Bea Stark : The King of North [TERMINER]

Épisode 3 : Walk of Punishment

Nous assistons au funérailles du père de Lady Stark. Robb et son oncle partent dans l'eau pour pousser la baraque, qui part au loin. Il revient vers moi quand un archer tire une flèche enflammé sur la baraque, qui s'échoue dans l'eau. Il en tire une seconde et obtiens le même résultat. La troisième fit de même que les deux autres. L'oncle de Robb pousse l'archer en lui prenant son arc et tire lui même une flèche, qui s'enflamme, avant de redonner l'arc à l'archer et partir. On retourne, par la suite, à l'intérieur pour parler entre nous. Enfin, entre Stark. Moi, je reste assez en retrait, étant donné le regard haineux que l'oncle de Robb m'a envoyé quand je suis arrivée. Je sens qu'une Lannister dans la famille Stark va être bien plus compliqué que je l'aurais cru.

Edmure - Mon neveu, j'ai été confronté à une situation, au Moulin-de-Pierre, qui aurait pu...
Brynden - Arrêter de nous bassiner avec ce foutu moulin. Ne l'appelle pas ''neveu''. C'est ton roi.
Edmure - Robb sait que...
Brynden - Estime-toi heureux que je ne sois pas ton roi. Je ne te laisserai pas passer ta bourde pour une victoire.
Edmure - Ma bourde a renvoyé le chien de Tywin à Castral Roc, la queue entre les jambes. Le roi Robb sait qu'on gagne la guerre à plusieurs. Partageons la gloire !
Robb - Peu importe la gloire !

Robb va vers son oncle tandis que l'oncle de Lady Stark, Brynden Tully dit Blackfish, part boire au fond de la pièce.

Robb - Vos ordres étaient de l'attendre.
Edmure - J'ai saisi ma chance.
Robb - Pour un moulin ?
Edmure - La Montagne était de l'autre côté.
Robb - Y est-il encore ?
Edmure - Non. Nous l'avons défait.
Robb - Je voulais l'attirer dans l'ouest, chez nous, où nous aurions pu le piéger et le tuer. L'appâter. Il nous aurait poursuivis car c'est un chien fou qui n'y entend rien en stratégie. J'aurais sa tête sur une pique à présent. Au lieu de cela, j'ai un moulin.

L'oncle de Lady Stark rit tandis que l'oncle de Robb réplique.

Edmure - Nous avons capturé des otages. Willem Lannister, Martyn Lannister.
Robb - Ils ont 14 ans.
Brynden - Martyn a 15 ans, je crois.

Robb regarde son oncle avec colère.

Robb - Tywin Lannister a mes sœurs. Ai-je demandé la paix ?
Edmure - Non.
Robb - Cherchera-t-il la paix parce que nous tenons les arrières-petits-fils du frère de son père ?

Son oncle n'ose pas le regarder dans les yeux avant de se décider à le faire.

Edmure - Non. Mais nous avons sa petite-fille.

Il me montre du regard. Robb me regarde avant de le regarder.

Robb - Ne continuez pas sur cette lancée. Vous parlez de ma femme.
Edmure - C'est une Lannister.
Robb - Et elle a fait plus pour qu'on gagne cette guerre que vous n'en avez fait.

Son oncle me regarde avec dégoût avant de le regarder, tandis que Robb lui pose une nouvelle question.

Robb - Combien de morts ?
Edmure - 208. Pour chaque homme, Lannister...
Robb - Nous avons plus besoin de nos hommes que Tywin des siens !

Son oncle se détourne en hochant la tête, avant de le regarder.

Edmure - Je suis désolé. Je ne savais pas.
Robb - Vous auriez dû. Dès aujourd'hui, si vous aviez été patient.
Brynden - Nous sommes à bout de patience.

Robb s'approche de l'ouverture qui donne vue sur la mer.

Robb - Vous savez qui n'en manque pas ? Tywin Lannister.

Je regarde les autres me fixer d'un mauvais oeil.

Bea - Excusez-moi.

Je sort précipitamment de la pièce. Dans le couloir, j'entend des pas me suivre.

Robb - Bea !

Robb me rattrape et me tourne vers lui.

Robb - Hé, tout va bien ? Qu'est-ce qui se passe ?
Bea - Ouais, tout va bien.
Robb - Tu es sûr ?
Bea - Tu veux dire, à part le fait que les membres de ta famille me détestent tous et veulent juste faire de moi un otage contre ma famille ? Oui, tout va bien.

Il soupire avant de poser son front contre le mien.

Robb - Je suis désolé. Je ne pensais pas que tu vivrais cela.
Bea - Pourquoi ? Parce qu'à la cour, on est habitué au critique ? Pas moi. J'ai été très peu critiqué, ou du moins, pas ouvertement. Je sais que je suis une Lannister, et j'aimerais que les gens fassent des efforts autant que j'en fais pour supporter les messes basses et les critiques ouvertes.

Robb me regarde avec tristesse avant de me prendre dans ses bras. Une larme coule sur ma joue tandis qu'il me berce contre lui d'un geste réconfortant, embrassant le haut de ma tête.