Personne ne le voit.

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Titre du 26/04/2021: Personne ne le voit

Poisson : Neal Cassidy / Baelfire (OUAT)

H : Henry Mills

Créature 38 : Sorcière

Prénom 41 : Neal

Quatre aspect de... John Constantine : Charisme : écrire sur un personnage arrogant ou écrire sur le cynisme

44) 50 nuances de OUAT

7 défis fusionnés (titre du jour, horoscope, alphabets, bestiaire fantastique, elles ont dit, quatre aspects, 50 nuances)

La force du déni était une capacité de l'esprit humain qu'August trouvait particulièrement intéressante et fascinante.

C'était le déni qui empêchait les gens de voir la vérité sur sa jambe, qui les rendait aveugle à l'existence de la magie, et si dans le monde sans magie lui-même ça ne faisait pas une grande différence, à Storybrooke, ce n'était pas la même chose.

Parce que, dans la petite ville du Maine, la magie existait, était réelle, et cela, personne ne le voyait à part lui et une poignée d'autres personnes.

Le déni leur permettait de garder leur santé mentale, parce que, comment vivre dans un monde où la magie n'était pas censée exister mais où elle était tout de même réelle, comment vivre normalement en ayant deux vies dans la tête qui ne faisaient aucunement sens ensemble ?

Comment réussir à ne pas perdre pied en se souvenant alors que tout le monde avait oublié ?

C'était pour cela que personne n'avait cru Henry, parce qu'ils ne se souvenaient pas, et pour éviter de devenir fous.

Il comprenait cela, lui-même avait vécu dans le déni pendant presque vingt-huit ans après avoir abandonné Emma à son sort, et même si il se souvenait, parfois c'était bien plus simple de faire semblant de croire que rien de tout cela n'était réel d'une quelconque façon.

(Et puis sa jambe était venue lui rappeler à quel point il se trompait.)

Le déni n'était pas un problème en soit lorsqu'il touchait un habitant de la ville qui n'avait a priori aucun rôle à jouer dans tout ça, mais quand il s'agissait de la Sauveuse...

Là, ça rendait les choses beaucoup plus compliquées.

§§§§

L'ancien pantin de bois n'était même pas sûr qu'elle soit toujours dans le déni, mais aux dernières nouvelles, elle n'avait pas l'air de réellement y croire.

Il aurait voulu qu'elle le fasse, mais ce n'était pas vraiment comme si il y pouvait vraiment grand-chose, il l'aurait fait, avant, si il avait été là plus tôt, si il...

Non, il n'était pas temps pour lui d'avoir des regrets, il ne pouvait pas changer le passé, mais en revanche, il pouvait essayer de faire les choses bien dans le présent, si c'était encore possible.

Sinon, il allait se transformer en bois pour toujours et tous leurs efforts auraient été vains.

Ce n'était vraiment pas une alternative qui lui convenait à vrai dire.

Il retint le mouvement de sa main gauche qui ne voulait qu'une seule chose, se poser sur sa jambe gauche, sa jambe de bois, cette jambe qui n'aurait jamais dû exister, et il avait seulement envie de gratter, gratter encore et encore l'écorce jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien.

De la lumière.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant