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Ch6: Un peu de tendresse

Voici Chapitre 6 !
Ça avance un peu et on en apprend un peu plus sur l'histoire.
Bonne lecture ^^

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Je n'ai pas spécialement bougé, je veux dire qu'à part réfléchir sur mon sort je ne fais pas grand chose. C'est difficile de trouver une réelle occupation quand on n'a les mains ensanglantées et dans l'impossibilité de les utiliser. J'ai seulement attendu le temps nécessaire pour reprendre conscience à mon rythme. J'ai pris conscience, réfléchi aux différentes possibilités qui s'offraient à moi. Elles sont fines et irréalisables mais elles restent tout de même dans mon esprit. Mais qu'est-ce que je raconte, je pars en vrille, je crache mon baratin pour sûrement évacuer - c'est bien d'évacuer, vraiment, ça soulage, je vous conseille de le faire ! Évacuer quand ça ne va pas, ne gardez certainement pas pour vous, montrez au monde votre douleur, de la douleur gardez, c'est de la douleur infligée à son esprit alors ne la gardez pas, je pense que j'ai trop garder la mienne mais bref, passons, mes états d'âme ne vous intéresse pas - Je ne sais plus où donner de la tête. Je réfléchis trop encore une fois et mon cerveau commence sérieusement à saturer, mais d'ailleurs comment arrête t'on un cerveau - mon cerveau - en pleine activité sans le brimer ou l'offenser ? - réponse que je cherche depuis toujours pour tout dire. J'ai jamais mis de théorie la dessus, c'est comme-ci on demandait à un malade d'arrêter d'être malade ? C'est impossible, même si je pense que la personne malade rêverait d'arrêter sa maladie - C'est quand je tombe dans ses pensées profondes, que je me concentre sur ses réflexion interne que je me rends compte que j'ai toujours été un petit garçon complexe - toujours à remettre le monde en question, toujours à ne croire que mes théories et non celle des autres - j'ai été un enfant plus évolué - intelligent - que la moyenne, je me suis jamais senti à ma place parmi les autres petits garçons de mon âges. Différents dans pas mal de domaine, j'essayais de m'intégrer malgré mes différence, malgré l'esprit critique un peu plus développé et avancé que je possédais pour mon âge, mes vaines tentatives furent inutile, je restais étrange et effrayants aux yeux des autres alors j'ai très vite arrêter d'essayer préférant soit la compagnie des livres soit autres occupations plus intéressantes que le petits cerveaux fermés des autres.

c'est comme ça qu'on finit dans la case "asociale" du monde, c'est très fermé et surtout très injuste mais qui suis-je pour changer la manière de penser du monde ? Si je devais faire des changements, j'en ferai certains comme beaucoup de monde.

Je m'éloigne, reviens à la réalité Law, elle qui fait ta situation. Faut que je me soigne, c'est urgent, le sang, ça sens pas bon, c'est amer, médiocre et surtout pas agréable à avoir - du moins, quand c'est le tiens - Je ne sais pas l'heure qu'il est, le temps a cessé de couler depuis que je suis assis à même le sol, j'ai séché la première journée, si Doffy l'apprends je vais surement passer un nouveau mauvais quart d'heure. Mais, qu'est-ce que j'en ai à foutre. Law, tu t'éloignes encore de ton objectif principal, soigne toi bonhomme... Soigne toi avant que tu ne regrettes de ne pas l'avoir fait plus tôt. Je t'en supplie fait ça pour éviter une nouvelle confrontation avec toi même ou avec quelqu'un d'autre - Ah non, on s'en fout de qui meurt ou qui vit ici, j'avais oublié, je suis chez les tarés - Quand faut y aller, faut le faire. Je me relève faisant attention à ne pas infliger plus de douleur à mon corps et balaye du pied le tas de merde de mon colocataire - mais d'ailleurs, que peut t'il faire en ce moment ? Est-ce que sa journée ressemble à celle-là ? - pourquoi je pense à Kidd d'un coup ? Au pire, on s'en fout, c'est mieux de penser à lui que de penser à l'autre surveillant sadique et sa règle en métal ! bah alors, pourquoi je me plains encore.

Je m'approche de la petite pièce à l'écart de la chambre - la salle de bain - et m'y enfonce sans fermé la porte, quelle est l'utilité de le faire. j'ai pas grand chose à cacher à part du sang et de la chair éclatée.