Prologue

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5 août 2009

Au fin fond des campagnes de Los Angeles, une journée ensoleillée berçait la petite fille à l'arrière de la voiture de ses parents. Le doux ronronnement de la voiture accompagnait les pensées de cette dernière alors qu'elle se dirigeait vers une destination inconnue. Le paysage de la campagne défilait devant ses grands yeux curieux, révélant un monde nouveau et vaste.

- Pai ou vamos ? (Papa, où est-ce qu'on va ?)

Celui-ci lui répondit avec un sourire bienveillant.

- Vamos visitar amigos. (Nous allons rendre visite à des amis)

- E que é ? (Et c'est qui ?)

Son père la regarde avec amusement et lui répond avec un sourir.

- Um dos meus melhores amigos, a ele tem duas filhas com quem voce pode se dar bem. (Un ami d'enfance, et il a deux petites filles avec qui tu pourrais bien t'entendre.)

Malgré ses sept ans, cette petite était très maline et observatrice, quand elle détourne le regard et remarque le visage étrange de sa mère elle ressentit un mélange de curiosité et d'inquiétude.

Jusqu'à ce jour, elle n'avait jamais quitté son pays, le Brésil, n'y meme le cocon protecteur de sa maison.Son père, avec une bienveillance empreinte de précaution, l'avait toujours averti que le monde extérieur pouvait être dangereux et donc ne la laissait jamais sortir en dehors du domicile familial.

Perplexe, elle se demande pourquoi son père a soudainement décidé d'organiser ce voyage.

Remarquant sa réflexion, son père interrompt ses pensées en lui montrant un grand ranch au loin.

- Regarde, meu anjo, lui dit son père avec un léger sourire.

En tournant le regard, la petite fille toute émerveillé par la vue des chevaux dans les pâturages, n'a pas peut retenir son excitation.

- Cavalos !

La mère de Maleeha, observant le visage émerveillé de sa fille , eut une réaction qui la fit légèrement sourire et échange un regard complice avec son mari.

La famille atteint enfin la ferme, où un couple et deux petites filles les attendaient avec impatience à l'extérieur. La petite fille au cheveux noirs corbeau reste en retrait derrière son père.

- O carrasco do trabalho (le bourreau du travail en personne ! )

L'homme enlaça son ami d'une étreinte réconfortante.

Avec un léger rire son ami lui répond :

- Arrêt de dire ça, tu va réussir à me faire culpabiliser !

- Toi culpabiliser ? J'aimerais bien voir ça !  Le propriétaire du ranch se tourne en direction de la fillette. Mais non ! Notre fameuse petite héritière ?

Maleeha le regarde bizarrement, ce qui fait rire tous le monde.

- Maleeha c'est ça ? Il s'abaisse à sa hauteur et lui tend la main. Moi c'est Luis !

Comme Maleeha ne répond pas, Lui décide de parler en portugais.

- Eu sou Luis e..

- Je comprends l'anglais pas la peine de traduire.

- Maleeha ! Intervient sa mère qui n'a pas apprécier le ton qu'elle a prit.

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