Bal d'été .𝘥𝘪𝘹-𝘴𝘦𝘱𝘵 𝘫𝘶𝘪𝘯.

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Cette nuit là les lumières jaillissaient, les gens dansaient et la musique ne cessait.

Pourtant, sur le trottoir du parking elle demeurait assise.
Loin des rires, un silence, sans dialogues, sans incises.

Le garçon voulais sentir l'air chaud d'été.
Il l'aperçu, la silhouette immobile comme un tableau figé.

Loin des lumières, sous un clair de lune ombragé.
Elle ne disait mot et préférais ;

Le bruit lointain des amoureux, des joyeux et des vaniteux.

Pourtant le vide non comblé dans son coeur laissait paraître ce son désagréable de verre éclatant sur le sol, de dissonance.
Le garçon voyait devant lui les couleurs de toutes circonstances.

Elle aurait voulu, elle aurait dû, elle voudrait, elle n'était plus, seulement, tourbillon d'un passé qui l'a saisissait sur ce banc.

Puis une lueur de solitude dans son attitude.

Faire la fête, elle ne le voulais plus.
Ce masque, cette étiquette, elle voulait les éteindre ce soir sous les lampadaires de cette avenue.

Les Oubliés (poèmes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant