La ville où dans la nuit milles lumières s'illuminent,
et illustrent le parvis qu'elles animent.Là où les mots dorment la ville se réveille ;
au bord des trottoirs les soulards s'éveillent.La misère s'installant, l'odeur de l'essence et les bar au cris à outrances.
Mais c'est aussi un graphisme des plus plaisant,
d'une compagnie aux artifices troublants.Sans silence la place laisse les éloquents vaquant sur les parking des occupants.
Elle pleure de bleu et rouge mais ris doré quand le soleil laisse place à l'électricité.
Les réverbères ne sont que sommaires,
Quant aux voitures qui passent, elles errent dans des rues contraires,
En allée et venue pour livrer au destinataire
L'espérance d'un rêve éphémère.La ville nocturne au dessein de border bâtiments et avenues des derniers lampadaires estompés,
Et d'une musique particulière durant jusqu'aux réveils crépusculaires de certaines vies maculés.Les pontons des derniers arrivés,
Ceux où les futurs regrettés déciderons de se jeter.
La cigarette laissant échapper une légère fumée.
Qui bientôt s'enflammera pour mourir dans les reflets effacés.Braises sur goudron.
La nuit aux couleurs contrastées se teinte du premier et dernier vol des fantasmes du machaon.
VOUS LISEZ
Les Oubliés (poèmes)
Puisi//poèmes// Décrire les paysages oubliés, Et les instances d'une saison Est un discours à la raison Que la flamme m'a dictée.