𝐓𝐚𝐞𝐧𝐧𝐢𝐞 : 𝐕𝐚𝐦𝐩𝐢𝐫𝐞
Elle venait de se faire mordre suite à un accident de voitures qui a failli la tuer net. Dès son réveil sous sa nouvelle forme, sa famille a préféré mettre les voiles directement après, et...
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Quelques jours plus tard
« — Non, non et non ! »
Frustré et à bout de nerfs, j'abats mes documents sur le sol puis me lève de ma chaise dans le public. Je suis sûr que mon apparence et mon expression faciale montrait que j'en avais plus que marre. La mannequin principale de mon défilé attendue de tous me rendait fou, quelque chose n'allait pas dans sa prestance, dans ses vêtements, dans son aise.
« — Ce que je te demande est si compliquée ? Râlais-je pour la énième fois de la journée en montant sur le podium et en me stoppant pile face à elle. Où est ton regard ? Ton jeu de séduction ? Ta démarche assurée et sensuelle ? Une femme comme toi devrait être capable de faire ce que je lui demande ! »
Ses joues ne font que rougir à mon commentaire.
« — J'essaie de faire de mon mieux ! Réplique mon employée dans un autre ensemble. Mais vous ne croyez pas qu'il faudrait essayer autre chose que tout bêtement un corset et une mini jupe ? »
Le staff et moi même ont été étonné de ses paroles. Personne de vivant ne m'a déjà contredit. Si c'était une mortelle, je l'aurai hypnotisé pour qu'elle la boucle mais comme j'ai l'une de mes semblables en face de moi, je vais devoir jouer la carte de la séduction.
Je fais un pas de plus dans sa direction puis me penche vers elle, mon nez juste au dessus du sien.
« — Tu ne viens quand même pas de me contredire, rassure moi ? »
Déroutée, Jennie ne dit rien sur le moment et ne fait que fixer mes lèvres si proches des siennes.
« — C'était juste une- enfin, je n'ai fait que donner mon avis. »
« — Ne le fais pas à l'avenir, je sais ce qui va ou non à mes mannequins. Allez, tenue suivante. »
Je vois dans son regard son mépris pour moi, et ça ne peut pas me rendre plus heureux.
« — Je doute franchement que vous sachiez ce que vous faites. »
La brunette me tourne les talons et se dirige vers les coulisses d'une démarche digne d'une vedette, balançant ses hanches de gauche à droite.
« — Elle sait ce qu'elle me procure. » murmurais-je tout bas.
Je décide de la suivre jusqu'à dans sa loge car je hais me trouver dans ce genre de situations où je n'ai pas le contrôle.
Au moment où elle allait refermer la porte de la pièce qui lui est dédiée, je m'y suis glissée avant que celle-ci se ferme et me suis présenté devant les yeux ébahis la nouvelle immortelle.
