- 𝗒𝗈𝗎 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗋𝖺𝗂𝗇 𝖻𝗎𝗍 𝗂 𝗆𝖺𝗄𝖾 𝗂𝗍 𝗌𝗁𝗈𝗐𝖾𝗋, 𝗒𝗈𝗎 𝗌𝗁𝗈𝗎𝗅𝖽 𝗄𝗇𝗈𝗐 𝗂'𝗆 𝗍𝗁𝖾 𝗈𝗇𝖾 𝗐𝗁𝗈'𝗌 𝗂𝗇 𝖼𝗈𝗇𝗍𝗋𝗈𝗅
『 ✎ « - Je ne voudrais pas que tu dises quelque chose que tu pourrais regretter.
- Qu'est-ce que tu vas...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
↓↓↓
Une douleur à l'arrière de la tête me tiraille et elle devient plus vive lorsque j'ose ouvrir les yeux. Mes sourcils se froncent automatiquement car la première chose que je vois est ce plafond qui m'est inconnu. Je ne sais pas où je suis.
Soupirant fortement, je tente de tirer mes bras jusqu'à moi mais c'est tâche impossible. J'arrive cependant à les relever suffisamment pour voir que je suis enchaînée. Je ne peux pas m'assoir non plus.
Mon regard se baisse sur l'entièreté de mon corps et je me rends compte que tout comme mes bras, mes pieds aussi sont attachés.
Ces chaînes sont reliées aux bars de ce lit sur lequel je suis allongée.
J'essaye de me souvenir de ce qui s'est passé pour que je finisse par me retrouver ici mais rien ne me vient. C'est presque comme si je suis devenue amnésique pour une raison quelconque.
— Tu t'es enfin réveillée ? Me dit cette voix masculine qui s'approche de moi.
Mes yeux se dirigent vers la personne à qui appartient cette voix. Mes sourcils se froncent à nouveau car je ne comprends pas cette situation dans laquelle je me trouve, ni pourquoi est-ce qu'il est là.
— Tu pensais vraiment que j'allais rester tapis dans le noir sans rien faire ? Hm ? Il se rapproche du lit et me surplombe de part sa hauteur.
— Qu'est-ce que vous me voulez ? Je finis par cracher.
— Ce que je te veux ? Il se met à rire amèrement avant de s'accroupir pour se mettre à ma hauteur. Tu sais bien ce qui arrive quand on me trahit Leyhnor, n'est-ce pas ?
Mes yeux s'écarquillent tandis que mes sourcils se froncent davantage. De sa grande main, il m'attrape le visage alors que ses doigts s'enterrent dans mes joues.
— Ta petite escapade amoureuse, les traceurs que t'as enlevés, ce téléphone que t'as cassé, me dit-il, Tu pensais que je n'allais pas finir par m'en rendre compte ?
Il prend ce ton amusé tant il se délecte de la situation, de ce qui est en train de m'arriver. Ce jour-là, il devait certainement en rêver depuis un moment déjà. Il n'attendait que cela, que je fasse un faux pas qui allait me coûter la vie.
— Choi San, c'est bien ça ? Il rigole. Je n'arrive pas à croire que tu oses me tourner le dos pour une stupide amourette avec cet homme qui est dans la garnison de mon pire ennemi.
Ses doigts se resserrent et appuient de plus en plus sur mes joues et à tel point que je peux les sentir se frayer un passage de ma peau jusqu'à mes os.
