CHAPITRE 6

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Coucouuuuuu, je vous offre deux nouveaux chapitres je me suis dis... POURQUOI PAS.. ( ils ne sont pas corrigés sooooo désolée pour les fautes )

Du love 🫠

INCONNU(E)

Ma douce muse égarée. Je caresse le corps tremblant de ma création fragile. Les larmes qui coulent sur son visage effacent les péchés de la chair qu'elle n'a de cesse de commettre. Encore et encore, souillant son âme.

-Je-je vous en prie.. Qu'est-ce que vous me voulez ? J'ai de l'argent si vous voulez... Mais, je vous en supplie, j'ai mal...

Cependant, je n'ai que faire de son argent. De sa pitié qui perce dans sa voix. Je souhaite juste la purifier. Son corps est écartelé par les cordes qui relient ses membres au quatre coins du lit de la catin. Ces muscles tendus à l'extrême tremble sans pouvoir se contrôler. Sa peau est luisante de sueur, sa peau suintant par la même occasion la peur qu'elle n'arrive pas à contenir.

Ses cris redoublent d'intensité, quant à côté d'elle, délicatement, je déroule mon petit paquet, je dispose le tissu dans lequel sont enveloppées mes lames. Mais, pour cette brebis-là, j'ai redoublé d'imagination. J'ai ajouté une nouveauté à laquelle je ne me suis que très peu exercé.

Les aiguilles. Si fines, si belles. Des armes létales discrètes. Les gens n'osent pas imaginer ce que l'on peut infliger avec celles-ci. Ils n'osent pas ou ils préfèrent fermer les yeux sur la pourriture suintant de leurs âmes flétrie de peur de se noyer dans les pulsions visqueuses qui les habitent.

La pièce est baignée dans une lumière tamisée, son corps tendu éclairée par les lumières de la ville en serait presque attirant. Je saisis mon scalpel hypnotisé par le reflet de la lumière sur la lame.

Mon travail commença. Je pris l'un de ces seins pleins. Son corps était à présent secoué de sanglots incontrôlables. Je fis passer la lame sous la rondeur de sa chair, en glissant scrupuleusement le long du creux de sa poitrine.

- Non, je ferais tout ce que j-vous voulez, je vous en pris je-AAAARRRRRRGGGGRrr.

J'avais tranché

Comme un morceau de viande que l'on arrache à la bête, la résistance et le débattement de la femme fut vain. Elle s'évanouit sous la douleur comme le premier. C'est dans le silence que je pus continuer mon œuvre dans le calme et la délicatesse. Je tranchais délicatement le premier globe rond de chair, pour le poser dans le plateau prévu à cet effet, que j'avais disposée plus tôt. Je m'appliquais à éponger le sang ruisselant de la plaie béante. Avec la même révérence, je tranchai le second pour le disposer au côté de sa jumelle sur le petit plateau.

Je pris du recul pour admirer mon tableau. Le buste de ma brebis était désormais plat avec deux plaies sanguinolentes pour le moins impressionnantes. Elle allait se vider de son sang avant que j'aie pu finir mon travail, mais c'était à prévoir. Chacun de mes tableaux ne pouvait pas être parfaitement exécuté.

Je saisis l'aiguille et sortis de ma poche du fils blanc. Un fil pur. Mes pas silencieux sur la moquette me portant entre les jambes de cette femme.

La naissance du monde ? N'est-ce pas comme cela que l'ont appel ce tableau avec cette femme vautré dans la luxure et l'indécence, l'entrejambe exposé comme la plus simple des putes. Je m'agenouille entre les deux jambes en montant sur le lit, le poids de mon corps fait couler le sang comme une rivière vers moi. Je sens la chaleur du liquide transpercer le lin de mon pantalon. Ma main libre court sur le corps de la femme, tachant la blancheur laiteuse de sa peau avec son propre sang. Cela donnait l'impression d'une toile en progression, en train d'être perfectionnée.

Je saisis entre mes doigts les lèvres froides de ma muse et je pique une première fois en transperçant chair d'un côté avant de planter l'aiguille dans le second morceau de chair tendre, le fil n'oppose aucune résistance en passant dans les trous formés. Je répète le processus sur toute la longueur de sa profanation.

J'aime la façon dont les corps prennent vie dans ces tableaux macabres. L'apaisement que cela me procure. Depuis des années, il me contrôlait. Il cherchait à me modeler comme il le voulait, m'empêchant de m'amuser comme je l'entendais.

Mais, c'est fini, il pense toujours avoir le contrôle. Toutefois, même si je dois avouer qu'il est intelligent, il ne comprend pas que je suis en train de le renverser. Je vais tout lui prendre, jusqu'à la dernière miette de son existence.

Il m'a toujours comparée à une bête sauvage dont la botte écrasait la trachée. Mais, la botte s'est soulevée. L'emprise s'est envolée. Sans qu'il s'en aperçoive.

Les pièces de l'échiquier tombent doucement.

VISCÉRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant