Alya

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Je me réveil avec un mal de crâne horrible. Putain plus jamais je ne bois. Je regarde mon portable et vois qu'il est déjà treize heures. Vu l'heure à laquelle on s'est couchées, ça ne m'étonne pas. Je fini par me lever et descends dans la cuisine prendre mon petit déjeuner. Mes parents sont sur le canapé entrain de regarder la télé. 

-T'as du passer une bonne soirée, rigole ma mère

-Moins fort maman. 

Ma mère rigole de nouveau et je me sers un verre de jus d'orange avec une chocolatine. Oui, on dit chocolatine et pas pain au chocolat. Je m'installe et commence à boire mon jus d'orange, quand ma mère rentre dans la cuisine. Elle prend un verre qu'elle remplit d'eau et verse quelque chose dedans avant de me le tendre. 

-Tiens, c'est de l'aspirine. Je pense que tu en auras besoin, m'indique t-elle en continuant de rigoler. 

Je la remercie et bois le verre d'une traite en faisant la grimace. C'est vraiment dégueulasse. Je fais passer le goût en avalant une gorgée de mon jus d'orange et prends une bouchée de ma chocolatine. Une fois mon petit déjeuner terminé, je mets les deux verres dans le lave vaisselle et remonte dans ma chambre me doucher. Je me déshabille et rentre dans la cabine de douche. L'eau qui dégouline sur mon corps me fait un bien fou. La douche après une soirée c'est vraiment la meilleure. Je savonne mon corps, lave mes cheveux et ressors après une dizaine de minutes. Je me sèche, m'habille d'un jogging et t-shirt, après tout, on est dimanche, puis repars dans ma chambre. 

Je m'affale sur mon lit et attrape mon téléphone. Je vois que j'ai un message de Lucie.

Lucie : Toi aussi t'as une gueule de bois affreuse ? Parce que perso, j'ai l'impression qu'on va m'arracher le crâne. 

Moi : M'en parle pas j'ai trop mal à la tête aussi. Mais j'ai de la chance d'avoir une mère trop cool, dès que je suis descendue prendre mon petit déjeuner, elle m'a tendue de l'aspirine !

Lucie : La chance ! Moi mes parents se sont juste foutus de moi avant de me dire que je devais assumer et me débrouiller. Du coup je suis juste descendue prendre un truc à manger avec une aspirine aussi et je suis remontée me coucher.

Je ris face à son message. Les parents de Lucie sont cools aussi, mais pas de là à lui préparer tout ce qu'il faut pour limiter une gueule de bois, comparé à ma mère. 

N'étant pas du tout motivée pour bouger de mon lit, je décide d'allumer la télé et de lancer Netflix. Je lance un film au hasard, sachant très bien que je vais finir par m'endormir et que je ne suivrais donc pas l'histoire. Ne pouvant plus garder les yeux ouverts, je finis par les fermer, et l'image de l'homme avec lequel j'ai dansé apparait. Putain qu'est-ce qui m'a prit de danser comme ça avec un parfait inconnu ? Dès que je bois, je fais vraiment n'importe quoi. Heureusement que je ne suis pas allée lui demander son numéro finalement, parce que je pense que je me serais pris un gros vent. Mais qu'est-ce qu'il était beau. 

Je secoue la tête, essayant d'effacer cette pensée de mon esprit. Je ne le reverrais plus jamais donc il faut que j'arrête de penser à lui. On a juste dansé ensemble en boite, rien de plus. Mon téléphone sonne de nouveau et je suis sûre que c'est Lucie qui m'écrit encore. Je le prends et vérifie. Bingo.

Lucie : Au faite, tu ne regrettes pas trop de ne pas avoir pu demander son numéro à ton inconnu ? 

Non mais sérieusement, cette fille est télépathe et espionne, j'en suis sûre. 

Moi : J'étais justement entrain de penser à lui ! Non, ce que je regrette, c'est d'avoir dansé avec un inconnu ! Et heureusement que je n'ai pas eu le temps de lui demander son numéro parce que je me serais pris un gros stop et j'aurais eu la honte de ma vie ! 

My teacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant