- J'ai eus des sentiments pour le caporal. Et c'est pour ça que j'en souffre autant. Je pensais pas qu'être déçu c'était si douloureux.
- C'est lui qui t'as brisé ?
- Oui. Il a résumé ma misérable existence a ce démon et à mon anorexie.
- Oh. Je vois alors pourquoi ça à été dur.
- Armin ? Est ce que c'est possible d'oublier quelqu'un comme ça ?
- Si tu veux mon avis, je ne pense pas que c'est possible du moment où tu as eus de réel sentiments pour lui. Il est impossible d'oublier quelqu'un qu'on aime aussi simplement.
- Il n'a surement pas fait exprès de dire ça. C'est peut-être aussi de ma faute. Je l'ai pousser à bout en lui manquant de respect. C'est peut-être pour ça qu'il m'a dit ça. Mais tu crois qu'il le pensais ?
- Il a essayé de s'excuser ?
- Oui. Plein de fois.
- Il ne le pensais surement pas.
- Je sais pas si je veux l'oublier ou pas. Je sais qu'il n'y aura jamais rien mais, je sais pas j'aurais voulu espérer.
- Pourquoi tu penses qu'il n'y aura rien entre vous ?
- Parce que. C'est le caporal chef Livaï Ackerman. Il s'intéresse à moi que parce que j'ai le démon impérial et que je lui fais de la peine. Il n'a que de la pitié pour moi.
- Je suis pas si sur de ça.
- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
- Je sais pas. C'est, disons, une simple intuition.
- Un jour, il est venu me réveiller.
- Comme tout le temps. Dit-il en riant légèrement.
- Oui pas faux. J'avais pas envie de me lever. Alors il m'a pris sur ses épaules et m'a trainer dehors devant la rivière. J'ai une peur bleue de l'eau. Je l'ai supplier de pas me lâcher. Et il ne l'a pas fait. Il m'a poser sans que je ne touche l'eau. Puis en étant trop proche je me suis coller à lui et il a reculé. Il semblait vraiment s'en vouloir. À ce moment là on était si proche. Et pourtant j'avais l'impression d'être si loin de lui. Comme si entre lui et moi il y avait un mur. Malgré le contact physique nous n'étions pas proche. Enfin. Je ne l'étais pas de lui.
- A force de vouloir te protéger d'une éventuelle souffrance tu fini par te faire souffrir toi même. Ce mur entre vous. C'est toi qui l'as bâti. Parce que tu as peur et c'est normal. Mais la peur n'évite pas le danger. Preuve. Si c'était le cas nous n'aurions pas cette conversation. Il ne faut pas que tu t'éloigne des gens que tu aimes par peur d'être blesser. Il y a des risques c'est vrai. Mais jamais tu ne connaîtra le bonheur et la joie d'être entouré de personnes formidable si tu ne les laisse pas te connaître ou t'aimer. Si tu ne prend pas le risque d'aimer ou d'être aimer, de laisser les autres partager ta vie tu ne pourras pas voir tout ce qu'il peuvent t'apporter. C'est vrai, parfois c'est douloureux, quelque fois on y laisse des larmes, des blessures, mais, dans les mauvais moments il faut toujours se rappeler des bons pour pouvoir avancer.
- Tu crois que je devrais lui laisser une chance ?
- C'est mon avis. Mais le choix ne reviens qu'à toi. Il n'y a que toi qui peut décider de casser ce mur entre toi et lui.
- Je comprend pas pourquoi tu t'es engagé dans l'armée. Dis-je en le regardant.
- Pourquoi ? Répondit-il intrigué.
- T'aurais du faire psy.
Nous rîmes légèrement tandis que je le regardais en lui souriant reconnaissante. Il donne de bon conseil quand il veut.
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Près de moi loin de toi [ Livaï X Oc ]
Hayran KurguJun Anako est une jeune femme ordinaire de 21 ans mesurant un mètre quarante-cinq, jusqu'au jour où elle apprendra qu'elle n'est pas si ordinaire que ça. Elle est en fac de droit pénal au moment où tout va basculer. La rencontre de ce soldat la trou...