C'était un soir d'automne.
Des escarpins rouges vermillon,
Ce soir là, elle désirait gagner les millions.Elle déambulait sur un sol à peine éclairé,
Au bord d'un quai de gare.
Les lèvres teintées en rouge, vampirisées.
Quand son visage faisait se retourner les hagards.Son corps se mouvant dans l'obscurité,
Des milliers de cœur n'auraient pas suffi à la combler.Elle ne cessait de souffler la fumée,
De son fume-cigarette entre ses doigts enveloppés de gants noirs.
Quiconque déciderait qu'il voulait l'avoir,
L'obtenait.Elle déambulait sur le quai de gare.
Et quand le train passait,
Ses cheveux s'emportaient et laissaient glisser,
Un parfum d'amour.
Agrippant sa silhouette, ses contours ;
Parant son visage de ses plus beaux atours.Robe élégante,
Un grand chapeau mondain.
Tableau d'un antan populaire,
Au regard félin.Elle guettait l'arrivée d'un quelconque citadin.
Et sa solitude comptante,
Chaque heures, chaque minutes, chaque secondes constantes.
Passées à fixer les phrases de ce sizain.
Dans une vitesse cruellement dévorante.
Cherchant pour toujours une poésie correspondante.
VOUS LISEZ
Les Oubliés (poèmes)
Poesia//poèmes// Décrire les paysages oubliés, Et les instances d'une saison Est un discours à la raison Que la flamme m'a dictée.