Entends-tu ?
Le vent qui chante
Dans les feuilles mortes ?
Entends-tu ?
Le loup qui pleure la rosée
La mer qui danse ?
Tu n'entends pas.
Parce que tu es sourd.
Tu es sourd.
Tu es sourd.
Sourd aux sanglots de la brise.
Sourd aux peines de la pluie.
Sourd aux larmes de la lune.
Si sourd...
Est-ce que tu m'entends, au moins ?
Je ne pense même pas.
Tu ne m'entends pas, tu n'entends rien.
Tu ne veux pas écouter
Le chant du vent
Les pleurs du loup
Et les lamentations de la tempête qui gronde
Loin devant
Loin derrière
Loin
Partout
Et nulle part.
Entends-tu, toi, les pleurs déchirés de l'âme tourmentée ?
Entends-tu, les sanglots étouffés
De l'enfant torturé ?
Entends-tu, les appels à l'aide ?
Entends-tu, la détresse du regard ?
As-tu vu, la fusée de détresse
Tracer son sillon
Rouge dans le ciel ?
Non.
Tu n'as rien vu...
Rien entendu...
Tu souris...
Si innocent...
Tu ne veux juste pas savoir.
Soit...
Alors tu ne sauras rien.
La porte s'est refermée, sur le vent
Qui chante
Sur le loup qui pleure
La rosée disparue
Sur les larmes
De la lune meurtrie.
A jamais...
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Confessions.
PoesíaIl était temps. Les mots Se chamboulent Dans mon esprit Vide. Creuser Son tombeau À l'encre de ses Souvenirs. À l'encre de ses Larmes. À l'encre de ses Veines. Aux Géants Endormis À la nuit Qui pleure Au temps Qui ne m'attendra Pas Je fais Mes confe...
