Près de moi loin de toi [ Livaï X Oc ]

Chapitre 12

M'aidant des murs et des meubles pour marcher je sortis de ma chambre. Je vis, dans mon bureau, mon uniforme accroché.

Au même moment Livaï entra. Je lui souris légèrement en m'adossant contre l'encadrement de la porte de ma chambre.

- Oh tiens, la belle au bois dormant est réveillée.

- Pas encore tout à fait il me faut un baiser de mon nain charmant.

Il vint vers moi et me mit une petite tape sur la tête avant de m'embrasser. Je souris contre ses lèvres et lui rendis son baiser.

Il finit par décoller ses lèvres des miennes puis les déposa sur ma tête caressant ma joue avec tendresse.

- Je suis rentrée pour ton anniversaire. J'ai tenu parole.

- Merci Jun.

Je souris et allais m'assoir sur le canapé en soufflant légèrement. Il vint se mettre en face de moi et défit doucement mon bandages.

Je grimaçais, fronçais les sourcils et serrais les dents tandis qu'il désinfectait la plaie. Il me regarda puis fini de nettoyer et remis une bande.

- On à une cérémonie cette après-midi pour les remise des médaille. Tu pourras marché ?

- Oui bien sur t'inquiète pas. Tu peux me donner le pull vert foncer avec marquer "Harvard" dessus s'il te plait ?

- Oui bien sur.

Il se leva et me donna ce pull que je mis avant de me lever.  J'eus un léger reflexe de douleur que je m'efforçais de cacher.

En titubant et suivit par mon beau caporal je partis en direction du réfectoire. Je m'assise à la table habituelle en soupirant.

- Ca va pas ? me questionna Armin.

- Si si t'inquiète.

- Pas trop de courbature ? interrompis Hansi. Je devrais te faire passer des tests après la cérémonie.

- Je vais bien. Dans deux jours j'ai plus rien.

- Ecoute Hansi, Jun.

- Toi tais toi ou je te vouvoie.

Je ne pris pas la peine d'essayer de manger puis à la fin du repas je suis partis mettre mon uniforme.

J'avais du mal à tenir debout alors enfiler cette tenue était presque vouer à l'échec. Mais au bon moment Livaï fit son apparition.

Il m'aida regardant tout mon corps fixement. Je détournai la tête pour ne pas croiser ses yeux. Je baissai le regard tandis qu'il glissai ses doigts sur une des plus grandes cicatrices que j'avais.

- Jun ? Comment tu te l'ai faite ?

- C'est le jour ou mon père s'est fait tuer.

- Pardon j'aurais pas dû poser la question.

- Ne me regarde pas avec ces yeux là.

- Comment ça ?

- Ne me regarde pas avec pitié.

- Je m'inquiète pour toi Jun. Je tiens à toi.

- Merci mais je sais me gérer toute seule.

- S'il te plaît. Laisse moi gérer avec toi. Fit-il, caressant doucement ma joue.

- J'ai pas-

- Besoin d'aide. Tu l'as déjà dis. Mais laisse moi au moins t'enlever un poids. Tu ne peux pas tout porter toute seule.