My teacher

Nate

                                                              La matin même

Je descends de mon appartement pour aller rejoindre ma voiture afin de me rendre au lycée. Je me dirige sur le parking, quand une voix m'interpelle. 

-Eh Johnson ! Ca fait quoi de se taper une élève ? 

Je me retourne pour faire face à Yann. Bordel, comment il a trouvé mon adresse celui-là ? Et comment il sait pour Alya et moi ? 

-Je ne vois pas de quoi tu parles. 

Il ricane avant de s'approcher de moi.

-Je vous ai vu. Ca ne sert à rien de nier. Tout s'explique maintenant. La manière dont vous l'avez protégée de moi, c'est parce que vous vous la tapez. 

-Non Yann. Je l'ai aidée parce que ce que tu allais faire, ça s'appelle un viol. Et les pourritures comme toi méritent d'être en prison. 

-Ah ouais ? Alors pourquoi je n'y suis pas ? Ricane t-il

-Parce qu'Alya n'a pas voulu porter plainte contre toi, répond je calmement. 

Je garde mon calme, mais j'ai bien envie de lui envoyer mon poing dans la gueule. 

-Exact. Et vous savez que ce vous faites c'est aussi puni contre la loi, n'est-ce pas ? Reprend il 

-Je ne fais rien. 

Il faut que je reste calme, que je ne laisse rien paraitre. Sinon, je suis foutu. Si je laisse entrevoir la moindre petite pointe de faiblesse, c'est mort pour moi, ça sera comme un aveux de ma part. 

-Bien sur. Baiser une lycéenne ce n'est rien. Surtout votre élève. Je me demande ce que le directeur pensera de ça, menace t-il.

Je retire ce que j'ai dis. Je ne peux pas garder mon sang froid face à cette pouriture. Je lève ma main pour le frapper mais il esquive mon coup. Il me met une droite que je n'ai pas vue venir et je me retiens au mur à mes côtés, du mieux que je le peux. 

Mais je n'ai pas le temps de me remettre de son coup qu'il emprisonne mes bras, les liants avec une ficelle. 

-Qu'est-ce que tu fous ? Grogné je

Je ne comprends pas ce qu'il me veut. 

Il ne me répond pas et me pousse jusqu'à sa voiture qu'il ouvre. J'essaie de me débattre, mais cet enfoiré est plus musclé qu'il n'en a l'air. Comment il peut avoir une voiture ? Bordel, il n'est même pas majeur. Il me pousse à l'intérieur, sur la banquette arrière et ferme la portière avant de s'installer du côté conducteur. Il allume le contact et démarre à une vitesse folle. 

-Qu'est-ce que tu fous Yann ? Répété je 

-Ca se voit pas ? Me répond il finalement. Je vous amène loin, très loin d'ici. Très loin d'Alya. Si je ne peux pas l'avoir, personne ne l'aura. 

Putain mais il est taré, je n'ai pas d'autres mots. 

-Tu es complètement malade putain. T'es prêt à risquer la taule juste pour une fille ? 

-Ce n'est pas qu'une fille. Je l'aime et elle m'aimera aussi. Il suffit juste que j'attende un petit peu. 

Il ne connait pas la définition de l'amour, sinon, il ne se comporterait pas comme ça. 

-Ce n'est pas de l'amour ça. C'est de l'obsession malsaine Yann. Tu es malade.

-Fermez la ! Hurle t-il