- Chapitre 3 -

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Presque aucun élève n'avait pu se concentrer de la journée, ils pensaient tous à la soirée que Peeves avait annoncé. L'impatience se faisait ressentir chez les jeunes sorciers en quête d'amusement qui avait besoin de faire retomber l'anxiété de ce nouvel environnement. Chacun avait reçu une tâche à faire, préparer la salle, trouver des instruments de musique, ramener à manger, à boire...

Le lieu de la soirée avait changé depuis l'annonce de Barett la veille. Beaucoup avaient jugé que la faire dans une salle commune était dangereux. Ce fut donc à la lisière de la forêt, dans une prairie cachée aux yeux des habitants du château que tout le monde se rassembla.

Une cornemuse et une harpe avaient été enchantées pour jouer de la musique continuellement. L'hydromel et le vin gaulois coulaient à flots et la plupart des jeunes sorciers avaient déjà les joues bien rouges.

Galileo et Lupa arrivèrent accompagnés de Faòlan, Helena et Merlin, ils avaient tout fait pour éviter Wallace qui trottinait pourtant derrière eux, à bonne distance. Helena agrippa les bras de Lupa et de Galileo et les entraîna vers la table où des amphores étaient disposées.

- Wallace ne me lâche pas d'un cheveux depuis ce matin.

- Je pense qu'il a vu que tu étais un bon parti et il compte demander ta main à ton père. Pouffa Galileo.


Helena frissonna et fit un signe de conjuration du mauvais œil. Elle n'avait aucun doute que son père n'hésiterait pas une seconde à accepter la proposition d'un riche héritier. Galileo lui proposa une coupe d'hydromel qu'elle bu d'un trait avant de se resservir d'elle-même. L'héritière Gryffondor s'en servi une également et en proposa à Lupa qui refusa poliment.

- Tu t'es décidé à rejoindre le petit peuple et les né mòl-ducs pour festoyer?

Galileo avait reconnu sa voix avant de la voir s'approcher, elle serra les dents et se retourna, un faux sourire affichait sur ses lèvres.

- Black, un plaisir comme toujours.

- C'est juste une boutade, Léo. Je peux t'appeler Léo?

- Absolument pas.

Tout en disant cela, Nimue se servit un verre et remplit celui que Galileo avait à la main d'un coup de baguette. Elle regarda sa coupe d'hydromel, l'air perplexe, ce qui fit rire la jeune Black.

- Qu'est ce qu'il se passe? On ne t'as jamais offert à boire?

- Je suis en train de me demander ce que tu as mis dans cette coupe, répliqua Galileo en scrutant la surface de la boisson méticuleusement. Les histoires de poison étaient monnaie courante, mais l'empoisonner elle, dans le château de son père était d'un autre niveau de bêtise. Même venant d'une gauloise avec une mère née mòl-duc.

- Par Belenos Léo! Tout le monde ne veut pas ta mort, s'esclaffa Nimue en sirotant sa propre boisson.


Elle avait encore une fois plongé ses yeux noirs dans les siens et Galileo se sentait très mal à l'aise mais elle n'allait pas baisser le regard pour autant, ça aurait été une disgrâce envers l'éducation que Godric Gryffondor lui avait donné.

Elle garda donc les yeux fixés sur la jeune fille jusqu'à ce que cette dernière commence à jouer avec ses sourcils d'une manière enfantine. Galileo cligna des yeux, encore une fois déboussolée par ses actes et ne put empêcher un petit rire d'échapper ses lèvres.

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