The Beginning

- Chapitre 2 -

Le discours de présentation de l'école dura deux bonnes heures, Galileo cru qu'elle allait devoir jeter un sort aux quatre comparses pour qu'ils s'arrêtent enfin de parler.

D'un autre côté, elle eut tout le loisir d'observer les autres sorciers autour d'elle. Les plus jeunes ne semblaient pas avoir au dessus de douze ans, tandis que d'autres avaient de longues barbes qui balayaient le sol, probablement des parents ou des voisins curieux.

Étonnamment les sorciers en âge de se rendre à l'école étaient assez nombreux, plus d'une centaine.

Les plus petits étaient collés à leurs parents, tandis que les sorciers du même âge que Galileo se dressaient souvent seuls et fiers. Elle reconnu quelques visages dans l'assemblée pour les avoir côtoyé pendant de longues années. Helena Serdaigle, Lupa et Faolan Serpentard. Ils n'étaient pas si proches que ça, en tenant compte que leurs parents étaient partenaires.

De son côté, Lupa restait près de son frère, impressionnée par la foule. C'était la première fois qu'elle voyait autant de sorciers réunis. Cela lui rappela vivement le souvenir de la foule de mol-ducs se déchainant sur sa mère. Son corps avait déjà rendu l'âme et elle avait  arrêté de crier, mais les faux ne s'étaient pas arrêtées de se planter, encore et encore dans sa chair. Les yeux de Lupa commencèrent à piquer quand Faolan la sortit de ses pensées en lui chuchotant quelque chose qu'elle ne comprit pas. Elle hocha tout simplement la tête.

La nuit commençait déjà à tomber lorsque les futurs élèves purent enfin mettre un pied dans le château. Certains jeunes avaient les larmes aux yeux en sachant qu'ils quittaient leur parents pour plusieurs mois. Galileo, elle, n'avait qu'une envie, dormir. Malheureusement, le banquet de répartition n'avait pas encore eu lieu et les trop nombreux élèves s'engouffrèrent à la suite des fondateurs dans l'immense bâtiment.

- J'ai entendu dire que certains enfants des directeurs seraient aussi élèves de Poudlard!

Galileo eut un temps de latence avant de s'apercevoir que c'était à elle que l'on s'adressait. Puis un autre temps avant de comprendre que les directeurs en questions étaient Godric, Salazar, Helga et Rowena. Elle fit volte face et se retrouva nez à nez avec un jeune petit sorcier habillé tout en jaune, le nez en trompette, les yeux taquins.

- J'imagine qu'ils en savent beaucoup plus que le petit peuple, l'éducation n'est pas donnée à tout le monde, malheureusement certaines personnes sont pauvres. Mais on voit tout de suite qui a du talent en magie ou non.

Celui qui avait répondu au jeune sorcier n'était autre que l'aîné de la famille Lennox, en disant cela il eu un regard de dédain appuyé vers Galileo.

Comment osait il ne serait-ce que signifier que sa magie était faiblarde? La jeune fille eut sa baguette en main en l'espace d'un instant et la pointa sur le torse du sorcier qui l'avait insulté. Le sorcier leva les mains surpris par la rapidité d'action de la Gryffondor.

- Comment oses-tu m'insulter ainsi? Nous n'avons jamais été présentés.

- Mais moi, je sais qui tu es. Répondit il sans se démonter avec un petit sourire en coin. Tu viens d'un petit village, tes parents nourrissent tes cinq frères et sœurs avec difficultés et ont été soulagés de voir partir un fardeau.

Galileo ne baissa pas sa baguette et hésita à annoncer au jeune sorcier qu'il se trompait sur toute la ligne. Finalement elle demanda,

- Qu'est ce qui te fait dire ça ?

- Rien de bien compliqué jeune fille, il suffit de te regarder pour comprendre de qui tu es la fille, et ta réaction sans cervelle a juste confirmer ma théorie. Au moins, le fait que tu sois en possession d'une baguette magique montre que tu n'es pas l'une de ces usurpateurs de né mòl-ducs.