans la piscine qui sourient. J'ai pris cette photo une après midi en février. Ils étaient gelés mais avaient perdu un pari contre moi.

Guzman : t'es prête ?

Il s'approche de moi alors que je pose mon téléphone sur mon lit, écran contre le matelas.

Guzman : qu'est-ce que tu fais ?
Isobel : rien, je suis prête on peut y aller.

J'enfile ma veste en cuir et place mon portable dans ma poche arrière de pantalon gris de Las encinas. Il récupère mon téléphone.

Isobel : Guzman, arrête, rends le moi

Il l'ouvre et voit la photo. Je vois ses yeux changer. Je récupère mon bien et le range.

Isobel : excuse moi, je voulais pas te faire ça
Guzman : c'est rien Iso

Il me prend contre lui et embrasse mon front.

Guzman : c'est rien. On devrait y aller.

On se sourit et on se rend au lycée.

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Je sors de la voiture et tire la langue à Guzman avant de partir en courant vers l'entrée. Il rigole avant de foncer pour le suivre. Il finit par m'attraper une fois vers les casier où on se rattrape pour ne pas chuter par terre. On rit tout les deux. Comme si rien n'était jamais arrivé. Comme avant. Mais tout à une fin, et elle arrive rapidement vers nous et porte le nom de amis du passé. Je souffle alors que Guzman et moi nous ecartons un peu. Au loin, je vois Carla qui fronce les sourcils en voyant son copain pas copain venir vers nous. Polo aussi. Ander me sourit parce qu'il sait très bien ce que je ressens, il me connaît par cœur malgré que lui et moi ne soyons plus si proche. Et Lu, elle détourne les yeux avant de partir. Ils rentrent en classe.

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Je traînent dans les couloirs avec mon ami mais évidemment il faut toujours que ca merde. Samuel arrive vers nous. Il parle à Guz de son entretient avec la police. L'enregistrement ne vaut rien (je le savais, mon père est avocat, et n'importe lequel l'aurait démonté parce qu'il a été pris à l'insu de carla).

Guzman : la police n'a pas de temps à perdre avec tes conneries
Samuel : c'est pas des histoires
Guzman : on s'en fout, elle te croit pas
Isobel : et nous non plus
Samuel : vous voulez pas, vous refusez qu'un de vos petits potes soient en faites vos ennemis et que le seul dans le bahut qui disent la vérité ce soit moi.
Isobel : écoute, Samuel, arrête de vouloir foutre la merde

La sonnerie retentit. Tout le monde sort et nous nous ecartons de lui.

Guzman : tu as été voir le psy à l'hôpital ?

Je souffle. J'aimerais juste ne plus y penser.

Isobel : j'ai dit que c'était bon Guzman. Laisse moi gère le truc.

Il s'arrête et me fait le regarder.

Guzman : le medecin a dit que tu ne devait pas être seul.
Isobel : et le médecin de ma mère a dit que son bébé allait bien. Il est mort aujourd'hui.
Guzman : tu n'y es pas allé pas vrai ? Tu prends tes médicaments parce que la drogue te manque mais tu n'y ai pas allé une seule fois hein ?

Je passe ma langue sur mes lèvres et finis par le regarder dans les yeux.

Isobel : et alors ? J'ai pas retouché à la drogue. Je vais bien ok
Guzman : pour combien de temps ? Deux semaines ? Un mois ? Peut être deux si tu a de la chance. Si tu règles pas le problème dans ta tête, ça n'ira pas.
Isobel : tu me dis que je suis un dingue là ? Non mais tu déconnes ?

☆Elite ☆[Lost Iso]☆[2]☆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant