Ch7: Une rencontre bouleversante

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Chapitre 7 avec un peu de retard car j'étais occupée... Je ne vais pas finir cette histoire avant la fin du concours et ça me rends presque nerveuse en plus dans pas longtemps c'est la rentrée (genre demain)... Je vais avoir encore moins de temps... Ça y est je suis grave saoulée !

BREF on s'en fout de mes pensées profondes et coléreuses ! Vous, c'est pour le chapitre que vous avez cliqué alors...

Bonne lecture la compagnie ^^

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Une semaine s'était écoulée avec vitesse et rapidité, je ne voyais plus les heures, les minutes, les secondes passées tellement tout défilaient très vite sous mes yeux. Mais rien n'avait changé, je ne me sociabilisais pas, parlais très peu avec les autres - pour preuve, j'évitais de me rendre dans les lieux trop populaires ou dans les endroits où la civilisation de ce lieux était dense et afflux pour mon baromètre personnel de tolérance. - Je me rendais que très peu à la cafétéria de l'établissement et quand c'était le cas, il n'y avait pratiquement personne - même le matin, j'attendais que tout le monde sorte pour se diriger vers le terrain d'entraînement puis je me faufilais et prenais ce qu'il restait dans les bacs mis à dispositions pour les élevés et je le mangeais en chemin avec une tasse de café avalée en vitesse, le café, une de mes seules drogues les plus addictives. Seul cette boisson amère à le don de me rendre moins nerveux, désagréable, irritant, exécrable ou encore chiant que je ne le suis déjà. Elle agit comme un calmant.- Mes mains allaient beaucoup mieux. Je veux dire, il me reste quelques séquelles, la douleur est encore flagrante et désagréable à chacun de mes mouvements et j'ai encore trop de mal à les bouger correctement sans crier dans un gémissement mais il y a dû progrès les plaies s'étaient refermées et ça ne saignait plus - je me priverais bien de dire que c'est grâce à Kidd qui a gentiment acceptés de jouer au infirmier pendant quelque temps mais vu que l'honnêteté est une de mes qualités, je suis forcé de le dire... Bien entendu ne croyez pas que ça m'est plus, ça me fait chier, je lui suis redevable pour le coup et j'aime pas être redevable - mais tous ces mots pour dire que simplement ça va ! Du moins, ça va mieux qu'à mon arrivée dans ces lieux morbides et froids. Mes journées se ressemblent toutes et aucune n'est amusante mais elles ne sont pas terrifiantes non plus, je me lève, je déjeune, je fais ma toilette, je m'entraîne par obligation avec diffèrent surveillant. Je vis la vie qui est imposée ici sans vraiment me soucier de si ça me plaît ou non - si je devais y mettre un avis, ça ne me plait pas, qui aimerait vivre cette routine ? Mais après la violente punition de Smoker que j'ai reçu le premier jour et l'état de mes mains par derrière, je pense avoir bien compris que mon avis ne comptera pas.

Je rêvasse dans mon lit à l'attente de la sonnerie avec mes écouteurs dans les oreilles, le son de ces derniers me coupait de la vie, des bruits. De toutes ses mamouttes qui crient, braillent comme des agneaux qu'on égorgeait et j'en passe. 4h15, réveil à 5h sauf qu'il faut être prêt avant pour pouvoir manger quand la sonnerie sonne 5h. Sinon, il faut s'attendre à voir son petit déjeuner filer sous notre nez. Les matins, c'est la course contre la montre pour tout le monde et je n'échappe pas à la règle. Pour l'instant Kidd dort encore - il a raison le bougre, faut profiter, je le ferai bien moi aussi sauf que je suis insomniaque... Impossible de dormir - en tout cas, mon colocataire préfère se lever vers 4h30 chaque matin et il fait un bordel pas possible pour me réveiller. Heureusement que je ne dors pas sinon, je lui aurais fait bouffer toute sa ferraille. Il a de la chance que je sois généralement réveillé, c'est à mon avantage alors je lui évite le festin de ferrailles pour le moment, ça me signale tout de même que je dois me lever. Je trouve simplement dommage le fait qu'on ne puisse bavarder mais qu'on doit se préparer, ça soûle... Les matins dans la chambre sont silencieux, personnes entre mon coloc et moi ne se s'adressent la parole, on communique avec des gestes pour faire comprendre à l'autre que «oui» la salle de bain et libre et «non» c'est pas le moment pour des renseignements et autres genres de conneries qui nous feraient perdre un temps considérablement important - je l'appelle le jeu des mimes et c'est mais des fois terriblement drôle comme terriblement agaçant. - Pourtant, on n'a tout de même envie de discuter - du moins moi, Kidd, lui, m'envoie bouler avec avec des «ta gueule Emo-boy de merde, sinon je t'étouffe dans ton sommeil» insulte puissante qu'il lâche systématiquement quand je l'emmerde trop - Mais moi, j'ai beaucoup de question à lui poser alors il peut m'étouffer, c'est le seul à qui je parle ici et qui me donne l'impression d'être «gentil». Mais j'ose pas vraiment car faut que je me méfie tout de même de tout et je n'ai pas le droit de lui faire confiance... Dès fois, c'est des terribles dilemmes que je m'impose à moi même, surtout quand il s'agit de Kidd, il m'avait montré que je pouvais lui accorder un minimum de confiance. Il s'est occupé de moi, il a fait pas mal de chose pour moi alors qu'on ne se connait pas... Mais je ne veux pas prendre de risques.

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