Quand Juliette rencontre Roméo.

Chapitre 1

"L'amour des jeunes gens n'est pas vraiment dans le coeur, il n'est que dans les yeux."

Roméo et Juliette .

***

Ça fait 2 heures qu'on est en réunion. Si j'entends encore une fois le mot productivité je vais péter un plomb. Trop de chiffres, trop de gens... Trop de tout.

Ils m'ont perdus depuis un moment, je n'écoute plus rien .

J'en profite pour détailler ce Roméo que tout le monde encense depuis son arrivé il y a une semaine. Moi je l'évite le plus possible et j'ai l'impression qu'il fait de même de son côté ce qui me va parfaitement. On ne s'est que vaguement croiser au détour d'un couloir.

C'est vraiment du gâchis car je vous avoue que c'est un très bel homme, grand, cheveux brun , yeux vert et quand il sourit il a deux petites fossettes qui viennent éclairer son visage. Il pourrait être mon genre s'il n'était pas si... Lui.

- Mademoiselle Esposito ? m'appelle mon responsable.

Mince j'avais oublié où je me trouver. Il est temps que je me reconcentre.

- Oui ?

- La proposition vous convient-elle ?

De quoi il parle ? Quelle proposition ? 

Je cherche du regard mes deux amis qui me montrent leurs pouces en l'air. Bon ça doit être une chose positive s'ils approuvent. On va y aller au talent.

- Elle me convient parfaitement.

- Bien, vous partirez donc en voyage d'affaire avec Monsieur Lombardi à partir de demain. Je compte sur vous pour représenter la Banque comme il se doit. Je vous laisse voir ensemble pour les détails et les billets de train.

STOP !!

 Retour en arrière.

 On rembobine et on recommence. Quoi c'est pas possible ? Mais je vous dis que j'étais pas prête et que je me suis faite sabotée....

Je fais de gros yeux à Veronica et Logan. Dans quel bourbier ils m'ont encore fourrés ses deux là. La vengeance est un plat qui se mange froid les amis.

Je lève la tête et croise les yeux rieurs de l'homme avec qui je vais devoir voyager. Il a l'air content ce bouffon.

- C'est une blague, où est la caméra caché, murmurais-je.

Mes collègues sortent tous peu à peu de la salle de réunion et au bout de quelques minutes je me retrouve seule avec l'abruti.

On ne se parle pas, c'est gênant. Qu'est ce qui cloche chez lui. Pourquoi m'avoir choisi moi ?

Il attend sûrement que je cède et que je prenne la parole. Il peut attendre je ne suis pas pressée. Ce qui ne semble pas être son cas à la manière qu'il a de regardé sa montre. Ses yeux se plantent dans les miens et cela ne me laisse pas aussi indifférente que ce que je le laisse paraître.

- Je crois qu'on est parti sur des mauvaises bases Juliette, finit-il par dire.

Je crois que vous feriez mieux de vous occupez de vos affaires.