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Une nouvelle fois dans le bus , la routine repart. Les deux  jours de week-end ce sont écoulés et j'ai recroisé les garçons c'est deux jours-ci, toujours dans le carrée VIP et étonnamment ils ont discuté avec moi et m'ont posé aucunes questions sur mon travail illégal. Jungkook lui,ne parlait pas du tout en ma présence et m'a ni adressé un regard d'ailleurs.

Ce matin dans le bus j'ai eu le droit à un petit sourire de bonjour quand ils sont entrés, enfin à une exception près. Ils sont plutôt sympa enfaite même si je les connais pas vraiment je les ai mal jugés c'est sûr.
En ce qui concerne les discutions ou simplement prendre en compte l'existence de l'autre je préfère qu'ils m'ignorent à l'école pour ne pas attirer l'attention.

Pour parler de mon père, en ce qui le concerne soit j'ai de la chance et il dort soit je n'en n'ai pas.

Ce week-end je n'en n'ai pas eu.

Dans le lycée, de nombreux élèves dévalent les couloirs vers les escaliers, on reconnaît vite les petits nouveaux qui on encore du mal à ce repérer. Parmi cette foule, je me dépêche du mieux que je peux essayant d'ignorer la douleurs lancinantes de mon ventre.

Le ventre cette fois-ci.

Je monte donc les escaliers tant bien que mal pour ne pas encore une fois arriver en retard au cour de madame Wang.

Tout pile, les élèves sont seulement en train d'entrer alors je m'ajoute à la file et tous s'installe à leurs place attitrée. Mon voisin n'est pas encore là mais le retard chez lui semble être une habitude.

Et comme prévu il arrive juste avant que la professeur ne ferme la porte et vient s'installer en ignorant les remarques de celle-ci.

Le cour ce déroule simplement, je fais mes exercices avec comme d'habitude une oreillette dans mon oreille, caché par mes cheveux long cheveux bruns, pour pouvoir écouter un peu de musique et être dans ma bulle.

-Pourquoi tu travail là-bas?

Ces mots sortent de la bouche de mon voisin, surprise je me retourne vers lui.

-Je te demande pardon ?

J'ai très bien entendu.

-Pourquoi tu travail là-bas? Me répète -il en me regardant dans les yeux.

Sa question me prend au dépourvu, ça paraît logique que je travail pour l'argent et ce n'est même pas la débilité de la question qui me surprend mais plutôt qu'il s'adresse à moi.

-Pour avoir un peu d'indépendance.

Ou plutôt  j'ai une maison à ma charge.

Il fronce légèrement les sourcils.

-En travaillant illégalement, je vois.

Il me jugeait complètement. Dans un sens je comprend que c'est difficile de prendre au sérieux qu'une fille qui a juste besoin d'un peu d'argent se risque à travailler illégalement mais d'un autre, bordel c'est pas du tout ses affaires.

-Occupe toi de ce qui te concerne Jeon.

Si il posait la question juste pour me juger il pouvait la garder. Il me fixe toujours sûrement près à dire quelque chose mais la sonnerie retentit.

Sauvé par le gong.

Je déteste parler de moi encore moins à cette personne et qui plus est d'un sujet que je ne veux surtout pas évoquer.

Je range mes affaires alors qu'il me lance une œillade avant de partir. Je sors à mon tour de la salle de classe, écouteurs fixés dans les oreilles et me rend à mon coins tranquille comme à toutes les pauses.

MY PERSON Où les histoires vivent. Découvrez maintenant