La vie est un labyrinthe.
C'est une phrase qui est devenue un mantra au fil du temps pour moi. Dite comme ça, on pourrait croire que c'est un passe VIP pour l'enfer cérébral, amenant à toutes sortes de divagations imaginatives. Cependant, c'est en fait une technique d'approche.
En effet, si l'on se croit tout permis et que tout est gagné d'avance, rares sont ceux qui ne baissent pas les bras devant le premier obstacle venu. Mais si l'on se prépare mentalement à toutes les possibilités -comme on le ferait dans un labyrinthe- tout de suite, le chemin paraît moins effrayant.
C'est sur cette pensée que j'ai quitté mon appartement pour aller à mon examen d'entrée en fac. Je m'étais préparé tout l'été, avait observé sous tous les angles possibles et imaginables les possibilités qui s'offraient à moi, et 3 en sont ressorties:Soit j'ai totalement foiré mon entrée et dans ce cas deux chemins s'ouvrent à moi. Soit une grosse déprime, soit un élan de courage pour retenter ma chance.
Soit, j'ai réussis et je vis ma meilleure vie dans une fac de langue et de philosophie.
Soit mon courrier s'est fait manger par le chien du facteur et je ne saurai jamais si je suis accepté ou pas.
Bon, je fois avouer que le dernier c'est plus pour faire descendre le stress avant de renverser le délicieux café noisette que l'ai pris le temps d'acheter au café du coin.En arrivant dans mon parc favoris, la contemplation de dernières fleurs de cerisier m'a totalement fait oublier l'heure, et très vite le soleil formait une fine lumière orangée, tel une luciole cachée derrière les nuages.
Je marchais donc machinalement vers chez moi, lorsque mes jambes commencèrent à fatiguer, et je voyais la lune murmurer au étoiles des mots doux. Je sors donc mon portable, je regarde l'heure: 00:13. Étrange.. Je continue à avancer, mais c'est comme si le paysage ne changeait pas. Que j'étais sur un tapis roulant. Je regarde mon téléphone: 13:45. Je lève les yeux à nouveau, le soleil se lève. Je suis à la plage. Mon poul s'accélère frénétiquement et je ne sens plus mes jambes. Je hurle de toutes mes forces et je me réveille dans mon lit, en âge, le réveil annonçant 5:06 du matin. Je me lève de mon pieu et je me dis: la vie est un labyrinthe.
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La musique de tes mots
Historia CortaÀ travers la plume de l'écrivain, celle du geai se teint. • Recueil de nouvelles très courtes et de petites réflexions philosophiques