Quand Juliette rencontre Roméo.

Chapitre 9

"Allons sagement et doucement : trébuche qui court vite."

Roméo et Juliette.

***

Je me retrouve à califourchon sur Roméo et lui embrasse du cou jusqu'à la clavicule en laissant bien des petites traces pour marquer mon territoire, la chaleur de sa peau contre la mienne me fait frissonner alors que ses mains qui étaient alors sur mon dos descendent dangereusement vers mes fesses me faisant pousser des petits gémissements. Ma bouche retrouve la sienne et notre baiser devient plus passionnée. J'allais enlever mon haut quand...

- Juliette ? Juliette ?, la voix de Roméo me réveille.

Oh merde, ce n'était qu'un rêve. Je me sens mal j'espère n'avoir fait aucun bruit bizarre. Je suis morte de honte, je n'ose pas ouvrir les yeux.

Si je ne bouge pas ça fera disparaître tout ce qui est autour de moi ? Non ? Vous êtes sûr ? Ok... Tant pis, j'aurais essayé.

- Salut, finis-je par dire.

Bravo Juliette la grande classe, comme d'habitude.

Je sens quelque chose de chaud sous ma main. Mon dieu s'il vous plaît faites que ce ne soit pas ce que je crois. J'ouvre doucement les yeux et vois que je suis toujours dans la même position qu'hier soir, ma tête sur son torse sauf que ma main droite est sur sa cuisse. Je respire, ça aurait pu être pire.

Je me redresse vite, trop vite et instaure une distance entre nous, il rigole.

- Je euhh , je dormais, je... Je suis désolée vraiment ...  Je ne voulais pas, bredouillais-je rouge comme une tomate.

- Tout va bien Juliette. C'était plutôt agréable, me répond-il en ricanant.

- Tais toi idiot, dis-je en lui lançant mon oreiller sur la tête. Faut bien qu'il serve à quelque chose.

Je ne vais plus oser le regarder en face si je ne sais pas exactement ce qu'il a vu ou entendu.

- Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?

- Tu ne veux pas le savoir crois moi, rigole t'il encore.

- Roméo !!!

- Je ne sais pas, rien de grave, je me suis réveillé en sentant ta main me caresser la cuisse et ensuite je t'ai réveillé. C'est tout ce que je sais promis.

- Pitié tue moi.

- Certainement pas, qui me fera des papouilles le matin au réveil après, ajoute t'il avec un sourire jusqu'aux oreilles, ses fossettes me narguent et à ce moment même j'ai qu'une envie, l'embrasser.

Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Qu'est-ce qui débloque chez toi Juliette !!? Ba rien justement ...  rien... J'ai un bel homme à moitié nue dans le même lit que moi alors c'est normal que je sois hormonalement perturber.

- Abruti, soufflais-je.

Son rire emplie une nouvelle fois la pièce et mon coeur se gonfle d'une sensation inconnue.

Des petits coups à la porte nous font sursauter comme des adolescents pris en flagrant délit.

- Entre maman, on ne dort plus.

Clara entre dans la chambre toujours avec le même sourire rayonnant.

- J'ai fait des crêpes pour le petit déjeuner les jeunes, nous dit-elle.